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La FTQ demande un accès rapide à la résidence permanente pour les travailleurs temporaires

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La Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) demande au gouvernement québécois d’instaurer rapidement des voies d’accès à la résidence permanente pour les travailleurs temporaires considérés comme essentiels et de mettre fin aux permis de travail fermés.

Dans une lettre ouverte dont Le Devoir a obtenu copie, le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc, reprend l’idée énoncée la semaine dernière par la ministre fédérale de l’Emploi, Patty Hajdu, selon laquelle le Québec a la capacité de donner un statut permanent aux travailleurs étrangers temporaires qu’il souhaite conserver dans des secteurs jugés essentiels.

« Il y a déjà des dizaines, des centaines de milliers de travailleurs étrangers qui sont déjà ici au Québec, qui contribuent à l’économie du Québec et qui veulent rester. Ils sont déjà établis et, souvent, ils parlent déjà français. Alors, trouvons-leur une voie rapide vers la permanence. On va rendre du monde heureux », explique en entrevue Denis Bolduc, qui suggère qu’on leur accorde des certificats de sélection du Québec (CSQ).

À l’automne 2024, Ottawa a limité à 10 % la proportion des employés d’une entreprise qui peuvent être recrutés sous un statut temporaire pour occuper des postes à bas salaire, et ce, dans la plupart des industries. Plusieurs organisations patronales, dont le Conseil du patronat du Québec, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante et la Fédération des chambres de commerce du Québec, ont depuis demandé que cette limite soit rétablie à 20 %.

Le ministre québécois de l’Immigration, Jean-François Roberge, a aussi réclamé une clause de droits acquis, une clause « grand-père », afin de maintenir les travailleurs étrangers temporaires dans les régions du Québec où la demande de main-d’œuvre est forte.

Il a toutefois écarté l’idée préconisée par la ministre Hajdu de régulariser le statut des travailleurs temporaires. Il s’agirait d’un « manque de sensibilité envers nos entreprises en région et envers les travailleurs temporaires », a indiqué son cabinet au Journal de Montréal la semaine dernière. « Nous ne réglerons pas les problèmes de l’immigration temporaire en accordant à tous la résidence permanente. Encore une fois, nous assistons à une manœuvre du gouvernement fédéral pour se déresponsabiliser. »

Le gouvernement caquiste mène présentement des consultations sur la planification de l’immigration pour la période 2026-2029. Le ministre Roberge étudie trois scénarios de réduction des seuils annuels d’accession à la résidence permanente, qui oscillent entre 25 000 et 45 000 résidents permanents par année.

En date du 1er juin dernier, plus de 142 000 personnes, toutes catégories confondues, étaient en attente d’obtenir leur résidence permanente au Québec.

Un « manque de cohérence » de Québec

La FTQ, qui représente certains de ces travailleurs temporaires, notamment dans les secteurs agricole et manufacturier, juge « incohérentes » les démarches de Québec en immigration.

« C’est un secteur où les compétences sont partagées entre le fédéral et le provincial. Il y a des leviers sur lesquels Québec peut agir, et [régulariser les travailleurs temporaires] en est un », explique Denis Bolduc. « On est d’accord pour dire qu’ils sont essentiels. On demande au ministre de trouver une voie pour qu’ils puissent rester ici, puis qu’ils soient régularisés et reconnus comme des résidents à part entière, et qu’ils aient accès au même droit qu’un travailleur né au Québec. »

À la différence des associations patronales, la plus grande centrale syndicale au Québec souhaite toutefois la fin des permis de travail fermés, qui lient les travailleurs temporaires à un seul employeur. Selon la FTQ, « le permis de travail fermé est au cœur des abus » en milieu de travail et a « pour effet de créer une seconde classe de travailleurs et travailleuses ».

« Ce n’est pas l’ensemble des employeurs qui sont délinquants sur cette question. Mais quand un travailleur est pris avec un mauvais employeur, bien, il est pris avec ; il ne peut pas sortir de là, sinon en retournant dans son pays », dénonce Denis Bolduc.

« Il faut mettre fin à cela. C’est de l’esclavagisme moderne », dit-il en citant le rapport de l’envoyé spécial des Nations unies sur les programmes de travailleurs étrangers temporaires du Canada, Tomoya Obokata.

Ce reportage bénéficie du soutien de l’Initiative de journalisme local, financée par le gouvernement du Canada.

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