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Procès du meurtre de Lola Daviet : Dahbia Benkired condamnée à la perpétuité incompressible

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Justice 24/10/2025 17:30 Actualisé le 24/10/2025 19:32

Dahbia Benkired a été reconnue coupable d’avoir violé, frappé et tué la jeune Lola alors âgée de 12 ans, le 14 octobre 2022, dans un immeuble du XIXe arrondissement de Paris.

Par Vincent Gibert avec AFP

JUSTICE - Après six jours d’un procès très médiatique, le verdict a été rendu ce vendredi 24 octobre. Dahbia Benkired, accusée du meurtre de la jeune Lola, âgée de 12 ans à l’époque des faits, a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible par la cour d’assises de Paris.

Elle devient ainsi la première femme à écoper de cette peine maximale prévue par le code pénal. Le président de la cour a souligné lors l’énoncé du verdict, après quatre heures de délibéré, « l’extrême cruauté des faits criminels »« de véritables supplices ».

« La cour, pour fixer la peine juste, a pris en compte le préjudice psychologique indicible causé à la victime et à la famille dans des circonstances aussi violentes et presque innommables », a-t-il ajouté.

Depuis son instauration en 1994, la « perpétuité réelle » n’avait jusqu’alors été prononcée qu’à quatre reprises en droit commun, à l’encontre de Pierre Bodein, Michel Fourniret, Nicolas Blondiau et Yannick Luende Bothelo.

La peine correspond à celle qui avait été requise en fin de matinée contre Dahbia Benkired, 27 ans aujourd’hui. « La peine se doit d’assurer la protection de la société, de prévenir la commission de nouvelles infractions et de restaurer l’équilibre social » et d’être « à la hauteur de l’extrême gravité » des crimes commis, « de la souffrance qu’ils ont engendrée chez les victimes comme sa famille », « de leur cruauté », avait justifié le représentant de l’accusation, annonçant une « réclusion criminelle à perpétuité incompressible ».

Une semaine de débats, d’interrogatoires, d’auditions de témoins et d’experts devant la cour d’assises n’aura pas permis de désépaissir les mystères qui recouvrent les faits de l’après-midi du 14 octobre 2022.

Ce jour-là, aux abords de son immeuble du XIXe arrondissement de Paris, dont ses parents sont les gardiens, Lola Daviet s’était fait accoster par Dahbia Benkired, qui l’avait emmenée à l’évidence sous la contrainte dans l’appartement où elle vivait – en fait, celui de sa sœur –, l’avait déshabillée, fait prendre une douche, violée, frappée et tuée.

« Toute pathologie psychiatrique » exclue par trois experts

Ensorcellement, projection de la haine qu’elle avait contre son ex, effets secondaires des médicaments… Les mobiles avancés ont varié. « L’accusée a essayé de nous faire croire aux monstres plutôt qu’à elle. Mais les faits sont plus têtus qu’elle », avait insisté jeudi après-midi l’une des deux avocates de la famille Daviet, Me Clotilde Lepetit.

Selon trois experts psychiatres interrogés le même jour devant la cour, Dahbia Benkired ne souffre pas « de trouble psychique qui aurait aboli ou altéré son discernement » et pouvait donc être jugée et condamnée. À la barre, les médecins ont exclu « toute pathologie psychiatrique », « pas d’éléments psychopathologiques déresponsabilisant », « pas d’élément en lien avec la psychose, pas de trouble de l’humeur, pas de trouble anxieux ».

Dahbia Benkired, ici lors de son procès pour le viol et le meurtre de Lola, devant la cour d’assises du Palais de Justice de Paris, le 17 octobre 2025.

BENOIT PEYRUCQ / AFP

Dahbia Benkired, ici lors de son procès pour le viol et le meurtre de Lola, devant la cour d’assises du Palais de Justice de Paris, le 17 octobre 2025.

« Une seule question reste en suspens et renferme en elle-même tout l’insoutenable : pourquoi ? », avait-elle interrogé l’autre avocate de la famille Daviet, Me Karine Bourdié, et dont « le rôle est de leur dire : on ne saura jamais complètement ».

« Je suis affligée de voir que, depuis le jour un de cette affaire, dans le box des accusés, rien n’a avancé. Je n’ai aucune réponse », avait-elle poursuivi face à Dahbia Benkired, qui présentait le même visage impassible depuis l’ouverture des débats le 17 octobre, à l’unisson de l’indigence de ses bribes d’explications.

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