C’est toujours pareil, une élection, sourit ce ténor Les Républicains (LR). «Un candidat et ses soutiens, la jolie photo de classe.» Quand la défaite sonne, les rangs se parsèment. Si c’est une victoire, en revanche, vient le temps de «payer l’addition». Après une courte hibernation, le temps de la campagne interne, les convoitises personnelles fleurissent et le chemin des ambitions émerge de nouveau. Si, largement élu par les adhérents, Bruno Retailleau dispose d’une légitimité incontestable, il n’empêche, reconnaît son entourage, «on entre dans la période la plus difficile».

Bienvenue chez LR, parti jadis moribond désormais fort de ses 120 000 adhérents, où l’enthousiasme ambiant va jusqu’à susciter chez certains l’espoir du retour de la droite aux affaires. Mais pour cela, il faut un mouvement structuré. Bruno Retailleau doit poser la première pierre ce samedi, lors du Conseil national du parti où il compte aborder les grands chantiers. Pourrait s’inviter, par exemple, une réflexion autour…