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Paru au détour de la pandémie, à l’été 2021, le premier volet de la trilogie cinématographique de Kaamelott avait quand même réussi à attirer les foules, en France (plus de 2,6 millions d’entrées) comme au Québec, qui compte son lot d’adeptes de la série culte mêlant comédie et fantastique. La première partie du deuxième volet fera-t-elle meilleure figure sans la menace de la COVID-19 ? Sans doute, même si cette suite n’est guère meilleure que son chapitre inaugural.
Mais ne boudons pas notre plaisir de revisiter ce Royaume de Logres peuplé de personnages tous plus idiots les uns que les autres — à cet effet, la deuxième partie nous fait encore plus voyager dans cet univers, le réalisateur Alexandre Astier (et interprète du taciturne roi Arthur Pendragon) donnant à admirer des paysages variés, du monde glacé du Dragon Opalescent (filmé en Islande) aux rives ensoleillées de la Méditerranée.
Visuellement, le film évoque les paysages bucoliques de la Comté filmés par Peter Jackson (Le Seigneur des anneaux) ou les escapades gauloises d’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002) d’Alain Chabat qui, incidemment, reprend dans Kaamelott le rôle du débonnaire Duc d’Aquitaine. Ajoutons que les effets spéciaux paraissent mieux réussis dans ce deuxième volet, par exemple lorsque l’esseulé Lancelot, rentré dans sa Tour en ruines, a la vision de son père en monstre enfumé.
L’histoire, quant à elle, n’a ni queue ni tête. À la fin du premier film, Arthur Pendragon avait retrouvé l’épée Excalibur et terrassé Lancelot tout en assistant à la destruction de son château de Kaamelott ; quelque part entre les différentes trames narratives qui s’entremêlent, les personnages gardent en tête la quête du Graal. Pendant la première heure du film (qui dure 2 h 20), cette distribution de ridicules personnages s’affaire à rebâtir son petit coin de royaume, tandis qu’Arthur insulte les deux en remisant dans un rocher son épée magique en refusant d’aller achever son rival Lancelot.
Après le conciliabule de la Table Ronde durant laquelle les preux chevaliers se sont trouvé une quête à mener, tout ce beau monde part de son côté : au nord, au sud, en mission d’espionnage en Orcanie, dans les tunnels de la Tour à la recherche de la source de la magie noire… Toute la deuxième moitié du film est une succession de scènes équitablement distribuées entre chacune des parties exploratrices, on suit alors — péniblement parfois — quatre ou cinq aventures en même temps, lesquelles mènent toutes à cette incompréhensible finale devant servir d’accroche pour la seconde partie, annoncée en France pour novembre 2026 (et probablement dans les mêmes temps sur les écrans québécois).
« Le Graal par-ci, la Graal par-là », répétait le personnage de Karadoc, qu’on retrouve avec plaisir avec son clan des Semi-Croustillants, mais sans pouvoir donner la réplique avec Perceval, puisque son interprète, Frank Pitiot, a décliné l’invitation de participer au tournage après avoir lu le scénario… Tout de même, les fans de Kaamelott trouveront leur compte de répliques absurdes, d’insultes vulgaires et colorées, de personnages truculents (Christian Clavier revient en jurisconsulte, Audrey Fleurot est délirante en Dame du Lac) qui ont fait le succès de la télésérie aux dialogues anachroniques.


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