"J'ai toujours été un grand avocat de la filière nucléaire", s'est défendu Jean-François Copé, maire Les Républicains de Meaux, ancien ministre, invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce jeudi, interrogé sur les signaux contradictoires au sein de son propre camp sur les questions énergétiques.

Cacophonie chez les LR

Ces derniers jours, la ligne des Républicains s’est brouillée : à l’Assemblée nationale, le groupe LR a soutenu un amendement visant à suspendre toute nouvelle installation éolienne et photovoltaïque. Mais au Sénat, la commission des affaires économiques – pourtant présidée par un sénateur LR – a rejeté ce moratoire.

Une tribune signée par des figures de la droite comme Bruno Retailleau, François-Xavier Bellamy ou Julien Aubert dénonçant l’impact de l’éolien a ravivé les tensions, provoquant la colère de membres de la majorité, dont Gabriel Attal et Marc Ferracci.

Jean-François Copé défend l'idée d'un mix énergétique

Face à cette cacophonie, Jean-François Copé a insisté : "Il n’est pas absurde, après quinze années de développement du renouvelable, de faire une évaluation de ce que ça coûte, de ce que ça rapporte." Il a aussi défendu l’idée d’un mix énergétique, tout en réaffirmant la nécessité de relancer la filière nucléaire, qui représente selon lui près de 30.000 emplois en France. Mis face à ses propres contradictions, le maire de Meaux a éludé : il dit ne pas savoir s’il aurait voté le moratoire, tout en rappelant que sa position est fondée sur le "pragmatisme". "Point barre !", a-t-il tranché.

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