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Ils vident les océans et touchent des aides publiques : une enquête révèle un scandale sur les géants de la pêche néerlandaise

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Chalutage profond, senne démersale, filets géants : derrière ces techniques dévastatrices, cinq multinationales néerlandaises, rivales en apparence, partagent pourtant une stratégie commune pour dominer les mers. L'association Bloom a dévoilé les dessous d’un empire redoutable.

Parlevliet & Van der Plas, Cornelis Vrolijk, Van der Zwan, Alda Seafood et la famille De Boer : ces cinq géants néerlandais sont au cœur d'une enquête inédite publiée en mai dernier par l'ONG BloomBloom, en partenariat avec le collectif de journalistes néerlandais Spit.

Avec 230 navires à leur actif, dont l'Annelies Ilena, le plus grand chalutier au monde (145 mètres de long, capable de pêcher en une journée autant que 1 000 petits bateaux), ces mastodontes façonnent un système qui privilégie la rentabilité à la préservation des océans, dénonce l'association dans une première enquête.

Des chiffres vertigineux

Quelque 2,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2023, 400 filiales réparties sur plusieurs continents : dans ses rapports, Bloom décrit un véritable oligopole. Les 24 navires localisés en France contrôlent une part significative des quotas de pêchequotas de pêche et leur présence dans des instances comme le Comité national des pêches leur offre un levier d'influence direct sur les décisions politiques.

Parlevliet & Van der Plas, owners of Annie Hillina, have a history of suspected illegal fishing including high-grading (dumping fish of wrong size) ~> https://t.co/HeWCwf8cuo @seashepherd @KarmenuVella @EU_MARE #IUU #overfishing pic.twitter.com/cEQbTW5KjQ

— Blue Planet Society (@Seasaver) March 26, 2019

Ces géants pratiquent une pêche de massemasse, utilisant presque exclusivement (99,6 %) des techniques destructrices comme le chalutage profond, des filets géants, des dispositifs pour concentrer les poissons... Résultat : des écosystèmes marins fragilisés et les pêcheurs artisans mis sur la touche. Bloom signale aussi des affaires de fraude, de corruption et d'évasion fiscale dans plusieurs pays au-delà des frontières européennes.

Des aides publiques détournées

Une seconde enquête, publiée dans la foulée, révèle que ces groupes auraient également profité d'un fonds destiné à compenser les pertes des pêcheurs européens causées par le Brexit. Résultat : les aides publiques censées soutenir les plus fragiles ont été captées par les plus puissants.

Certains membres des Big Five investiraient d'ailleurs désormais dans l'immobilier, « révélant ainsi une approche extractiviste néfaste des ressources sauvages, à l'opposé de la gestion durable prônée par l'Union européenne, et consistant à maximiser les profits à court terme en transformant les poissons en gain à investir ailleurs », dénonce l'ONG.

L'ONG appelle à une réaction forte, notamment pour démanteler ces consortiums industriels, déchalutiser progressivement les bateaux d'ici 2030 et appelle également à utiliser les outils de corrections financières afin de récupérer toutes les aides indûment ou illégalement perçues.

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