NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Tout au long de leur histoire, les grands herbivores ont su s’adapter aux changements environnementaux. Mais ils pourraient bien être en danger, aujourd’hui plus que jamais. Et leur disparition serait catastrophique pour la vie sur notre Terre.
Au fil de l'histoire de la vie sur notre Terre, des espèces sont apparues. D'autres ont disparu. Mais des chercheurs de l'université de Göteborg (Suède) montrent aujourd'hui que certaines semblent avoir généralement échappé à la catastrophe : les grands herbivores. Depuis des millions d'années, ils façonnent nos paysages. Ils favorisent la biodiversité et maintiennent des processus écologiques vitaux. Est-ce à dire que ces derniers ne risquent rien ? Même dans le contexte de crise de la biodiversité dans lequel nous évoluons aujourd'hui ? La réponse à cette question est éminemment importante. Car perdre les grands herbivores reviendrait à perdre des « ingénieurs écosystémiques » essentiels. Ce serait dramatique.
De grands bouleversements dans les écosystèmes
C'est pourquoi les chercheurs se sont mobilisés pour analyser les fossiles de plus de 3 000 grands herbivores sur 60 millions d'années. Dans la revue Nature, ils racontent qu'à deux reprises sur cette période, « la pressionpression environnementale a été si forte que l'ensemble du système a subi une réorganisation mondiale ».
La première fois, c'était il y a environ 21 millions d'années, lorsque le mouvementmouvement des plaques tectoniques a formé un pont entre l'Afrique et d'Eurasie. Les éléphants qui avaient vu le jour en Afrique se sont aventurés sur les terres d'Asie. Des cerfs, des rhinocérosrhinocéros et d'autres grands herbivores ont investi de nouveaux territoires. Le tout, modifiant l'équilibre écologique établi. En démultipliant la variété des rôles écologiques.
Et puis, il y a quelque 10 millions d'années, le climatclimat de notre Terre s'est refroidi. Il s'est aussi asséché. Beaucoup d'herbivores forestiers ont alors disparu. Ça a été le début, cette fois, d'un long déclin de la variété de leurs rôles écologiques.
Vers un basculement inédit ?
Mais sur les 4,5 derniers millions d'années, les chercheurs assurent que la structure écologique globale des communautés de grands herbivores est restée étonnamment stable. À l'image d'une équipe de foot qui peut continuer à gagner même après avoir changé un, deux, trois, quatre ou même cinq de ses onze joueurs. Toutefois, quelque chose a fondamentalement changé récemment - à l'échelle de l'histoire de la vie sur Terre. Une nouvelle variable est apparue dans l'équationéquation : l'humanité. Et avec elle, la destruction des habitats, le réchauffement climatique et la surexploitation.
« Nos résultats montrent que les écosystèmesécosystèmes ont une capacité d'adaptation exceptionnelle. Mais le rythme du changement est bien plus rapide cette fois-ci. Il y a une limite. Si nous continuons à perdre des espèces et des rôles écologiques, nous pourrions bientôt atteindre un troisième point de basculement mondial », assure Juan L. Cantalapiedra, chercheur au Musée national des sciences naturelles d'Espagne et auteur principal de l'étude, dans un communiqué de l'université de Göteborg.