"Il faut à tout prix éviter qu'il y ait des maires LFI l'an prochain", a estimé Marc Ferracci, ministre de l'Industrie et de l'Énergie, invité de La Grande interview Europe 1-CNews mardi, au sujet de la proposition de Mathilde Panot de désarmer les polices municipales.

À moins d'un an des élections municipales de 2026, la proposition de la cheffe des députés de La France insoumise Mathilde Panot a créé la polémique. "Une police municipale de proximité n'a pas besoin d'être armée", a-t-elle déclaré dimanche chez nos confrères de BFMTV.

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"C'est l'habitude de La France insoumise d'être dans la provocation"

Une proposition qui a suscité un véritable tollé dans la classe politique. "Il faut à tout prix éviter qu'il y ait des maires LFI l'an prochain", a tranché Marc Ferracci, ministre de l'Industrie et de l'Énergie, invité de La Grande interview Europe 1-CNews mardi. "C'est l'habitude de La France insoumise d'être dans la provocation, dans la gesticulation et surtout dans des propositions extrêmement délétères pour l'intérêt général et la sécurité des Français", a-t-il estimé.

"Les polices municipales, aujourd'hui, elles sont en première ligne. En première ligne face à une délinquance qui est souvent de plus en plus violente, notamment celle qui est liée au narcotrafic. Il est évident que face à cette délinquance, face à cette criminalité, désarmer la police et se priver des moyens de la vidéosurveillance aboutirait à des conséquences absolument dramatiques", a assuré le ministre au micro d'Europe 1. Car dans ses propositions, Mathilde Panot a également évoqué la possibilité de supprimer les caméras de surveillance estimant qu'elles "n'ont jamais prouvé leur utilité".

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"Je pense ça fait partie de leur ADN"

"Il y a une détestation des forces de l'ordre chez La France insoumise et chez une partie de l'ultragauche. Les black blocs s'attaquent de manière privilégiée aux forces de l'ordre donc, il est évident qu'il y a une sorte de capillarité, de passerelle entre tous ces mondes", a-t-il observé. "Je ne sais même pas d'ailleurs si c'est un calcul électoral, je pense ça fait partie de leur ADN", a-t-il conclu.

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