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Hausse des plaintes pour discrimination et des enquêtes en protection de la jeunesse au Québec

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En 2024-2025, les plaintes pour discrimination, harcèlement ou exploitation ont augmenté de 25 % au Québec, et les demandes d’enquêtes en protection de la jeunesse ont connu une hausse de 39 %.

Le bilan annuel de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), publié mercredi, fait état d’une hausse générale des plaintes reçues entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025. Au cours de cette période, la Commission a reçu 2938 plaintes ou dénonciations, soit 25 % de plus que l’année précédente et 41 % de plus par rapport à 2022-2023.

Le rapport révèle également que la Commission a reçu 1053 demandes d’enquête en matière de protection de la jeunesse. Ce nombre est en constante augmentation : 39 % de plus que l’année précédente et 127 % de plus qu’en 2022-2023.

Sur la même période, la CDPDJ a ouvert 948 enquêtes. Parmi celles-ci, 47 % étaient liées à un motif de handicap et 22 % à un motif de « race », couleur, origine ethnique ou nationale. Il est important de noter que les dossiers d’enquête ouverts ne sont pas nécessairement des plaintes reçues dans la même année de référence.

Les personnes âgées et handicapées davantage touchées

Dans les quatre dernières années, les plaintes en lien avec l’exploitation des personnes âgées ou handicapées ont connu une hausse de 184 %. En 2024-2025, la Commission a reçu 531 demandes pour ces cas de figure, soit 22 % de plus que l’année précédente.

Stéphanie Gareau, présidente par intérim et vice-présidente responsable du mandat jeunesse de la Commission, considère, d’une part, que ce phénomène est positif, car « ça veut dire qu’il y a une hausse de préoccupation et de sensibilisation » dans la société envers les personnes âgées et handicapées. Toutefois, « évidemment que ça demeure inquiétant qu’autant de situations soient portées à notre attention », soutient-elle, en entrevue avec Le Devoir.

Elle précise également que la Commission remarque davantage de plaintes et de dénonciations « combinées de l’exploitation financière et de l’exploitation psychologique ». « Ce que ça nous dit, c’est que nos personnes âgées sont plus vulnérables », conclut-elle.

Inquiétudes

Malgré cette hausse générale des plaintes, la CDPDJ est parvenue à diminuer ses délais de traitement, passant de 8,3 mois à 6,9 mois.

« Pour diminuer nos délais, nous avons révisé nos manières de traiter les dossiers. Nous sommes très fiers de l’impact du travail réalisé sur notre capacité à répondre plus rapidement aux citoyennes et citoyens qui font appel à nous », affirme Mme Gareau.

Toutefois, elle s’inquiète de ne pas pouvoir soutenir ce rythme pour l’année en cours. « On comprend la réalité budgétaire à laquelle on est tous confrontés et le fait qu’on a un rôle à jouer pour atteindre des objectifs fixés d’équilibre budgétaire », soutient-elle. Toutefois, « le fait qu’on ait un gel de recrutement et une diminution de nos ressources, c’est sûr que ça a un impact sur la réalisation de notre mission ».

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