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Les effectifs en TI au gouvernement en baisse, selon un syndicat

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Le recours à la sous-traitance pour des mandats en technologies de l’information (TI) a bondi dans l’appareil gouvernemental au Québec, pendant que l’expertise à l’interne subit des pertes d’effectifs, même au sein du ministère de la Cybersécurité et du Numérique (MCN).

C’est ce que le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SPFQ) a mis de l’avant jeudi matin devant la commission Gallant chargée d’enquêter sur le fiasco SAAQclic.

Selon les chiffres présentés par l’organisation syndicale, la valeur des contrats de service en TI dans l’État québécois s’élevait à 1,3 milliard de dollars en 2018-2019, contre 2,1 milliards de dollars en 2023-2024.

En parallèle, le personnel en informatique représenté par le SFPQ dans la fonction publique a reculé de 8,8 % entre septembre 2024 et septembre 2025. Au MCN, la baisse est de 1,8 %, tandis qu’à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), elle est d’environ 5 % pour la même période, selon le syndicat.

Ce dernier expose aussi qu’au sein du personnel technique et de bureau, la proportion de postes occupés par des ressources externes en TI représente autour de 78 % dans la fonction publique québécoise. Ce pourcentage grimpe à 86 % au MCN seulement.

Le président du SFPQ, Christian Daigle, a dénoncé cette situation. D’un côté, le gouvernement peut affirmer réduire les budgets des ministères avec la baisse d’effectifs, mais, de l’autre, « par la porte d’en arrière », il octroie davantage de contrats en sous-traitance, puisque le personnel à l’interne n’est plus suffisant pour effectuer les travaux, selon lui.

« Pour nous, ça pose problème et ça amène des coûts supplémentaires de dépenses pour l’ensemble des contribuables du Québec », a dit M. Daigle devant la commission d’enquête.

À ses côtés, le président du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec, Guillaume Bouvrette, a aussi déploré la dépendance à la sous-traitance au gouvernement.

MM. Bouvrette et Daigle ont précisé être en accord avec le recours à la sous-traitance, mais seulement pour des besoins ponctuels ou une expertise de pointe absente à l’interne.

« Le recours à la sous-traitance est beaucoup trop large présentement », a soutenu M. Bouvrette.

« Le ministère de la Cybersécurité et du Numérique devait nous rendre moins dépendants à la sous-traitance, mais ce n’est pas le cas malheureusement. On voit que la hausse des coûts continue après 2021, l’année de création du (MCN), a mentionné pour sa part M. Daigle. On voit directement l’impact du manque d’effectifs. »

Une réforme de la loi sur le lobbyisme nécessaire

Le commissaire au lobbyisme du Québec, Me Jean-François Routhier, a appelé, pour sa part, à une réforme de la Loi sur la transparence et l’éthique en matière de lobbyisme.

Lobbyisme Québec a analysé les inscriptions publiées au registre des lobbyistes par les principales entreprises qui ont décroché des contrats dans le cadre du programme informatique de la SAAQ, nommé CASA (Carrefour des services d’affaires), et comprenant le projet SAAQclic.

Entre 2013 et 2025, aucune inscription « n’a visé nommément ou spécifiquement » le projet CASA. « De plus, les inscriptions sont toutes génériques et imprécises », visant diverses institutions publiques et de nombreux types de contrats en TI », a indiqué Me Routhier, jeudi après-midi.

Cette situation soulève un manque de transparence, et fait en sorte qu’il devient « impossible » pour un citoyen, notamment, de comprendre la portée des activités de lobbyisme et de faire un lien direct avec le projet CASA, estime-t-il.

Aux yeux de Me Routhier, cela montre les limites de la loi en matière de lobbyisme.

« L’une des recommandations et l’un des constats qu’on fait est que la loi actuelle ne nous permet pas d’aller assez loin et de faire des exigences, notamment de savoir : est-ce que les communications ont été accomplies ou pas ? […] Qui avez-vous rencontré et dans quel objectif ? » a-t-il soutenu.

Ces exigences sont nécessaires pour permettre, entre autres, aux citoyens d’exercer leur droit à l’information afin de « poser des questions et lever des drapeaux », a expliqué Me Routhier.

Prolongation pour le dépôt du rapport

Le gouvernement Legault a accepté pour une deuxième fois de repousser la date à laquelle la commission Gallant devra remettre son rapport et ses recommandations.

En vertu de ce nouveau report, annoncé jeudi matin, la commission aura jusqu’au 13 février 2026 pour terminer ses travaux.

Dans un bref communiqué, le cabinet du ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, n’a pas fourni d’explications pour ce nouveau report.

Le commissaire Denis Gallant devait à l’origine remettre son rapport final au plus tard le 30 septembre. En juin, le gouvernement avait repoussé cette date butoir jusqu’au 15 décembre.

Après avoir entendu des politiciens et des employés, actuels ou anciens, de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), la commission Gallant écoute cette semaine le témoignage d’experts.

Les audiences publiques doivent se terminer vendredi.

Rappelons que le virage numérique raté de la SAAQ devrait coûter aux contribuables au moins 1,1 milliard de dollars d’ici 2027, soit 500 millions de dollars de plus que prévu, selon les calculs du Vérificateur général du Québec.

Lorsqu’il avait déclenché la commission d’enquête sur SAAQclic, en mars dernier, le premier ministre François Legault s’était fait un point d’honneur de mentionner que les conclusions du juge Gallant seraient rendues publiques avant les élections d’octobre 2026.

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