Le parcours parlementaire n’est pas fini. Il y a aura le Sénat, où la majorité rétablira notamment la réforme des retraites qu’Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu ont bradée et tentera d’atténuer la folie fiscale qui s’est emparée de l’Assemblée. Il y aura les commissions mixtes paritaires puis, peut-être une loi spéciale sur le budget et des ordonnances sur celui de la Sécurité sociale. Le point final n’est pas posé, mais d’ores et déjà les dégâts de cette séquence budgétaire sont colossaux.

Ils le sont pour les caisses de l’État et pour les poches des Français. Qui parle encore de trouver des économies, de renoncer à la facilité des impôts et de réduire les déficits publics ? Chacun compte sur la résilience des contribuables, la patience des instances européennes et la bienveillance des marchés. Plus violents seront pourtant ces trois réveils.

De ceux qui voulaient aller jusqu’à l’abrogation de la réforme Borne, à ceux qui la jugeaient insuffisante, tous s’accordent à dire que l’heure…