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CONTRE-POINT - Si sa détermination est forte, le chef du gouvernement ne peut pas avancer sans la garantie d’une majorité en faveur de la proportionnelle.
La proportionnelle de François Bayrou va-t-elle provoquer le départ de Bruno Retailleau du gouvernement, comme celle de François Mitterrand avait entraîné la démission de Michel Rocard ? On n’en est pas encore là. En prévenant qu’il ne portera pas un tel projet, le ministre de l’Intérieur n’annonce pas une rupture, il commence un bras de fer.
Sur le fond, la position des deux hommes est diamétralement opposée. Là où le premier ministre fait de la proportionnelle la condition nécessaire à toute renaissance d’une vie politique menacée de sclérose, le numéro cinq du gouvernement y voit le dernier clou dans le cercueil d’une Ve République déjà bien cabossée. Chacun est ici en cohérence avec sa tradition : les centristes ont toujours crû au bien-fondé des coalitions, et la droite de filiation gaulliste a toujours défendu le fait majoritaire. Rien ne dit cependant que la bataille ira jusqu’au bout.
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