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CHRONIQUE - Dans un récit exceptionnel, la romancière remet au goût du jour le trip hindou des années 1960.
Et moi qui prenais Cécile Guilbert pour une romancière cartésienne, une essayiste à l’érudition classique, une jurée rationnelle du Renaudot chez Drouant ! Née à Pau, je croyais cette Béarnaise aussi raisonnable en littérature que François Bayrou sur la dépense publique française. Quand un écrivain a débuté par un traité sur le duc de Saint-Simon, on ne l’imagine pas en sari orange avec des cymbales en train de chanter « Hare Krishna » pieds nus au bord du Gange. Et pourtant. Voici que Cécile Guilbert crée la stupéfaction en révélant sa conversion à la spiritualité indienne. En elle sommeillait une disciple de Sri Adwayananda, le grand maître yogi. Lors d’un voyage dans un ashram du Kerala, elle fut frappée par son regard « surgi d’un autre monde ». Soudain, la femme qui tapait de la coke avec Ellis et McInerney à New York dans les années 1980 s’est prosternée, « corps aplati au sol de tout son long comme une crêpe ». Riant et pleurant de joie.
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