BUENOS AIRES – 06 mai 2024 –

Le réseau social X a agi après qu’une fausse vidéo, impliquant l’ancien président argentin Mauricio Macri, ait été diffusée. Celle-ci a motivé la suspension du compte @MileieMerador, connu pour diffuser du contenu pro-gouvernemental. L’entourage de Macri a démenti le clip, estimant qu’il s’agissait d’une manipulation. Cette action soulève des questions importantes sur la propagation de la désinformation en période électorale et sur le rôle de la plateforme X. Pour en savoir plus, suivez notre couverture des prochains développements.

Le réseau social X (anciennement Twitter) a suspendu le compte utilisateur @MileieMerador, figure importante de l’écosystème libertarien sur les réseaux, suite à la diffusion d’une fausse vidéo de l’ancien président Mauricio Macri. Dans cette vidéo, il appelait apparemment à voter pour Manuel Adorni lors des élections de Buenos Aires le week-end dernier.Le clip, qui a rapidement atteint des milliers de vues, a été démenti par l’entourage de Macri, qui a qualifié le contenu de « montage grossier et intentionnellement trompeur ».La voix et l’image de l’ancien président ont été manipulées pour simuler un message de soutien qui n’a jamais existé.

Le compte @MileieMerador, suivi par plus de 100 000 personnes, était connu pour diffuser du contenu viral en faveur du président Javier Milei et de ses collaborateurs. Il a été identifié comme l’un des principaux vecteurs de diffusion du faux matériel. Plusieurs utilisateurs ont signalé la publication pour désinformation, ce qui aurait motivé l’intervention de la plateforme.

X n’a pas encore publié de déclaration officielle, mais des sources proches de l’entreprise ont indiqué que la suspension était due à des « violations répétées des politiques d’intégrité civique et électorale ».

Le porte-parole présidentiel, Manuel Adorni, n’a pas fait de déclaration à ce sujet. Des captures d’écran circulant sur les réseaux sociaux suggèrent une interaction antérieure avec le compte suspendu, alimentant les spéculations sur une possible coordination de contenu.

Cet incident souligne l’inquiétude croissante concernant la diffusion de fausses informations dans le contexte électoral argentin, en particulier via les plateformes numériques.

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