Alors que le président américain avait annoncé, le 16 octobre, une rencontre avec le président russe à Budapest « dans les deux prochaines semaines », des responsables américains et le porte-parole du Kremlin ont laissé entendre qu’elle n’était plus à l’ordre du jour.

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Des poupées russes à l’effigie des présidents russe et américain, sur l’étal d’un marché de Moscou, le 21 octobre 2025. - OLESYA KURPYAYEVA/AFP Des poupées russes à l’effigie des présidents russe et américain, sur l’étal d’un marché de Moscou, le 21 octobre 2025. OLESYA KURPYAYEVA/AFP

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La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine à Budapest n’est plus à l’ordre du jour à court terme

Alors que Donald Trump avait annoncé, le 16 octobre, une rencontre avec Vladimir Poutine, à Budapest, en Hongrie, « dans les deux prochaines semaines », « il n’est pas prévu que le président Trump rencontre le président Poutine dans un avenir proche », a déclaré un responsable sous le couvert de l’anonymat, à l’Agence France-Presse.

Un haut responsable américain a également fait savoir à l’agence de presse américaine Associated Press (AP) que ce projet était suspendu pour le moment. Cela fait suite à l’appel téléphonique entre le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, et le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, hier, écrit AP.

Ce matin, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait déjà éloigné la perspective d’une concrétisation rapide du sommet, soulignant qu’« aucun délai précis » n’était fixé pour cette rencontre.

De son côté, Sergueï Lavrov s’est plaint du fait que Donald Trump a, de nouveau, exigé un cessez-le-feu, rapportent TASS et le Washington Post. Selon le ministre des affaires étrangères russe, une telle demande est contraire à ce que les deux dirigeants avaient convenu à Anchorage, en Alaska, cet été, lors de la visite de Vladimir Poutine.

Plus tôt, mardi, plusieurs pays européens et l’Ukraine avaient déclaré soutenir « fermement la position du président Trump selon laquelle les combats doivent cesser immédiatement » et affirmé « que la ligne de contact actuelle doit servir de base pour les négociations ».

Cent huit combats entre Russes et Ukrainiens depuis ce matin, selon l’armée ukrainienne

L’état-major de l’armée ukrainienne a annoncé, cet après-midi, avoir comptabilisé 108 combats l’opposant aux forces russes depuis le début de la journée de mardi.

Ces affrontements sont toujours très nombreux dans la région de Pokrovsk (📍), dans l’oblast de Donetsk, dans l’est du pays, où les Russes ont attaqué à 45 reprises, selon l’armée ukrainienne.

L’état-major ukrainien rapporte également avoir recensé une offensive russe sur le front nord, au nord de Soumy (📍), et avoir essuyé quelques frappes aériennes et 76 tirs d’obus dans la région, située près de l’oblast russe de Koursk. Sur un autre front, au nord-est de Kharkiv (📍), les forces ukrainiennes disent avoir subi et repoussé sept tentatives d’avancées russes et qu’une huitième est toujours en cours. L’armée ukrainienne fait également état de plusieurs attaques russes dans l’est du pays, en direction de Kostiantynivka (📍), de Lyman (📍), de Sloviansk (📍) et de Koupiansk (📍).

Près de l’oblast de Dnipropetrovsk, au sud-ouest de Pokrovsk, l’état-major de l’armée ukrainienne écrit que l’armée russe a essayé d’avancer à six reprises, dans la direction d’Oleksandrohrad (📍).

Dans le Sud, les Ukrainiens disent avoir repoussé une attaque russe près de Poltavka, en direction de Houliaïpole (📍), et cinq autres en direction d’Orikhiv (📍).

En Ukraine, les « points d’invincibilité », structures amovibles pour faire face aux coupures d’électricité

Face aux bombardements russes visant les infrastructures énergétiques, les autorités ukrainiennes ont lancé, en novembre 2022, le projet des « points d’invincibilité ». Ces lieux, installés dans tout le pays, offrent aux civils un refuge temporaire doté de chauffage, d’électricité, d’eau, d’une connexion mobile et Internet, ainsi que d’espaces de repos et de trousses de premiers secours.

Conçus à l’origine comme de simples points de chauffage, ces abris ont été renforcés à la veille des frappes massives du 23 novembre 2022 : environ 4 800 sites ont alors été équipés de générateurs, sur les 17 000 points prévus. Les points d’invincibilité sont depuis devenus un symbole de résilience dans une Ukraine soumise à la guerre et aux coupures répétées d’électricité.

Un point d’invincibilité, lors d’une coupure d’électricité due à une attaque de drone russe, à Tchernihiv, en Ukraine, le 21 octobre 2025. Un point d’invincibilité, lors d’une coupure d’électricité due à une attaque de drone russe, à Tchernihiv, en Ukraine, le 21 octobre 2025.
Un point d’invincibilité lors d’une coupure d’électricité due à une attaque de drone russe, à Tchernihiv, en Ukraine, le 21 octobre 2025. Un point d’invincibilité lors d’une coupure d’électricité due à une attaque de drone russe, à Tchernihiv, en Ukraine, le 21 octobre 2025.
Centre de chargement de téléphones portables, dans un point d’invincibilité, lors d’une coupure d’électricité due à une attaque de drone russe, à Tchernihiv (Ukraine), le 21 octobre 2025. Centre de chargement de téléphones portables, dans un point d’invincibilité, lors d’une coupure d’électricité due à une attaque de drone russe, à Tchernihiv (Ukraine), le 21 octobre 2025.
Des enfants boivent du thé devant un point d’invincibilité, lors d’une coupure d’électricité due à une attaque de drone russe, à Tchernihiv, en Ukraine, le 21 octobre 2025. Des enfants boivent du thé devant un point d’invincibilité, lors d’une coupure d’électricité due à une attaque de drone russe, à Tchernihiv, en Ukraine, le 21 octobre 2025.

Quatre personnes tuées à Novhorod-Siversky, dans des attaques de drones russes, annonce la police ukrainienne

Deux femmes et deux hommes ont été tués, à la suite d’attaques de drones russes contre la ville de Novhorod-Siversky, dans l’oblast de Tchernihiv, dans le nord de l’Ukraine, a annoncé le chef de la police nationale dans l’oblast, au média ukrainien Suspilne. Ivan Ishchenko a également fait savoir que quatre personnes, dont une enfant de 10 ans, ont été blessées

La ville de Tchernihiv et une partie de l’oblast du même nom étaient privées d’électricité et parfois d’eau courante, mardi, après des frappes russes, avait fait savoir, plus tôt, le gouverneur, Viatcheslav Tchaouss.

D’importantes coupures d’électricité dans le Nord après de nouvelles frappes russes

Des habitants réfugiés sous une tente de fortune, lors d’une coupure d’électricité à la suite d’une attaque de drone russe, à Tchernihiv (Ukraine), le 21 octobre 2025. Des habitants réfugiés sous une tente de fortune, lors d’une coupure d’électricité à la suite d’une attaque de drone russe, à Tchernihiv (Ukraine), le 21 octobre 2025.

La ville de Tchernihiv et une partie de la région du même nom, dans le nord de l’Ukraine, étaient privées d’électricité et parfois d’eau du robinet, mardi, après des frappes russes, a fait savoir le gouverneur de la région, Viatcheslav Tchaouss, sur Telegram.

Si les opérateurs mettent tout en œuvre pour un retour à la normale le plus rapidement possible, « dans certains secteurs les travaux de réparation sont impossibles en raison de la menace de nouvelles attaques », a-t-il souligné. La Russie a récemment intensifié ses frappes sur le réseau énergétique ukrainien à l’approche de l’hiver. Cela a contraint les autorités ukrainiennes à réduire la consommation et à imposer dans de nombreux endroits des coupures d’électricité d’urgence afin de préserver le réseau.

La semaine dernière, la compagnie gazière ukrainienne Naftogaz avait aussi indiqué que plus de la moitié de ses capacités de production ont été détruites, les frappes russes du 3 octobre dernier ayant probablement constitué « l’attaque la plus massive de l’histoire sur les infrastructures gazières ».

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Le point sur la situation, mardi 21 octobre en début d’après-midi

  • La Russie éloigne la perspective d’une concrétisation rapide du futur sommet Poutine-Trump. « La partie américaine comme la partie russe ont déclaré que cela pourrait demander du temps », a rappelé Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, en insistant sur la nécessité de « préparatifs sérieux ».
  • La ligne de front entre Russes et Ukrainiens doit servir de « base » aux négociations de paix, selon Volodymyr Zelensky et certains dirigeants européens. « Nous soutenons fermement la position du président Trump selon laquelle les combats doivent cesser immédiatement, et que la ligne de front actuelle doit servir de base pour les négociations », écrivent dans un communiqué conjoint Volodymyr Zelensky et certains dirigeants européens, parmi lesquels ceux de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne.
  • Des concessions territoriales ne peuvent être « négociées que par le président Zelensky », selon Emmanuel Macron qui assure que les Européens ont « finalisé des [propositions] de garanties de sécurité dans le cadre de la « coalition des volontaires »  qui se réunira vendredi. « Nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force », ajoutent-ils, s’engageant également à maintenir leur soutien à l’Ukraine afin qu’elle reste « dans la position la plus forte possible, avant, pendant et après tout cessez-le-feu ».
  • Les drones non identifiés survolant les bases militaires britanniques pourront être abattus, dans un contexte de multiplication de survols suspects ces dernières semaines en Europe, a annoncé le ministre de la défense, John Healey. Cette annonce survient après des survols de drones en Pologne, au Danemark et en Allemagne, où l’aéroport de Munich a été paralysé pendant quarante-huit heures. Ces violations de l’espace aérien européen ont été imputées à des drones russes.
  • La mobilisation des avoirs russes pour l’Ukraine recueille un « large soutien » dans l’UE, d’après la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas. L’objectif est de mobiliser les avoirs russes gelés pour accorder à l’Ukraine un prêt de 140 milliards d’euros.

Futur sommet Poutine-Trump : la Russie éloigne la perspective d’une concrétisation rapide

« Ni le président [russe, Vladimir] Poutine, ni le président [américain, Donald] Trump, n’ont annoncé de délai précis », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, quant à une rencontre entre les deux dirigeants. « La partie américaine, comme la partie russe ont déclaré que cela pourrait demander du temps », a rappelé M. Peskov, en insistant sur la nécessité des « préparatifs sérieux ».

Moscou a également jugé « prématuré » d’envisager un calendrier pour la rencontre entre le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et son homologue américain, Marco Rubio – qui se sont appelés hier –, censée ouvrir la voie au prochain sommet Poutine-Trump envisagé à Budapest. « Ni avant ni pendant l’appel téléphonique d’hier, la question de la rencontre n’a été spécifiquement soulevée », a communiqué le vice-ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse officielles russes, dont TASS.

Le 16 octobre, ce sommet à Budapest a été pour la première fois évoqué entre Vladimir Poutine et Donald Trump. En rendant compte de son échange « très productif » ce jour-là avec son homologue russe, Donald Trump avait fait savoir que le sommet aurait lieu « dans les deux prochaines semaines », soit avant le mois de novembre. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est déclaré prêt à s’y joindre s’il y était invité.

Après leur rencontre en Alaska en août, qui n’avait débouché sur rien de concret, celle-ci serait la deuxième destinée à trouver une issue à la guerre en Ukraine, déclenchée par la Russie début 2022.

Des concessions territoriales ne peuvent être « négociées que par le président Zelensky », selon Emmanuel Macron

En conférence de presse avec le premier ministre slovène, Robert Golob, Emmanuel Macron déclare que les « négociations territoriales ne peuvent être négociées que par le président Zelensky », tandis que les Européens ont « finalisé des [propositions] de garanties de sécurité dans le cadre de la “coalition des volontaires” » qui se réunira vendredi.

Aussi, le chef de l’Etat a tenté de rassurer : « Tant qu’il y a la guerre, [il y a] le soutien à l’Ukraine, militaire, capacitaire et financier. C’est ce que l’Europe fait [et] continue à faire », avant de mettre en cause la volonté russe de mettre fin à la guerre par un cessez-le-feu ou la paix : « Depuis mars, le président Zelensky a marqué officiellement sa volonté de signer un accord de paix, je constate que, de manière réitérée, c’est la Russie qui n’est jamais à ce rendez-vous. »

La ligne de front entre Russes et Ukrainiens doit servir de « base » aux négociations de paix, selon Volodymyr Zelensky et certains dirigeants européens

« Nous soutenons fermement la position du président Trump selon laquelle les combats doivent cesser immédiatement, et que la ligne de contact actuelle doit servir de base pour les négociations », écrivent dans un communiqué conjoint Volodymyr Zelensky et certains dirigeants européens, parmi lesquels ceux de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne.

« Nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force », ajoutent toutefois ces dirigeants, qui s’engagent également à maintenir leur soutien à l’Ukraine afin qu’elle reste « dans la position la plus forte possible, avant, pendant et après tout cessez-le-feu ».

Le président américain, Donald Trump, doit rencontrer bientôt son homologue russe, Vladimir Poutine, à Budapest, alors que les dirigeants européens redoutent un accord qui se ferait au détriment de l’Ukraine et de la sécurité en Europe. Ils ne cessent d’appeler à renforcer la pression sur Moscou, y compris de la part de Washington, où le président américain a jusqu’à présent refusé de prendre des sanctions contre la Russie.

Les dirigeants européens doivent se retrouver jeudi à Bruxelles, à l’exception du premier ministre britannique, Keir Starmer, pour un sommet européen au cours duquel ils espèrent se mettre d’accord au sujet d’un soutien financier pérenne à l’Ukraine. Une réunion de la « coalition des volontaires », qui rassemble les soutiens de Kiev, est également prévue vendredi.

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L’Ukraine attaquée par près de 100 drones durant la nuit

pendant la nuit de lundi à mardi, les Russes ont lancé 98 drones, dont environ 70 étaient des Shahed, selon l’armée de l’air ukrainienne. Cinquante-huit ont été détruits, fait savoir cette source, qui ajoute que la Russie a également déployé deux missiles balistiques Iskander-M/KN-23 et quatre missiles guidés S-300. « Des impacts de missiles et de 37 drones d’attaque ont été enregistrés à dix endroits, ainsi que la chute de débris à deux endroits. »

Le nord de l’oblast de Tchernihiv privé d’électricité à la suite d’une nouvelle attaque russe, selon les autorités locales

« La partie nord de l’oblast de Tchernihiv est privée d’électricité », a annoncé lundi la compagnie locale d’énergie Tchernihivoblenergo sur Telegram, rapportant une « nouvelle attaque contre le système énergétique de l’oblast ». De son côté, l’administration régionale de l’oblast a aussi signalé un « impact de drone ennemi sur une installation énergétique dans l’une des communautés » et affirmé que « des dommages [avaient] été constatés sur des infrastructures critiques ».

L’armée de l’air ukrainienne avait précédemment signalé des lancements de drones russes vers l’oblast de Tchernihiv.

Dimanche soir, plus de 55 000 foyers avaient déjà été privés d’électricité à la suite d’un bombardement russe qui a touché un site de production d’énergie de Korioukivka (🚩).

Les drones survolant les bases militaires britanniques pourront être abattus

Le gouvernement britannique va permettre aux forces armées d’abattre des drones non identifiés survolant des bases militaires, dans un contexte de multiplication de survols suspects ces dernières semaines en Europe, a annoncé le ministre de la défense, John Healey. Cette annonce survient après des survols de drones en Pologne, au Danemark et en Allemagne, où l’aéroport de Munich a été paralysé pendant quarante-huit heures. Ces violations de l’espace aérien européen ont été imputées à des drones russes.

La mobilisation des avoirs russes pour l’Ukraine recueille un « large soutien » dans l’UE

La haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, a déclaré qu’il y avait un « large soutien » au sein de l’UE à la proposition de mobiliser les avoirs russes gelés, pour accorder à l’Ukraine un prêt de 140 milliards d’euros.

Les dirigeants de l’UE doivent discuter de ce « prêt de réparation » en faveur de Kiev lors d’un sommet à Bruxelles jeudi, et les responsables de la Commission européenne espèrent qu’ils donneront l’accord pour l’élaboration d’une proposition juridique plus détaillée. « Le prêt de réparation peut envoyer un message très puissant à Moscou », en montrant à la Russie qu’elle ne pourra pas épuiser financièrement l’Europe, a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne. En amont du sommet, la Commission cherche à surmonter les réticences de la Belgique, où la plupart de ces avoirs sont conservés au sein de l’établissement financier Euroclear.

Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a déclaré que le prêt pourrait maintenir l’Ukraine à flot et financer sa lutte contre Moscou pour les trois prochaines années. Après un lobbying de Paris, la Commission a proposé que la majeure partie d’un tel prêt à l’Ukraine soit utilisée pour acheter des armes européennes.

Emmanuel Macron considère qu’Ukrainiens et Européens doivent participer aux discussions russo-américaines sur la fin de la guerre

Le premier ministre croate, Andrej Plenkovic, le président français, Emmanuel Macron, et le premier ministre slovène, Robert Golob, lors du sommet des dirigeants MED9 à Portoroz (Slovénie), le 20 octobre 2025. Le premier ministre croate, Andrej Plenkovic, le président français, Emmanuel Macron, et le premier ministre slovène, Robert Golob, lors du sommet des dirigeants MED9 à Portoroz (Slovénie), le 20 octobre 2025.

Alors que Donald Trump et Vladimir Poutine souhaitent se rencontrer prochainement à Budapest, le chef de l’Etat estime que les Ukrainiens et les Européens « devraient être autour de la table ». « La paix qui peut exister, c’est une paix robuste, durable, qui permet de répondre aux exigences du droit international et qui crée les conditions de sa stabilité. Nulle autre n’existe, les Européens ont toujours été clairs sur ce sujet », a déclaré Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet des pays méditerranéens de l’Union européenne à Portoroz, en Slovénie.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a assuré être prêt à se joindre à la rencontre prévue prochainement à Budapest, s’il recevait une invitation en ce sens. « S’il s’agit d’une invitation sous la forme d’une rencontre à trois, ou comme on l’appelle, d’une diplomatie itinérante, où le président Trump rencontre Poutine et où le président Trump me rencontre, alors, sous une forme ou une autre, nous nous mettrons d’accord », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, estimant que Budapest n’était pas « le meilleur lieu pour cette réunion ».

Sergueï Lavrov et Marco Rubio ont échangé sur les modalités du prochain sommet Poutine-Trump, annonce Moscou

Le Kremlin salue « une discussion [téléphonique] constructive sur des mesures concrètes possibles » entre les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et Marco Rubio, concernant les modalités d’une prochaine rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui se sont appelés jeudi afin de convenir d’un sommet à Budapest.

Le lendemain, vendredi, le président américain avait reçu Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche et l’avait pressé de cesser les hostilités tout en restant sourd à ses demandes de soutien militaire renforcé.

Mettre la pression sur l’Ukraine n’est « pas la bonne approche » pour stopper l’agression russe

Mettre la pression sur Kiev pour faire cesser l’« agression » russe en Ukraine « n’est pas la bonne approche, non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour la sécurité européenne et mondiale, car si l’agression porte ses fruits, cela incite à la reproduire ailleurs », a affirmé lundi à Luxembourg la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, à l’issue d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne.

Dans l’oblast de Donetsk, en Ukraine occupée, les images d’un week-end dans un « camp militaire patriotique » russe

Au cœur du conflit russo-ukrainien, des adolescents participent à une formation dans un camp militaire dit « patriotique » installé dans l’oblast de Donetsk, territoire ukrainien occupé par la Russie. Ces programmes, soutenus par les autorités locales prorusses, visent officiellement à inculquer « les valeurs du patriotisme » et à initier les jeunes aux rudiments du maniement des armes.

La scène, captée le 18 octobre 2025 par le photographe Alexander Ermochenko pour l’agence Reuters, illustre la militarisation croissante de la jeunesse dans les zones sous contrôle russe, alors que la guerre entre Moscou et Kiev se poursuit sans perspective immédiate d’apaisement.

Dans l’oblast de Donetsk (Ukraine), le 18 octobre 2025. Dans l’oblast de Donetsk (Ukraine), le 18 octobre 2025.
Dans l’oblast de Donetsk (Ukraine), le 18 octobre 2025. Dans l’oblast de Donetsk (Ukraine), le 18 octobre 2025.
Dans l’oblast de Donetsk (Ukraine), le 18 octobre 2025. Dans l’oblast de Donetsk (Ukraine), le 18 octobre 2025.
Dans l’oblast de Donetsk (Ukraine), le 18 octobre 2025. Dans l’oblast de Donetsk (Ukraine), le 18 octobre 2025.
Dans l’oblast de Donetsk (Ukraine), le 18 octobre 2025. Dans l’oblast de Donetsk (Ukraine), le 18 octobre 2025.

Un « prêt de réparation » permettra à l’Ukraine de se doter d’armes pendant trois ans, selon Paris

Des prêts garantis par des avoirs russes gelés aideront l’Ukraine à acheter des armes pendant au moins trois ans, selon Jean-Noël Barrot. La Commission européenne prévoit d’approuver ce « prêt de réparations » d’ici à fin 2025. « Nous allons, dans les prochaines semaines, donner à l’Ukraine les moyens de se défendre pendant au moins trois ans, grâce à un prêt que la Commission européenne va consentir à l’Ukraine et qui sera remboursé le moment venu grâce aux réparations que la Russie versera à l’Ukraine. Un prêt qui permettra à l’Ukraine de se doter d’armes pour se défendre et notamment, bien évidemment, d’armes européennes », a déclaré le ministre des affaires étrangères français.

L’armée russe augmente la portée de ses bombes planantes, menaçant les territoires ukrainiens autrefois sûrs

Pour la première fois depuis le début de la guerre, la Russie a frappé l’oblast ukrainien de Poltava avec une bombe aérienne guidée KAB, montrant que Moscou a étendu la portée de ses armes planantes, menaçant des zones auparavant sûres au cœur de l’Ukraine.

Selon l’armée de l’air ukrainienne et le groupe de surveillance Monitorwar, une « bombe aérienne propulsée par fusée » a été repérée en direction de Poltava lundi, peu avant midi, suivie quelques minutes plus tard par une explosion dans l’oblast de Poltava, soit à au moins 150 kilomètres de la ligne de front près de Kharkiv. le 18 octobre, une bombe KAB était tombée à Lozova dans l’oblast de Kharkiv après avoir volé environ 130 kilomètres.

Selon Monitorwar, ces attaques montrent que des territoires autrefois considérés comme sûrs sont désormais à la portée des bombes russes.

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