Posez votre question à la rédaction :

La Russie a lancé 49 drones et deux missiles contre l’Ukraine dans la nuit de mardi à mercredi

Les forces russes ont attaqué l’Ukraine avec 49 drones de type Shahed et des drones leurres dans la nuit de mardi à mercredi, lancés des régions russes de Koursk, de Primorsko-Akhtarsk et de Shatalovo, rapporte l’armée de l’air ukrainienne. Deux missiles balistiques Iskander-M/KN-23 ont également été tirés depuis la région de Koursk.

En Ukraine, la percée de l’armée russe dans la région de Donetsk provoque l’inquiétude avant le sommet Trump-Poutine

Des petits groupes de saboteurs parviennent à s’infiltrer à travers des lignes de défense ukrainiennes, rendues poreuses par le manque d’effectifs. Le président Volodymyr Zelensky a reconnu une « avancée de 10 kilomètres » d’infanterie à pied, sans blindés.

Vladimir Poutine et Kim Jong-un s’engagent à « renforcer » leur coopération, avant le sommet avec Donald Trump sur l’Ukraine

Le président russe, Vladimir Poutine, et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, se sont engagés à « renforcer la coopération » entre leurs deux pays, lors d’un appel téléphonique rapporté mercredi par l’agence de presse de Pyongyang. Se félicitant de leur partenariat stratégique « dans tous les domaines » signé en 2024, impliquant notamment un pacte de défense mutuelle, les deux leaders ont « confirmé leur volonté de renforcer la coopération dans le futur », selon KCNA.

Cet appel, qui a eu lieu mardi, survient à quelques jours d’un sommet prévu le 15 août entre M. Poutine et le président américain, Donald Trump, en Alaska, pour y évoquer une solution à la guerre en Ukraine. Vladimir Poutine a d’ailleurs « partagé des informations avec Kim Jong-un dans le contexte des discussions à venir » avec M. Trump, selon un communiqué du Kremlin.

Les relations entre Moscou et Pyongyang se sont considérablement développées depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022. La Corée du Nord a activement participé au conflit en fournissant des milliers de soldats à son allié, en plus d’armes et de munitions.

« Une fausse paix plutôt qu’une paix authentique ne durera pas longtemps et ne fera qu’encourager la Russie à s’emparer d’encore plus de territoires », estiment Recep Tayyip Erdogan et Volodymyr Zelensky

Recep Tayyip Erdogan, le président turc, et Volodymyr Zelensky se sont accordés pour déclarer l’importance d’une paix durable et de la prise en compte des intérêts de l’Ukraine : « Le président Erdogan a clairement déclaré que toute négociation sans l’Ukraine n’apportera pas une paix durable. (…). Une fausse paix plutôt qu’une paix authentique ne durera pas longtemps et ne fera qu’encourager la Russie à s’emparer d’encore plus de territoires », a déclaré M. Zelensky lors d’un entretien téléphonique avec M. Erdogan.

Bonjour,

La Lituanie organise les exercices militaires Arsus Vilkas 2025 (« Loup féroce 2025 ») entre le 11 et le 22 août dans des zones proches de la frontière avec la Biélorussie, a annoncé l’armée lituanienne le 10 août.

Ces exercices interviennent quelques jours après l’arrivée des premiers éléments russes en Biélorussie le 6 août pour préparer les prochaines manœuvres conjointes appelées « Zapad 2025 ». Ces exercices, prévus pour la mi-septembre, comptent parmi les plus importants du calendrier militaire russo-biélorusse. Si le ministère de la défense biélorusse a confirmé la participation de « plus de 13 000 hommes », l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) estime que jusqu’à 150 000 soldats pourraient y participer.

Kiev et l’OTAN ont exprimé leur inquiétude quant au fait que Zapad 2025 pourrait être utilisé comme couverture pour une nouvelle agression. Après Zapad 2021, la Biélorussie et la Russie ont mené l’exercice Union Resolve 2022, qui a précédé et facilité l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par le Kremlin.

Pour Viktor Orban, le premier ministre hongrois, « la Russie a gagné »

A quelques jours de la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue russe, Vladimir Poutine, en Alaska vendredi 15 août, le premier ministre hongrois explique que la Russie a « gagné » la guerre en Ukraine. « Nous parlons comme si la situation était une guerre sans fin, mais ce n’est pas le cas. Les Ukrainiens ont perdu la guerre. La Russie a gagné cette guerre », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec des médias hongrois, rapporte l’agence Reuters.

Il est le seul dirigeant de l’Union européenne à ne pas avoir soutenu une déclaration commune affirmant que l’Ukraine doit décider de son propre avenir. Selon lui, la seule question est de savoir « quand et dans quelles circonstances l’Occident, qui soutient les Ukrainiens, admettra que cela s’est produit et quelles en seront les conséquences ».

Il estime également que l’Europe avait manqué l’occasion de négocier avec Poutine sous l’administration de l’ancien président américain Joe Biden et risque désormais de voir son avenir décidé sans sa participation. « Si vous n’êtes pas à la table des négociations, vous êtes au menu », a-t-il rappelé, précisant qu’il s’opposait en partie à la déclaration commune de l’UE sur l’Ukraine parce qu’elle rendait l’Europe « ridicule et pathétique ».

L’objectif de la rencontre en Alaska est pour Donald Trump « d’avoir une meilleure compréhension de la façon dont nous pouvons mettre fin à cette guerre »

Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche a affirmé, mardi, que l’objectif de la rencontre entre le président américain et son homologue était, pour Donald Trump, « d’avoir une meilleure compréhension de la façon dont nous pouvons mettre fin à cette guerre ». Elle a ajouté que le sommet se tiendrait à Anchorage, la principale ville de l’Alaska, et que le président américain espérait qu’une rencontre trilatérale avec MM. Poutine et Zelensky se tiendrait ensuite pour régler le conflit.

Selon des informations de presse non confirmées, M. Poutine aurait déclaré à M. Trump qu’il souhaitait que l’Ukraine cède la partie de la région de Donetsk que la Russie ne contrôle pas.

Les dirigeants européens et le président ukrainien comptent s’entretenir avec M. Trump mercredi en amont du sommet en Alaska, alors que les capitales européennes craignent que Washington négocie des conditions de paix défavorables à l’Ukraine.

Ce qu’il faut retenir du 12 août à 21 heures

• L’armée russe a effectué mardi une brusque percée sur la ligne de front du Donbass, près de la ville minière de Dobropillia. Des « groupes » de soldats russes ont avancé d’environ 10 kilomètres sur le front, confirme Volodymyr Zelensky, qui s’attend à de nouvelles offensives dans trois secteurs sur le front, « Zaporijia, Pokrovsk et Novopavlivka ». L’état-major ukrainien a annoncé y déployer « des forces et des moyens supplémentaires ».
• Les Ukrainiens doivent pouvoir « décider de leur avenir », déclarent les dirigeants européens dans une déclaration, à trois jours de la rencontre entre le président américain et Vladimir Poutine. « Les Ukrainiens doivent avoir la liberté de décider de leur avenir », ajoutent-ils.
• Viatcheslav Volodine, le président de la Douma se rendra en Corée du Nord jeudi et vendredi « sur invitation de l’Assemblée populaire suprême » nord-coréenne « pour participer aux festivités à l’occasion des 80 ans de la libération de la Corée ».
• En Russie, l’usine stratégique d’hélium d’Orenbourg touchée par des drones ukrainiens. Elle est la seule utilisée à des fins militaires, aéronautiques et spatiales, selon le site Internet de l’usine et plusieurs médias ukrainiens.
• Les usines européennes d’armement se développent à un rythme trois fois supérieur à celui avant la guerre en Ukraine, selon le Financial Times. S’appuyant sur des donnés satellitaires couvrant 150 installations de 37 entreprises, le quotidien économique britannique observe que les zones marquées par des changements sont passées de 790 000 mètres carrés en 2020-2021 à 2,8 millions de mètres carrés en 2024-2025.
• Le soutien des Etats-Unis à l’Ukraine s’est tari au cours des deux derniers mois, relève l’Institut Kiel pour l’économie mondiale (IfW), qui publie l’Ukraine Support Tracker. Pour les mois de mai et juin, l’aide militaire, financière et humanitaire européenne s’élevait à 10,5 milliards d’euros.
• Le New York Times rapporte qu’au moins une dizaine de volontaires étrangers de l’armée ukrainienne ont été tués le 21 juillet lorsqu’un missile russe a frappé le réfectoire d’un camp d’entraînement, près de la ville de Kropyvnytsky, dans le centre de l’Ukraine.
• Le SBU (service de sécurité d’Ukraine) annonce une nouvelle attaque de drones en moins d’une semaine contre un entrepôt de drones kamikazes Shahed au Tatarstan. L’entrepôt est situé dans la localité russe de Kzyl-Ioul au Tatarstan, à 1 300 kilomètres de l’Ukraine. La précédente attaque de drones à longue portée du SBU sur cet objectif avait eu lieu samedi.

Marco Rubio s’est entretenu avec Sergueï Lavrov avant le sommet en Alaska

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio s’est entretenu mardi au téléphone avec son homologue russe Sergueï Lavrov afin de préparer le sommet entre le président Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska vendredi, a indiqué sa porte-parole. « Les deux parties ont confirmé leur engagement à faire de cet événement un succès », a déclaré la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, aux journalistes.

Plus tôt, s’exprimant auprès d’une radio américaine, M. Rubio a assuré que, pour M. Trump, cette rencontre avec M. Poutine « n’est pas une concession ».

Des « groupes » de soldats russes ont avancé d’environ 10 kilomètres sur le front, confirme Volodymyr Zelensky, qui s’attend à de nouvelles offensives

Des « groupes » de soldats russes ont avancé d’environ 10 kilomètres dans certains secteurs du front dans l’est de l’Ukraine, a confirmé mardi le président Volodymyr Zelensky. Ces groupes « n’ont pas d’équipements [lourds], seulement leurs armes dans les mains. Certains ont été détruits, d’autres faits prisonniers. Nous trouverons les autres et les détruirons prochainement », a-t-il assuré à la presse, estimant que ces attaques visaient à créer « le récit » que « la Russie avance et l’Ukraine perd », avant la rencontre prévue entre Vladimir Poutine et Donald Trump.

Il a par ailleurs affirmé que Moscou préparait de « nouvelles opérations offensives » dans trois secteurs sur le front, « Zaporijia, Pokrovsk et Novopavlivka ».

Volodymyr Zelensky exclut tout retrait des forces ukrainiennes du Donbass

Avant le sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump qui fait craindre à Kiev un accord à ses dépens, Volodymyr Zelensky a exclu tout retrait des forces ukrainiennes dans le Donbass pour mettre fin à la guerre avec Moscou. « Nous ne nous retirerons pas du Donbass [qui comprend les régions ukrainiennes de Donetsk et Louhansk] », a déclaré le président ukrainien, estimant que si ce territoire tombait sous le contrôle de Moscou, il servirait ensuite de tremplin au Kremlin pour une « offensive future » contre l’Ukraine.

La venue de Poutine en Alaska est une « victoire » pour le Kremlin, estime Zelensky

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a estimé, mardi, que la venue prévue vendredi de Vladimir Poutine en Alaska, pour y rencontrer son homologue américain, Donald Trump, était une « victoire » pour le Kremlin. « Premièrement, il [Poutine] aura une rencontre sur le territoire américain, ce qui est, je pense, pour lui une victoire personnelle », a déclaré M. Zelensky à la presse, ajoutant que cette rencontre faisait sortir le président russe de son « isolement » et retardait de possibles sanctions américaines.

L’Europe dépense désormais plus que les Etats-Unis pour armer l’Ukraine, selon l’Institut Kiel

Le soutien des Etats-Unis à l’Ukraine s’est tari au cours des deux derniers mois, relève l’Institut Kiel pour l’économie mondiale (IfW), qui publie l’Ukraine Support Tracker. Pour les mois de mai et juin, l’aide militaire, financière et humanitaire européenne s’élevait à 10,5 milliards d’euros.

« Une importante part des armes fournies ne provient plus des stocks, mais directement de l’industrie de défense », note le Kiel Institute. Désormais, les contrats passés par les Européens à l’industrie dépassent les commandes des Etats-Unis, « marquant un net basculement du recours aux arsenaux vers la production industrielle », explique Taro Nishikawa, responsable de l’Ukraine Support Tracker du centre de recherche.

Sur les 10,5 milliards d’euros d’aide alloué à l’Ukraine en mai et juin, l’Allemagne y a consacré 5 milliards d’euros, suivie par la Norvège avec 1,5 milliard et la Belgique avec 1,2 milliard. Les Pays-Bas, le Royaume-Uni et le Danemark ont chacun alloué entre 500 et 600 millions d’euros.

Au moins 4,6 milliards d’euros de l’aide militaire européenne, soit 44 % du total de mai et juin, prennent la forme de contrats d’approvisionnement, passés principalement avec des entreprises de défense basées en Europe, notamment en Ukraine, selon le Kiel Institute.

Depuis l’entrée en fonction de Donald Trump, les Etats-Unis ont notablement réduit l’aide envoyée à l’Ukraine par rapport à l’administration Biden. Mais au mois de mai, les Etats-Unis ont approuvé des exportations d’armes vers l’Ukraine, que Kiev doit financer lui-même. « Je pense que (…) nous en avons fini avec le financement de cette guerre en Ukraine », a déclaré le vice-président américain J.D. Vance dans une interview diffusée dimanche sur la chaîne conservatrice Fox News. « Si les Européens veulent prendre le relais et acheter les armes aux fabricants américains, nous n’y voyons pas d’inconvénient », a-t-il ajouté.

Les Européens, Royaume-Uni compris, ont donné ou alloué à l’Ukraine 80,5 milliards d’euros au total d’aide militaire entre le début de la guerre et fin juin, contre 64,6 milliards pour les Etats-Unis. Selon l’institut, le cumul de l’aide militaire européenne avait dépassé les Etats-Unis au printemps, pour la première fois depuis juin 2022.

Nouvelle attaque de drones ukrainiens contre un terminal de stockage de drones Shahed au Tatarstan

Le SBU (Service de sécurité d’Ukraine) annonce, mardi, une nouvelle attaque de drones en moins d’une semaine contre un entrepôt de drones kamikazes Shahed au Tatarstan. L’entrepôt est situé dans la localité russe de Kzyl-Ioul [🚩] au Tatarstan, à 1 300 kilomètres de l’Ukraine. La précédente attaque de drones à longue portée du SBU sur cet objectif avait eu lieu samedi.

Des vidéos filmées par des habitants locaux confirment les frappes où des foyers d’incendie ont été observés dans les bâtiments.

Dans son communiqué, le SBU explique que « cette nouvelle attaque sur cette installation militaire vise à réduire la capacité de l’ennemi à mener des attaques de terreur contre l’Ukraine. Les opérations contre les entreprises qui fournissent l’armement à la machine de guerre russe continueront ».

Des volontaires étrangers tués en Ukraine par un missile russe, rapporte le « New York Times »

Le New York Times rapporte qu’au moins une dizaine de volontaires étrangers de l’armée ukrainienne ont été tués le 21 juillet lorsqu’un missile russe a frappé le réfectoire d’un camp d’entraînement, près de la ville de Kropyvnytsky, dans le centre de l’Ukraine, dans l’une des attaques les plus meurtrières contre des combattants étrangers.

L’armée ukrainienne, qui ne reconnaît qu’occasionnellement les frappes de missiles sur des sites militaires, a confirmé que l’attaque avait tué et blessé des soldats, mais n’a pas donné de détails.

Trois soldats, dont un témoin de l’attaque, ont décrit une attaque qui a touché de recrues venues notamment des Etats-Unis, de Colombie, de Taïwan, du Danemark. La frappe a également mis le feu à un dépôt de munitions, déclenchant une série d’explosions et projetant des débris et des éclats d’obus alors que les survivants tentaient de porter secours aux blessés.

L’armée russe vise régulièrement les centres d’entraînement et les regroupements de l’armée ukrainienne, comme en mars 2022, à Yavoriv.

Dans un message sur les réseaux sociaux, le 1^er juillet, Oleksandr Syrsky, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, avait interdit la concentration de personnel et de matériel militaire, ainsi que l’hébergement de soldats dans des camps sous tentes dans les centres d’entraînement pour les protéger contre les frappes de missiles russes.

Le 21 mai, une attaque de missile russe a tué 6 soldats ukrainiens et en a blessé plus de dix autres sur un terrain d’entraînement dans l’oblast de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine. Une frappe meurtrière sur Soumy, le 13 avril, avait fait 35 morts et plus de 100 blessés dans la ville. Elle visait « les lieux d’une réunion » militaire, avait expliqué l’armée russe dans un communiqué.

Dans le Washington Post, un soldat ukrainien a raconté qu’il se trouvait dans le sous-sol d’un bâtiment universitaire et devait participer à la cérémonie lorsque les missiles sont tombés et ont fauché des civils. Le gouvernement ukrainien avait approuvé le limogeage de Volodymyr Artioukh, le chef de l’administration militaire régionale de Soumy, accusé de négligence par certains responsables.

Bonjour Jean M.,

Avec peu de doutes, vous faites référence à un article de la BBC paru ce mardi matin.

« Les six travailleurs à qui nous avons parlé ont tous décrit les mêmes journées de travail éprouvantes : réveil à 6 heures du matin et obligation de construire des immeubles de grande hauteur jusqu’à 2 heures du matin le lendemain, avec seulement deux jours de congé par an », écrit le média qui se fait aussi l’écho de l’arrivée d’un homme nord-coréen, Jin, qui « une fois atterri en Extrême-Orient russe, a été chaperonné de l’aéroport à un site de construction par un agent de sécurité nord-coréen qui lui a ordonné de ne parler à personne et de ne rien regarder », avant d’être affecté à la construction d’immeubles d’habitation pendant plus de dix-huit heures par jour.

Le média ajoute qu’en 2024, plus de 10 000 travailleurs ont été envoyés en Russie, selon un responsable des services de renseignement sud-coréens s’exprimant sous couvert d’anonymat à la BBC, ajoutant que davantage encore étaient attendus en 2025. Au total, Pyongyang finirait par envoyer plus de 50 000 travailleurs.

En 2019, Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique, écrivait dans une note que « Depuis 2017, une série de résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU [les résolutions 2371, 2375 et 2397] interdit l’envoi, et à terme la présence, de travailleurs nord-coréens à l’étranger. En réaction à la multiplication des essais balistiques et nucléaires par le régime nord-coréen, l’objectif est d’assécher les sources de devises étrangères par la Corée du Nord à travers l’adoption de diverses sanctions à caractère économique : interdiction des exportations de minéraux, de produits textiles, etc. ».

L’armée ukrainienne réfute les « percées » russes et parle d’« infiltrations » à Pokrovsk et Dobropillia

Vers Pokrovsk et Dobropillia, les troupes russes utilisent la tactique de « l’infiltration » à l’arrière, mais il n’est pas question d’une « percée » des troupes russes, selon Viktor Trehoubov, porte-parole du groupe opérationnel stratégique des troupes Dnipro, rapporte Ukrinform.

D’après lui, les troupes russes exploitent leur supériorité numérique pour tenter de contourner les positions ukrainiennes et pénétrer par petits groupes au travers de la première ligne de défense, « mais il ne s’agit pas d’une conquête de territoires », défend-il.

L’Ukraine dépêche des militaires et moyens supplémentaires vers Pokrovsk

Par la voix de son porte-parole, Andriy Kovalov, l’état-major ukrainien a annoncé déployer « des forces et des moyens supplémentaires [pour] la détection et la destruction des groupes de sabotage ennemis qui pénètrent derrière la ligne de défense dans la direction de Pokrovsk (📍) », située dans l’oblast de Donetsk, selon Ukrinform.

L’armée russe opère une percée qui pourrait évoluer en deux encerclements distincts. D’une part, l’agglomération formée par Pokrovsk, Myrnohrad et Dobropillia (plus de 100 000 habitants avant l’invasion) ; d’autre part, plus à l’est, l’agglomération reliant Kostiantynivka, Droujkivka, Kramatorsk et Sloviansk (450 000 habitants).

DeepState écrit que, « actuellement, l’ennemi [russe] a réussi, grâce à une pression constante avec une supériorité numérique d’infanterie, à avancer dans les localités de Koutcheriv Yar et Zoloty Kolodiaz, où il effectue un regroupement pour poursuivre son succès. Sur son trajet, les [Russes] tentent d’établir leurs positions et de s’ancrer sur le terrain. »

Selon l’Institute for the Study of War (ISW), « des groupes de sabotage et de reconnaissance russes infiltreraient des zones près de Dobropillia », mais il est « prématuré » de qualifier les avancées russes de « percée opérationnelle », et que les prochains jours seraient « probablement cruciaux ».

Le yacht de l’oligarque russe Suleïman Kerimov sera vendu aux enchères en septembre

Le superyacht russe « Amadea » dans le port de San Diego, en Californie, le 11 août 2025. MIKE BLAKE/REUTERS

L’Amadea, un superyacht d’environ 300 millions de dollars saisi en 2022 par Washington à l’oligarque russe Suleïman Kerimov, sous sanctions américaines après le début de la guerre en Ukraine, va être mis aux enchères, selon National Maritime Services, la société chargée de la vente.

Les enchères sont ouvertes jusqu’au 10 septembre, avec le dépôt d’une caution minimale de 10 millions de dollars. Ce superyacht mesure 106 mètres de long avec piscine, jacuzzi, héliport et salle de sport et pouvant accueillir jusqu’à seize passagers dans huit cabines de luxe.