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Le phénomène de « l’overdose » musicale est bien connu des mélomanes. On découvre une chanson,on l’adore,puis on l’écoute en boucle jusqu’à saturation. Arrive un moment où l’on réalise qu’on en a peut-être un peu trop abusé. La chanson disparaît alors dans les limbes de notre collection musicale numérique, par exemple sur Spotify, le leader du marché du streaming en France. Environ 626 millions de personnes dans le monde écoutent de la musique via ce service, dont environ 246 millions avec un abonnement payant.
Pour accroître sa domination, Spotify imagine constamment de nouvelles fonctionnalités.La dernière en date ? La possibilité de masquer temporairement des chansons. Elles ne seront plus diffusées dans vos playlists pendant une période de 30 jours. « Avec cette option, vous pouvez temporairement supprimer un titre de vos recommandations pour garder la musique fraîche et, en même temps, vous laisser la possibilité de le redécouvrir plus tard », explique Spotify.
Mais où est le véritable problème ? Les artistes se plaignent du faible revenu qu’ils tirent du streaming. Ils ne touchent qu’environ 0,00286 euros par écoute sur Spotify, soit 2,86 euros pour 1 000 écoutes. Spotify est le service qui rémunère le moins bien les musiciens. Il est difficile d’obtenir des informations précises sur les paiements, et Spotify reste opaque sur ce sujet.
Il existe de bonnes alternatives : Qobuz, une entreprise française, offre une transparence bien supérieure, une meilleure rémunération et une excellente qualité audio. Elle verse en moyenne 0,01802 euro par stream, soit 18,02 euros pour 1 000 écoutes. La situation est similaire chez Tidal, le service racheté par le rappeur américain Jay Z en 2015. Il verse 0,01784 euro par stream, soit 17,84 euros pour 1 000 écoutes.
Pour illustrer cette différence, prenons un exemple concret. En juin, un nouvel album d’un artiste indie allemand a été publié. L’un des singles,déjà écouté environ 55 000 fois sur Spotify,rapporterait à l’artiste environ 157 euros via ce service.Sur Tidal, ce serait environ 981 euros, et sur Qobuz, 991 euros. Cependant, comme la plupart des utilisateurs sont sur Spotify, les autres plateformes atteignent des chiffres d’écoute bien inférieurs. C’est donc une bonne raison de songer à changer de service.
Mais que conseiller à ceux qui souhaitent soutenir davantage les artistes ? Acheter des billets de concert et des produits dérivés, bien sûr. Cela résoudrait-il tous les problèmes ? Certainement pas.La rémunération insuffisante des streams n’est qu’un symptôme du marché de la musique.
Si l’on observe notre quotidien, on constate que la musique est omniprésente.Elle nous accompagne lors de nos achats, avec les tubes des années 80 ou des remixes insipides diffusés dans les supermarchés. Elle est présente dans les stations de métro, soi-disant pour le confort des passagers, mais surtout pour empêcher les sans-abri de s’y installer. Presque chaque publicité est accompagnée de musique.
Cette disponibilité permanente a un impact sur la valeur que l’on accorde à la musique. Si l’on vous offrait un sac de bonbons en sortant de chez vous, auriez-vous encore envie de payer pour en acheter ? Probablement pas. En voudriez-vous toujours plus ? Sûrement. Il est intéressant de revenir à Spotify et d’examiner les stratégies marketing du service.Spotify, en tant que service de streaming utilisé par des millions de personnes, influence considérablement nos habitudes d’écoute.
Cette influence vise à infantiliser les auditeurs et à les maintenir dans une immaturité absolue en matière de plaisir musical. La nouvelle fonction de masquage des chansons préférées en est un parfait exemple. Il ne faudra certainement pas longtemps avant que Spotify n’introduise une fonction qui demande aux utilisateurs,à l’ouverture de l’application,quelle est leur humeur et qui diffuse ensuite une playlist personnalisée en fonction de celle-ci.
Il faut abandonner l’idée que le streaming est la voie royale.
Les collections de chansons adaptées aux consommateurs créent une distance entre les auditeurs et les artistes. un comportement d’écoute anonymisé qui se traduit par des phrases comme « Tu connais la chanson XY ? Je ne sais pas d’où elle vient ». de plus, ce sont des extraits qui sont utilisés sur les plateformes de médias sociaux comme TikTok lors de la création de contenu vidéo. Ce sont donc plutôt des extraits qui connaissent une grande diffusion. Mais cela aide rarement l’artiste qui se cache derrière. Cela a seulement conduit les superstars des grandes maisons de disques à adapter leur musique à ces formats courts. Et donc à ne faire rien d’autre qu’à composer les meilleurs jingles publicitaires possibles et à espérer qu’ils servent de fond sonore au plus grand nombre d’utilisateurs possible.
Globalement, la situation hyper-commercialisée du streaming engendre une désillusion. Il faut abandonner l’idée que c’est la voie royale pour écouter de la musique. Pourquoi ne pas réécouter de la musique consciemment, non pas sous forme de chansons individuelles, mais avec des albums complets de groupes ? Ce n’est que lorsque les musiciens seront redécouverts en dehors des playlists que davantage d’argent affluera pour les billets de concert et les produits dérivés. Et l’on connaîtra aussi les noms des compositeurs. L’histoire permanente de la « personnalisation du comportement d’écoute » est une campagne marketing déguisée qui déconnecte les auditeurs de leurs artistes préférés.
Introduction
Le phénomène de “l’overdose” musicale, bien connu des mélomanes, révèle un problème plus profond : la dévaluation de la musique à l’ère du streaming. Ce texte explore les défis posés par Spotify et ses concurrents, ainsi que les solutions possibles pour soutenir les artistes.
Le Problème : Spotify et la Rémunération des Artistes
Spotify, leader du streaming musical, est perçu comme un service qui rémunère insuffisamment les artistes. avec seulement 0,00286 euro par écoute, les artistes peinent à gagner de l’argent. Une opacité règne sur les paiements, ce qui ne fait qu’aggraver la situation.
Alternatives et Comparaison des Services de Streaming
Heureusement, il existe des alternatives plus favorables aux artistes :
Qobuz : Offre une transparence supérieure, une meilleure rémunération (0,01802 euro/stream) et une excellente qualité audio.
Tidal : Offre également une meilleure rémunération (0,01784 euro/stream).
Prenons l’exemple d’un artiste indie allemand et de son single écouté 55 000 fois :
| Service | Rémunération Estimée |
| ———- | ——————– |
| Spotify | 157 € |
| Tidal | 981 € |
| Qobuz | 991 € |
La différence est significative, soulignant l’impact du choix du service de streaming.
L’Impact de la Commercialisation et la Déconnexion des Artistes
La musique omniprésente : Sa présence constante dans notre quotidien dévalue sa valeur.
L’infantilisation et la personnalisation : Spotify influence les habitudes d’écoute, éloignant les auditeurs des artistes et favorisant une écoute anonyme et fragmentée.
La Solution : Au-delà du Streaming
Retour à une écoute consciente : Privilégier les albums complets plutôt que les chansons individuelles.
Soutenir directement les artistes : Acheter des billets de concert, des produits dérivés.
FAQ
Q : Quel est le principal problème du streaming musical ?
R : La faible rémunération des artistes par les plateformes comme Spotify.
Q : Quelles sont les alternatives à Spotify pour soutenir les artistes ?
R : Qobuz et Tidal offrent une meilleure rémunération et une meilleure qualité audio.
Q : Comment puis-je soutenir davantage les artistes ?
R : Achetez des billets de concert et des produits dérivés.
Q : Pourquoi est-ce vital de choisir un service de streaming qui paye mieux les artistes ?
R : Cela permet aux artistes de vivre de leur art et favorise la création musicale.
Q : Le streaming est-il la seule voie pour écouter de la musique ?
R : Non, il est préférable de redécouvrir la musique avec des albums complets, renforçant le lien entre l’auditeur et l’artiste.