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Édouard Philippe se défend d'avoir «fragilisé» les institutions en appelant au départ anticipé d’Emmanuel Macron

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Par Le Figaro avec AFP

Le 19 novembre 2025 à 21h47

Édouard Philippe au siège d’Horizons, à Paris, le 7 octobre 2025.

Édouard Philippe au siège d’Horizons, à Paris, le 7 octobre 2025. SEBASTIEN SORIANO / Le Figaro

«Ceux qui se sont dit» que cette prise de position «fragilise la présidence se méprennent sur mes intentions et se méprennent sur la situation», s’est défendu le maire du Havre.

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Édouard Philippe s'est défendu mercredi, devant les maires et cadres d'Horizons, d'avoir «fragilisé les institutions» en appelant à un départ anticipé d'Emmanuel Macron, réaffirmant que seule l'élection présidentielle permettra de sortir du «blocage» actuel.

«J'ai dit quelque chose qui a surpris et qui a agacé, voire meurtri deux catégories de Français», a expliqué M. Philippe devant environ 700 personnes réunies dans le cadre du Congrès des maires à Paris. D'abord «les fans absolus d'Emmanuel Macron. Ils existent, ils ont le droit» et «leur conviction est évidemment respectable». Ensuite «les gens qui respectent les institutions» et «sont attachés à la stabilité».

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Mais «ceux qui se sont dit» que cette prise de position «fragilise la présidence se méprennent sur mes intentions et se méprennent sur la situation». «Ce qui va affaiblir considérablement la présidence et les institutions, c'est de rester dans l'état dans lequel nous sommes, où aucune politique publique sérieuse ne peut être mise en œuvre, où aucun arbitrage important pour la France ne peut être gagné à Bruxelles».

«Ça n’est pas par choix tactique»

«Ça n'est pas par choix tactique, c'est par conviction pure et simple» et «ça n'est pas parce que le président de la République est impopulaire, ça n'a rien à voir, j'ai été impopulaire et il est assez probable que je le redeviendrai», a-t-il ajouté. Après une dissolution «à mauvais escient» par Emmanuel Macron, «le blocage, l'indétermination de notre pays, nous n'en sortirons qu'à l'occasion de la confrontation politique essentielle, celle qui permet de donner une direction, qui permet de trancher les options», la présidentielle, a insisté le maire du Havre.

«En 1969, le général de Gaulle, dont j'attends qu'on m'explique qu'il avait voulu fragiliser les institutions (...) s'est soumis à un référendum dont il savait, me semble-t-il, assez pertinemment qu'il ne le gagnerait pas», et a démissionné. «C'est un départ ordonné. (...) Ça fixe la barre assez haut, c'est vrai», a-t-il ajouté. M. Philippe s'est par ailleurs dit «fier» que les députés Horizons aient unanimement voté contre la suspension de la réforme des retraites.

«L'objectif des mois qui viennent», a-t-il dit, est «de constater après le deuxième tour des élections municipales qu'Horizons est implanté partout en France avec des élus enracinés, qui peuvent dire quelque chose au pays et qui peuvent compter dans l'élection présidentielle qui commencera, croyez-moi, le jour d'après» ces municipales.

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