Alors que le conclave sur les retraites devrait déboucher sur plusieurs avancées, François Bayrou ne sera qu'à la moitié du chemin pour parvenir à améliorer la réforme des retraites de 2023. En effet, en cas d'accord durant le conclave, le Premier ministre s'est engagé à le soumettre aux députés. Mais à gauche, la censure plane déjà.

Va-t-on assister à une fin heureuse du conclave sur les retraites ? Contre toute attente, patronat et syndicats devraient trouver un terrain d'entente sur plusieurs critères comme la pénibilité ou les carrières hachées. Mais le point de tension reste le même, l'âge légal de départ à la retraite. Alors que le MEDEF veut maintenir 64 ans, les syndicats veulent revenir à 62. 

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Une chose est sûre néanmoins : le Premier ministre François Bayrou a promis de soumettre l'accord issu du conclave aux votes des parlementaires. Un vote décisif pour le maire de Pau, qui joue sa place. Ainsi, La France insoumise et les écologistes prévoient déjà de voter une motion de censure. La question sera de savoir si le Parti socialiste et le Rassemblement national vont suivre cette tendance et renverser François Bayrou.

La censure du RN loin d'être actée

Les socialistes restent très divisés sur la question. Réunis en Congrès national ce week-end, aucune ligne n'a été décidée. Olivier Faure joue l'équilibriste entre les deux camps de son parti. "Tout est sujet à censure, mais aussi a compromis", se contente de dire le premier secrétaire. Il est donc encore impossible de savoir de quel côté va retomber la pièce. Un influent député socialiste assure tout de même que les 64 ans reste une ligne rouge.

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Enfin, selon les informations d'Europe 1, le Rassemblement national ne devrait pas voter la motion de censure, même si Marine Le Pen souhaite toujours l'abrogation de la réforme des retraites. Elle refuse de créer de l'instabilité politique, surtout que depuis sa condamnation, en cas de dissolution, Marine Le Pen n'aura pas le droit de se représenter.

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