Plus l’échéance approche, plus les bancs de l’Assemblée nationale risquent encore de se vider. Un pied à Paris, l’autre dans leur circonscription, de nombreux députés devraient bientôt partir à l’assaut des élections municipales de 2026. Il y a ceux qui accoleront simplement leurs noms sur une liste, puis ceux qui aspirent à en prendre la tête. « Pour beaucoup, rien n’est encore tranché. On regarde les configurations locales, les possibilités d’alliances… », résume un élu centriste, qui n’exclut pas de mouiller le maillot.

Dans le camp présidentiel, Violette Spillebout n’a jamais fait mystère de ses ambitions lilloises. L’ex-directrice de cabinet de Martine Aubry, qui avait déjà défié sa mentor en 2020, n’a pas tardé à se relancer dans la course au beffroi. « Il faut de l’anticipation, faire du terrain, se faire connaître. Deux ans avant, il faut être clair sur ses intentions », justifie la députée macroniste, en campagne depuis un an. Comme son collègue Thomas Cazenave, ex-ministre…