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Une expédition scientifique vient de révéler l’existence de plusieurs minuscules espèces d’araignées de mer jamais décrites auparavant… et le secret de leur survie a épaté les chercheurs.
Dans les abysses californiens, à une profondeur où la lumièrelumière du soleilsoleil ne pénètre pas, il existe des zones desquelles s'échappent du méthane. Ces endroits, appelés suintements de méthane, sont des oasis pour les créatures des fonds marins qui se nourrissent des gazgaz venus du sous-sol.
C'est dans ce décor fascinant, jusqu'à plus de 2 000 mètres de profondeur, qu'une équipe de scientifiques a repéré d'étonnantes créatures : de minuscules araignées de mer qu'ils ont prélevées pour les analyser en laboratoire.
Trois nouvelles espèces avec un drôle de potager
Les analyses ont révélé qu'il s'agissait de trois espèces encore inconnues du genre Sericosura, des animaux marins proches des araignées. Mais une fois sous le microscopemicroscope, les chercheurs ont fait une autre découverte inattendue : le squelette externesquelette externe de ces araignées de mer est en fait recouvert d'un biofilm de bactériesbactéries capables de convertir le méthane en matièrematière organique.
Pour comprendre la relation entre ces créatures et les bactéries, les chercheurs ont injecté un isotopeisotope traçable de méthane. Résultat : les araignées de mer consomment bien les bactéries, et avec elles, le méthane qu'elles contiennent.
« De la même manière que les crabes yéti cultivent et mangent les bactéries qui consomment du soufresoufre », ces araignées cultivent les bactéries afin de se nourrir, expliquent les chercheurs dans leur étude publiée dans PNAS.
De minuscules gardiennes du climat
« Bien plus qu'un simple tour de passe-passe pour survivre, cette relation symbiotique pourrait contribuer à piéger le méthane, un puissant gaz à effet de serre, avant qu'il ne s'échappe dans l'atmosphère, explique Shana Goffredi, professeure à l'Occidental College en Californie et autrice principale de l'étude. Malgré leur petite taille, ces araignées de mer et leurs passagères microscopiques pourraient bien être les gardiennes du cycle du carbone dans l'un des écosystèmesécosystèmes les plus extrêmes de la planète ».
Alors que nous tentons de mieux comprendre les mécanismes de notre Planète pour pouvoir agir efficacement contre le changement climatiquechangement climatique, cette découverte souligne à quel point notre connaissance du vivant et des écosystèmes des fonds marins est encore loin d'être complète.