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Le 20 mai est la Journée mondiale des abeilles. Le printemps représente pour elles une période particulière, celle de l’essaimage. Il s'agit d'un moyen naturel de reproduction des colonies important pour la survie et la dispersion des abeilles.
Au printemps, des essaims d’abeilles peuvent être observés, fixés en grappe dans un arbre, sur un muretmuret ou un quelconque autre support. Si ceux-ci paraissent impressionnants (notamment lorsqu'ils s'installent dans un jardin), ils sont à la recherche de l'endroit idéal pour développer une nouvelle colonie.
Un moyen naturel de reproduction des colonies
L'essaimage est un modèle naturel de reproduction des colonies presque inévitable. Lorsqu'il se produit, une colonie d'abeilles se scinde en deux : une partie part avec la reine pour s'établir ailleurs, tandis que l'autre partie s'occupe des nouvelles cellules royales. Ainsi, les populations d'abeilles se régénèrent et se multiplient. La plus importante période des migrations d'abeilles se situe entre avril et juin. À partir du solstice d’été, le 21 juin, le nombre d'essaimage diminue fortement.
La fièvre d’essaimage
L'harmonie de la colonie d'abeilles et son organisation autour de la reine sont maintenues grâce à certaines phéromones produites par cette dernière. Concrètement, la reine (aussi appelée la mère pondeuse) produit un mélange complexe de phéromonesphéromones, dont le principal composant est la phéromone mandibulaire royale (QMP). L'élément principal de celle-ci est l'acideacide 9-oxodécénoïque. La QMP empêche les abeilles ouvrières d'élever une autre reine. Mais quelquefois, les phéromones peuvent être absentes ou moins bien perçues - notamment lorsque la reine vieillit. De ce fait, les abeilles ouvrières pensent que la reine est partie ou défaillante. Ceci déclenche ce qu'on appelle « la fièvrefièvre d'essaimage ». En général, les colonies essaiment rarement la première année de la reine (2 à 3 %), mais environ 20 % essaiment la deuxième année et près de 50 % la troisième. D'autre part, si les abeilles n'ont plus assez d'espace dans la ruche - car il y a trop de miel, de nectar et de pollen ou une surpopulation d'abeilles - les phéromones circulent mal. Les abeilles peuvent également se sentir à l'étroit. L'essaimage est alors un choix collectif.
Ainsi, les ouvrières élèvent de nouvelles cellules royales et nourrissent les larves destinées à devenir reines avec de la gelée royale. Après l'operculation de la cellule, la larve devient une nymphe. De son côté, à l'approche de l'essaimage, la reine n'est plus nourrie, ce qui réduit son abdomenabdomen et la rend de nouveau apte à voler. Quelques jours avant l'éclosion des nouvelles reines, elles émettent des signaux vibratoires et sonores. Ceci permet aux abeilles ouvrières de coordonner l'essaimage. Environ une heure avant le départ de l'essaim, la fréquence des « chants flûtés » (« piping ») augmente considérablement. La moitié de la ruche s'envole avec l'ancienne reine, généralement lors d'une journée ensoleillée entre 11 et 15 h, dans un nuagenuage d'insectesinsectes volants pouvant s'étendre jusqu'à 20 mètres.
Un essaim dans le jardin
Après plusieurs essaimages, les apiculteurs peuvent être confrontés à un manque d'abeilles. Ils peuvent alors utiliser plusieurs techniques pour retarder ou contrôler l'essaimage, en agrandissant les ruches par exemple.
Si un essaim s'est installé dans un jardin, il s'agit très souvent d'un arrêt provisoire avant que les éclaireuses ne trouvent un abri définitif. En revanche, si elles commencent à construire leur rayon, faire appel à un apiculteur se révèle être la meilleure solution. Il pourra alors agrandir son élevage et préserver la colonie d'éventuelles menaces. Cependant, pour des essaims installés dans un cheminéecheminée, un murmur, une toituretoiture, ou alors un nid de frelons asiatiques ou de guêpes, il est préférable de contacter une entreprise spécialisée.