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Balade familiale en Haute-Saône

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7 ans après la parution de M&mnoux, je continue à me rendre sur le lieu de mes crimes, Haute-Sâone & Côte-d’Or. J’en avais déjà dit quelques mots en 2020, sur Dijon & Montbard et sur la Franche-Comté. Autour de Pâques 2025, nous nous sommes rendus en Haute-Sâone avec maman, tout en passant par Montbard & Dijon. Voici quelques instantanés.

Nous avons entamé ce tour en Haute-Patate par Champlitte, à l’ouest du département, proche de la Côte d’Or, Champlitte et son château, que j’avais déjà visité en 2020. Jacqueline évoque quelques souvenirs d’enfance (fin des années 1940) devant les vitrines des Musées Départementaux Demard, ici au Château de Champlitte (Château-Musée Départemental Demard des Arts & Traditions Populaires). Ces musées se déploient sur trois sites, le château, qui abrite un musée des traditions, et à quelques dizaines de mètres un « Musée Départemental Demard des Techniques ». Je n’ai pas encore visité le 3e musée, à l’autre bout du département, dans les Vosges Saônoises ; peut-être une prochaine fois ?

J’ai photographié des marionnettes grandeur nature représentant des soldats, dont un maure. Un triporteur Caïffa, et des « œufs du vendredi saint », car notre visite était en ce jour ! Dans M&mnoux, mon oncle « Guy » se rappelait son père, qui parcourait la campagne avec son triporteur Caïffa. Les « œufs du vendredi saint », pondus ce jour, auraient des vertus spéciales, et la particularité de ne pas pourrir. C’est une tradition de certaines parties de la Haute-Saône, mais pas connue dans les villages de ma famille. Voyez le cartel du musée sur ces œufs parmi mes photos.
Dans le musée des Techniques, j’ai photographié une pompe de pompiers, semblable à celle de M&mnoux, une « locomobile » que l’on faisait venir pour battre le grain, à l’ère d’avant l’électricité, une collection de haches dédiée aux macronistes, et la reconstitution d’une fromagerie traditionnelle, avec deux grandes cuves en cuivre. Une vidéo montrait le fonctionnement, et maman, qui était un des seuls enfants du village admis dans la fromagerie, se rappelait les moindres détails ; malheureusement je n’ai pas songé à refaire une vidéo.
Quelques jours plus tard, nous avons rendu visite à Gisèle, la veuve de mon informateur Jean-Marie, qui nous a montré des archives auxquelles je n’avais pas eu accès lors de la rédaction du livre. Ce qui m’a étonné, c’est que la fromagerie coopérative n’a fermé qu’en 1984, et a continué jusqu’à cette date à produire du beurre estampillé avec le nom du village, dont Gisèle a conservé un emballage que j’ai photographié. C’est incroyable. Les gens pouvaient consommer du beurre des vaches de leur village. Y a dû avoir un truc qui a foiré depuis, non ? Nous sommes passés au cimetière. L’eau était toujours coupée au robinet du cimetière, et il m’a fallu demander de l’eau à un charmant jeune homme qui coulait une chape dans une maison !

Beurre laitier, coopérative laitière de Menoux, 70160 Faverney, 1984.

© Lionel Labosse / collection Coupriaux

Dans Champlitte, nous avons parcouru un chemin récemment aménagé, avec des « cabordes » et des « murgers » reconstitués. J’évoque ces traditions locales dans le roman. Ce bourg vaut vraiment plus que le détour. Nous en avons profité pour rendre hommage à la gastronomie locale, dans un sympathique restaurant, « La Bourgade ». Le site donne la liste des producteurs locaux qui fournissent le restaurant, et je témoigne que c’est à se taper le cul par terre. Le jambon persillé, la croûte de morilles, le crumble de cochon (photos) ont un goût de revenez-y. Sans oublier le vin local, en vente au musée ou à la cave, notamment le Pinot noir de pascal Henriot à la robe rubis.
Nous avons poursuivi par Charcenne, enfin surtout le domaine viticole de Guillaume, mondialement connu pour ses plants de vigne. Cela ne se visite pas vraiment, mais un employé nous a gentiment proposé de jeter un œil sur les plants, dans les entrepôts chauffés. C’est comme sur les photos, les pieds sont enrobés de cire et chouchoutés. Il y a juste un magasin d’usine où l’on peut acheter du vin et des gadgets ; sinon rien de particulier dans le village. Étonnamment, j’ai raté cet exemple rare de célébrité mondiale haut-patatoise dans mon livre, où j’ai évacué la question du vin en quelques lignes en parlant du « vin de Champlitte ou de Gy » ! Une prochaine édition s’impose !
Le bourg aux alentours qui se visite est Gy. La rue principale est ornée d’une belle fontaine, mais en état de dégradation avancée, et dans le pourtour du village, le Lavoir de Gy, dit « lavoir circulaire », monument historique, s’écroule inexorablement sous nos yeux, flanqué d’un vieil abreuvoir interminable. Nous envoyons des milliards en Ukraine, mais notre patrimoine s’effondre, alors que des artisans de talent ne demanderaient qu’à le maintenir en état. Sur une maison, j’ai photographié une Vierge à l’enfant, avec une phrase à l’orthographe amusante : « VIVE MARIE CONSUE SAN PECHE » !
Nous avons rendu visite aux éminents membres de notre famille. Mon oncle Roland, 90 ans, nous livre sa philosophie de la vie en ce dimanche de Pâques, depuis son domaine de Port d’Atelier, ce port de pêche insigne chez les amateurs de brochet, qui est au centre de M&mnoux.

Mon arrière-cousine Josette (née en 1930 à Menoux), 95 ans, évoque avec émotion son abondante descendance. Hélas, un mois après cette visite et cette vidéo, Josette décédait le 29 mai 2025, le lendemain de son anniversaire, tranquillement dans son lit, après une dernière partie de tarot. Comme mon père, mort le lendemain de ses 84 ans. Faut que je me méfie du 2 avril, moi ! Elle a terminé sa vie dans un studio à Vesoul, autonome jusqu’au bout, très entourée par sa nombreuse famille. Elle n’avait plus son jardin, comme sa mère et ma grand-mère, mortes toutes deux centenaires.

Nous avons aussi visité la Chapelle Notre-Dame du Haut à Ronchamp, œuvre de Le Corbusier inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco parmi 16 œuvres architecturales de Le Corbusier. Elle vient d’être entièrement restaurée, c’était le jour de réouverture. Rassurez-vous, il n’y avait pas tant de monde que ça ; nous sommes en Haute-Patate ! Maman l’a fréquentée depuis des lustres, car elle était attachée à l’abbé René Bolle-Reddat, qui en fut longtemps le chapelain. Nous avons d’ailleurs raté sa tombe, juste à côté de la chapelle. Nous avons aussi fait un tour dans l’ancienne cour du lycée Gérôme de Vesoul, dont Bolle-Reddat était l’aumônier. C’est devenu un parking informel, et maman m’a montré les lieux de ses méfaits d’enfance ! Il était interdit d’adresser la parole aux garçons. Un gros bâtiment en bois se détériore lentement ; c’était un dortoir et le lieu de cours de musique pour ceux qui avaient les moyens.
Nous logions dans un gîte à Gourgeon, un village situé sur la nationale 19, près de Combeaufontaine. Beau village, un peu dénaturé par la nationale, mais avec un bel étang (photo de vignette) et une réserve de pêche cerclée d’un mur de pierre. Un matin, comme Waze était HS parce que je voulais prendre les toutes petites routes pour aller à Champlitte, nous avons, à nos risques et périls, adressé la parole à une autochtone, qui nous a tout dit, nous a recommandé ce qu’il fallait faire & voir à Champlitte, et je suis obligé d’avouer que nous avons suivi ses conseils d’extrême drouâteuh ! Eh oui, ce département a deux députés nazis, je veux dire du parti des israélistes Marine Le Pen & Jordan Bardella ; israélistes, donc nazis, j’espère que vous suivez, car c’est à n’y plus rien comprendre si l’on persiste à gober les mensonges de la presse !
À Combeaufontaine, j’ai photographié la mythique « Marie d’or », toujours en place, l’une des trois Marie qui scandait notre route quand nous allions en famille chez ma grand-mère, quand je fus jeune ! Pas encore vandalisée par les gentils nervis laïcards ; profitons-en !

La « Marie d’or » de Combeaufontaine, Haute-Saône.

© Lionel Labosse

Au retour, le lundi de Pâques, nous avons admiré depuis les grilles le Château de Ray-sur-Saône, qui a été cédé au département en 2015, et se visite, notamment le parc. J’ai déjà eu maintes fois l’occasion de me casser les dents sur des lundis fériés en matière touristique, que ce soit un lundi accidentel (le 11 novembre tombe un lundi) ou institutionnel (lundi de Pâques ou de Pentecôte). Il était impossible de trouver l’info sur Internet ; on nous avait parlé d’une possible« chasse aux œufs » dans le parc du château ; mais de toute façon, c’était au moins agréable à voir ; on y reviendra peut-être. À proximité du château, j’avais aperçu en traversant un village, une statue de footballeur. Je n’étais pas sûr au début, mais au bout d’un instant, le footballeur Jules Rimet, autre rare célébrité mondiale du département, m’est revenu à l’esprit, et j’ai vérifié, c’était bien son village natal, Theuley. Il y en a des choses à voir en Haute-Patate !
Sur le chemin du retour, nous passâmes par Dijon pour faire connaissance de l’enfant qui fait de ma mère une arrière-grand, et nous nous promenâmes au bord du Suzon, petit cours d’eau transgenre qui me fit penser au « Brigitte » ! Les rivières n’ont pas de genre !

Promenade transgenre du Suzon, à Dijon.

© Lionel Labosse

Et puis Montbard, et retour à Sens, puis à Paris, sous une pluie battante. Quinze jours après, je reçois un poulet de l’État me signalant que j’ai été espionné par ses caméras orwelliennes sur la route de Vesoul, à 76 km/h, 71 retenu, sur une portion limitée à 70. C’était en revenant de l’est du département, et j’avais bien supputé que c’était un bon endroit pour nous taxer. La nationale à 2 x 2 voies entre dans Vesoul et passe brusquement de 110 km/h à 70, sur une section en pente descendante, alors qu’il n’y a aucune raison, car aucun piéton ne peut traverser. Il est difficile de décélérer en descente, et c’est bien entendu à cet endroit précis qu’ils ont foutu un radar invisible. L’objectif n’est en aucun cas la sécurité, mais de taxer les automobilistes pour permettre à macron et ses commanditaires de continuer à ruiner la France.
Que la France est belle ! Prions qu’elle soit bientôt lavée de cette mafia qui la souille.
 Retrouvez mes Photos de Franche-Comté.

Lionel Labosse

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