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Avant même le budget, une mauvaise nouvelle attend les retraités

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Économie 17/10/2025 19:39 Actualisé le 17/10/2025 19:40

Chaque année les pensions complémentaires des ex-salariés du privé sont revalorisées en fonction de l’inflation et de la conjoncture économique.

Les complémentaires reraite des ex-salariés du privé ne seront pas revalorisées cette année.

EMMANUEL DUNAND / AFP

Les complémentaires reraite des ex-salariés du privé ne seront pas revalorisées cette année.

RETAITES - Les pensions complémentaires des ex-salariés du privé ne seront pas revalorisées au 1er novembre, « faute d’accord » entre les syndicats et le patronat qui gèrent le régime, a annoncé ce vendredi 17 octobre l’Agirc-Arrco, après une séance tendue selon plusieurs sources, sur laquelle planait la suspension de la réforme des retraites.

Chaque année, les représentants du personnel et des employeurs se réunissent pour déterminer le taux d’évolution, qui doit tenir compte des prévisions d’inflation, de la conjoncture économique et des réserves du régime. Sans accord, la règle veut qu’elles ne soient pas revalorisées.

« Ce 17 octobre, faute d’accord entre les représentants des organisations patronales et syndicales qui le composent, les retraites complémentaires Agirc-Arrco ne seront pas revalorisées au 1er novembre. La valeur d’achat du point Agirc-Arrco ne sera pas modifiée au 1er janvier 2026 », écrit ce régime, l’Agirc-Arrco, dans un court communiqué vendredi.

Le calcul des partenaires sociaux doit garantir, sur les quinze prochaines années, l’équilibre financier de l’Agirc-Arrco. Selon sa règle d’or, le régime doit avoir « à tout moment, au moins six mois de versements des pensions ». Les réserves de l’Agirc-Arrco s’élèvent aujourd’hui à plus de 85 milliards d’euros.

« Inacceptable »

En vertu d’un accord paritaire signé en 2023 pour la période 2024-2026, le conseil d’administration est supposé sous-indexer la revalorisation, en retranchant à l’inflation 0,4 point. Mais il a une certaine latitude : en fonction de la santé du régime, il peut élever ce taux jusqu’à hauteur de l’inflation. Avec une inflation estimée à 1 % pour 2025 par l’Insee, les partenaires sociaux pouvaient ainsi choisir cette année un taux d’évolution compris entre 0,2 % et 1 %.

Arguant de la bonne santé du régime et d’un choc qui s’annonce pour les retraités, avec le projet du gouvernement de « geler » les pensions de retraite de base en 2026 pour faire des économies, les syndicats espéraient s’approcher au maximum de 1 %. Mais la promesse de Matignon de « suspendre » la réforme des retraites jusqu’à la présidentielle, qui hérisse le patronat, est venue compliquer l’équation et tendre les débats.

Selon plusieurs sources présentes, les organisations patronales ont proposé la revalorisation minimale, soit 0,2 %, et campé sur leurs positions, arguant de l’instabilité et des incertitudes économiques. Les syndicats ont eux refusé ce taux qu’ils jugeaient « inacceptable ».

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