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Au siège des Républicains, Bruno Retailleau crée un moment de communion politique en mémoire d’Olivier Marleix

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 Yaël Braun-Pivet demande une minute de silence devant un Hémicycle rempli

Juste avant l’hommage de l’Assemblée nationale mardi après-midi, le président des Républicains a réuni parlementaires et élus de droite autour d’une grande photographie en noir et blanc du député d’Eure-et-Loir.

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Avant de rejoindre l’hommage à Olivier Marleix prévu à l’Assemblée nationale, Bruno Retailleau avait souhaité réunir les parlementaires et les élus LR au siège du parti. On remarque notamment la présence de l’ex-premier ministre Michel Barnier, du président du Sénat Gérard Larcher, des présidents de groupes Laurent Wauquiez et Mathieu Darnaud, de la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse.

Le chef de file de la droite, visiblement bouleversé par la disparition brutale du député d’Eure-et-Loir, commence par évoquer le « besoin d’être ensemble après le choc de sa disparition ». Puis, en guise d’introduction, il a choisi ces mots de la philosophe Simone Weil, prononcés devant une cour intérieure pleine et recueillie: « Chaque être crie en silence ».

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Le ministre de l’Intérieur a rappelé que chaque vie comportait une « part de douleurs secrètes, de souffrances intimes », comme pour souligner à la fois l’incompréhension générale des Républicains face au probable suicide d’Olivier Marleix (une autopsie doit être réalisée mercredi pour le confirmer), mais aussi peut-être les regrets de ceux qui s’interrogeront longtemps sur les gestes ou les signes qui auraient pu éviter cette tragédie. « Oui, nous ne comprenons pas. Quels cris Olivier étouffait-il ? Quelle nuit traversait-il ? Pourquoi ? Qu’aurions dû nous voir ? Quels combats intérieurs livrait-il pour qu’il se résolve à un tel geste ? », a poursuivi Bruno Retailleau.

Convictions

Au-delà du mystère de cette disparition, le président des Républicains a aussi voulu faire de ces heures tristes un moment de communion politique inspiré par le parcours d’un homme largement salué par la classe politique, même par les « plus farouches adversaires » de la droite, relèvera-t-il à la fin. Il a notamment salué les « convictions gaullistes » du député, héritées de son père Alain Marleix, en faisant observer que le parlementaire « poursuivait une histoire » et « pas une carrière ». Le ministre a également souligné un trait de caractère, souvent mentionné par les proches du député Marleix. « Olivier était un pudique, un taiseux même. Ceux qui, comme moi, ont mis du temps à le connaître, savent qu’il n’était pas dénué de sentiments, bien au contraire : seulement, il peinait à les exprimer. Comme s’il n’avait pu canaliser sa grande sensibilité qu’en la dissimulant ».

Enfin, Bruno Retailleau a voulu saluer la « vision » d’un politique qui « donnait du sens aux choses », vantant son expertise sur les questions industrielles traitées « à travers le prisme de la souveraineté nationale et des intérêts de la France ». Avant une minute de silence et le retour des Républicains vers l’hémicycle, Bruno Retailleau s’est désolé de la « vie trop courte » d’Olivier Marleix mais en jugeant que celle-ci avait été « droite » et que cette droiture restait un « combat à poursuivre et une promesse à tenir ».

Devant une grande photographie en noir et blanc de l’élu disparu à 54 ans, posée dans la cour du siège parisien des Républicains, Bruno Retailleau, très affecté, a fini par murmurer un dernier regret. « L’ordre des choses est que les fils enterrent les pères, pas que les pères enterrent les fils ».

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