Peut-être reconnaît-on la vitalité d’un parti politique à l’intérêt porté par l’élection de son futur chef. Or, il faut admettre que ce 81e congrès du Parti socialiste, organisé ce printemps, passe largement sous les radars. « On souffre de la comparaison avec celui des Républicains », reconnaissait un cadre. Bien qu’il soit tombé aussi tombé très bas à la dernière présidentielle (4,78 % ; ce qui est toujours mieux que le PS : 1,74 %), le parti de la droite a, lui, réussi à créer une dynamique avec le match entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez. Conclu le 18 mai par la victoire du ministre de l’Intérieur, le scrutin a attiré plus de 100 000 votants. Le PS n’en a compté qu’un peu plus de 24 000 pour son premier tour mardi dernier. À quelques semaines d’intervalle, le contraste est énorme entre les deux partis « traditionnels ».

Avec cette nouvelle élection, la formation à la rose s’offre néanmoins le chic du suspense. Alors qu’aucun des trois « textes d’orientation »…