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Le très joli film de Roger Michel est diffusé sur ICI Télé le jeudi 15 mai, à 14 h
Bien que l'on connaisse peu son nom, le regretté Roger Michell a réalisé un des fleurons de la comédie romantique : Coup de foudre à Notting Hill. En 2013, il remettait le couvert, mais en tournant sa caméra non plus vers une star et un libraire, mais vers un couple de sexagénaires. L’amour, toujours l’amour…

Une question terrifiante, parfaite pour un soir d’Halloween!
Nick et Meg Burrows célèbrent leur trentième anniversaire de mariage. L’événement est assez important pour que le couple le souligne en allant passer quelques jours de vacances à Paris. Mais plutôt que de prendre l’allure d’une fête, la fin de semaine se transformera vite en bilan pour ces sexagénaires, un bilan guidé par la terrible question :
est-ce qu’on s’aime encore?

Un film discret qui touche droit au cœur
À partir d’un scénario d’Hanif Kureishi (My Beautiful Laundrette) prenant pour point de départ cette fin de semaine inattendue, Roger Michel réussit un film exemplaire de cette catégorie d’œuvres que l’on voit malheureusement peu à peu disparaître : les films du milieu.
Ni mégaproduction tonitruante ni film d’auteur de prestige, mais quelque part entre les deux, Un week-end à Paris déjoue aussi pas mal de clichés.

La recette maîtrisée du doux-amer
Parvenant à atteindre le difficile équilibre du doux-amer, le film observe ce couple en crise avec la bonne dose de tendresse et la même juste dose d’amertume.
Parfois, c’est doux et insouciant, d’autres fois, parfaitement cruel ou mélancolique. Comme la vie, en somme.

Un duo irrésistible
Si la sauce d’Un week-end à Paris prend, c’est aussi bien sûr grâce à ce merveilleux couple de cinéma que forment Lindsay Duncan et Jim Broadbent (l’acteur fétiche de Mike Leigh).
Lui, en vieil homme du genre trouillard et mou, et elle en femme qui voit plutôt la vieillesse comme une deuxième chance, sont aussi complémentaires que formidablement attachants.

Comme un air de jazz
Si Un week-end à Paris ne peut se classer parmi les chefs-d’œuvre – tous les films n’ont pas cette ambition et c’est tant mieux –, il reste un film franc, lucide et angoissant, comme un air de jazz, qui s’interroge avec intelligence et simplicité sur le vieillissement en posant cette délicate question :
qu’est-ce qui vieillit en premier, le corps ou le cœur?
Un week-end à Paris, sur ICI Télé le jeudi 15 à 14h.
La bande-annonce (source : YouTube)