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Un rapport publié par le Tech Transparence Group jeudi révèle que des groupes extrémistes islamistes incluant le Hezbollah, les Houthis et le Hamas sont abonnés aux comptes premium de X. Ils paient un frais d’abonnement de 8 dollars par mois. Il se trouve que la plupart d’entre eux sont toujours très actifs. Ce n’est pas la première fois que le réseau social X d’Elon Musk est accusé d’avoir accepté des paiements de terroristes.

Un rapport récent révèle que la plateforme X, propriété d’Elon Musk, héberge des comptes appartenant à des groupes terroristes sanctionnés, tels que le Hezbollah, le Hamas et les Houthis. Ces groupes utiliseraient des abonnements premium pour diffuser leur propagande, soulevant des questions sur la modération et la légalité des transactions financières de la plateforme.
Les abonnements premium : un outil de propagande des groupes terroristes
Lorsqu’Elon Musk a racheté Twitter en 2022 et l’a baptisé X, il a déclaré que la plateforme « doit être chaleureuse et accueillante pour tous ». Le milliardaire a bel et bien tenu cette promesse. X est même ouvert aux groupes terroristes selon un rapport que le Tech Transparence Group a publié jeudi.
Dans ce document, il a été révélé que des responsables et des militants issus de plusieurs groupes extrémistes islamistes sont abonnés aux comptes premium du réseau social d’Elon Musk. Ce sont des membres du Hezbollah, du Hamas, des Houthis ainsi que d’autres organisations terroristes d’Irak et de Syrie.
Pour 8 dollars par mois, les abonnés premium de X bénéficient d’un badge bleu de vérification, mais aussi une priorité algorithmique, rendant leur contenu plus visible que celui des utilisateurs standards. Le rapport du TTP souligne que des responsables et militants de ces groupes extrémistes utilisent ces comptes pour promouvoir leur propagande. Par exemple, des comptes associés à Mahdi al-Mashat, président du Conseil politique suprême des Houthis, diffusent des messages soutenant la coopération entre les Houthis et la Russie. De même, le compte attribué à Subhi Tufayli, cofondateur du Hezbollah, publie des vidéos critiquant Israël et dénonçant les actions à Gaza. Ces comptes, toujours actifs selon des vérifications effectuées par Gizmodo, soulignent un manque apparent de modération.
La présence de ces membres de groupes terroristes nuit beaucoup à l’image du réseau social d’Elon Musk. Mais le fait de recevoir des paiements de ces organisations semble aussi être illégal. « La réglementation appliquée par l’Office of Foreign Assets Control « OFAC) du Département du Trésor interdit aux entreprises américaines de conclure des transactions avec des personnes ou entités sanctionnées, sauf si elles sont agréées ou autrement autorisées par le gouvernement ».
Ce n’est pas la première fois que X est accusé de recevoir des paiements de groupes terroristes. En février 2024, un rapport similaire a été publié. Il indiquait que des membres du Hezbollah étaient actifs sur le réseau social d’Elon Musk. La plateforme a supprimé certains des comptes signalés après la publication de ce rapport. Mais selon TTP, la plupart des individus sont revenus sur X un mois plus tard.
Une ironie face à la politique américaine
Le président du Conseil politique suprême houti, Mahdi al-Mashat, est l’un des titulaires de ces comptes. Selon le Trésor américain, il a « œuvré au renforcement de la coopération entre les Houthis et le gouvernement russe, notamment avec le président russe Vladimir Poutine ». Selon Gizmodo, la plupart de ces comptes sont toujours actifs. Il a par exemple consulté le compte de l’un des fondateurs du Hezbollah, Subhi Tufayli, présent et actif sur le réseau social. Ce leader islamiste a publié des vidéos haute définition dans lesquelles, il critique Israël et dénonce les massacres commis à Gaza.
La présence de ces membres du groupe houthis du nord du Yémen sur X est assez ironique vu qu’il constitue une principale cible pour l’administration Trump dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, les Etats-Unis œuvrent à déstabiliser ce groupe.
En mars, un rédacteur en chef de magazine a reçu par erreur des informations en provenance du nouveau secrétaire à la Défense du Pentagone, Pete Hegseth. Elles concernent une mission de bombardement à Yémen.
Incertitude sur la véracité des comptes

Notons que le New York Times a lancé une mise en garde concernant le rapport du TTP, en déclarant qu’on ne peut pas affirmer que les comptes découverts appartiennent réellement à des groupes terroristes. Cette incertitude complique l’évaluation de l’ampleur du problème, mais n’atténue pas les préoccupations concernant la modération laxiste de la plateforme.
Si les faits rapportés par le TTP sont avérés, Elon Musk pourrait se retrouver face à des poursuites pour avoir permis des transactions avec des entités sanctionnées. Plus largement, ce scandale révèle une crise profonde dans la gouvernance des grandes plateformes numériques, dont les politiques de modération ne sont plus à la hauteur des enjeux géopolitiques contemporains.
Pour autant,il n’a échappé à personne que Twitter avant son acquisition par Musk, etait le refuge des comptes fake et bots, des “bots”, c’est-à-dire des robots animés par une intelligence artificielle pour produire du contenu automatiquement .L’exercice du pouvoir en Occident reste indissociable de la propagande officielle cachée sur les réseaux sociaux. Et cela, Musk l’a très vite compris.
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