[Date de publication fictive, exemple : 9 mai 2024]

— Une décision gouvernementale majeure en Turquie promet de révolutionner la prévention contre le virus du papillome humain (VPH). Le ministre de la Santé, Kemal Memişoğlu, a annoncé l’élargissement du programme de vaccination, une actualité urgente qui concerne des millions de familles.

Un programme vaccinal élargi dès la fin de l’année

Le 12 juin, le ministre de la Santé turc a confirmé l’intégration prochaine du vaccin contre le VPH dans le calendrier vaccinal des enfants de 13 ans. De plus, les jeunes de moins de 15 ans qui souhaitent se faire vacciner pourront également en bénéficier. Cette initiative marque un tournant dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus et d’autres cancers liés au VPH, qui touchent aussi les hommes.

Dans le monde, le vaccin contre le VPH est déjà administré dans plus de 100 pays, démontrant son efficacité et son importance. L’introduction de ce vaccin en Turquie pour un plus large public représente une avancée significative pour la santé publique.

Le VPH : Un enjeu de santé publique qui concerne les femmes, mais pas seulement

Si le cancer du col de l’utérus est souvent associé au VPH, ce virus est également dangereux pour les hommes, pouvant provoquer des cancers de la zone génitale, de la gorge et de l’anus. Le programme vaccinal élargi vise donc à protéger autant les filles que les garçons.

L’Urologue Professeur Ege Can Şerefoğlu et la spécialiste en oncologie gynécologique Dr. İlkkan Dünder, ont répondu à 13 questions clés pour éclairer cette actualité urgente :

1. Qu’est-ce que le VPH et comment se transmet-il ? Le VPH est une famille de virus comptant environ 200 types. La transmission se fait par contact direct.
2. Quels cancers le VPH peut-il provoquer chez les hommes ? Le VPH peut causer des lésions génitales, des cancers du pénis, de l’anus et de la gorge.
3. Comment diagnostiquer le VPH chez les hommes ? Le diagnostic se fait par examen visuel, et si nécessaire, par biopsie.
4. La vaccination est-elle nécessaire pour les garçons comme pour les filles ? Oui, absolument. Cela réduit la propagation du virus et le risque de cancers.
5. La vaccination réduit-elle le risque de propagation ? Oui, la vaccination des garçons et des filles est cruciale.
6. Quel est le meilleur moment pour se faire vacciner ? Idéalement, avant le début de l’activité sexuelle, vers 12-13 ans.
7. Le vaccin est-il sûr ? Les vaccins contre le VPH sont utilisés depuis 20 ans et aucun effet secondaire grave n’a été observé. L’OMS le considère comme sûr.
8. Le vaccin sera-t-il disponible pour les garçons dès la fin de l’année ? Le ministère de la Santé n’a pas encore communiqué de précisions, mais une décision prochaine est attendue.
9. La vaccination est-elle utile après une infection par le VPH ? Oui, elle peut réduire le risque de développer de nouvelles lésions et protéger contre d’autres types de VPH.
10. Risque-t-on le VPH sans être actif sexuellement ? Le corps élimine généralement le virus dans les deux ans après l’infection.
11. Le vaccin encourage-t-il l’intérêt pour la sexualité chez les jeunes ? Les recherches confirment que le vaccin n’a pas d’impact sur le comportement sexuel.
12. Peut-on encore attraper le VPH après avoir été vacciné ? Oui, mais seulement les types de VPH non couverts par le vaccin, qui sont moins fréquents.
13. La vaccination est-elle utile après une infection ? Le vaccin peut être administré, bien que l’efficacité dépendra du type de VPH infectant la personne.

Le contexte : Une urgence sanitaire face aux chiffres

En Turquie, en 2021, l’incidence du cancer du col de l’utérus était d’environ 5,9 cas pour 100 000 personnes. La vaccination est donc un outil de prévention essentiel, avec des résultats probants dans d’autres pays.

Selon les données de 2021, le nombre annuel de nouveaux cas de cancer du col de l’utérus était de 2 532, avec 1 245 décès. Les experts estiment qu’il faudra au moins 10 ans après l’introduction d’un programme de vaccination national pour observer une diminution significative des cas et des décès.

L’impact durable de la vaccination contre le VPH

La vaccination contre le VPH est un investissement dans l’avenir de la santé publique. Au-delà de la protection individuelle, elle contribue à la réduction de la transmission du virus, diminuant ainsi l’incidence des cancers liés au VPH. Cette initiative est d’autant plus pertinente que l’on constate une augmentation des cancers de la tête et du cou liés au VPH chez les jeunes hommes.

Restez informés et participez à la prévention

L’élargissement du programme vaccinal en Turquie est une avancée majeure, mais l’information et la sensibilisation sont essentielles. Restez informés en consultant régulièrement nouvelles-du-monde.com pour suivre l’évolution de cette actualité urgente et comprendre les enjeux liés à la santé publique. La vaccination est une arme puissante contre le VPH, et ensemble, nous pouvons faire une différence.