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Vous avez concocté un bon repas pour vos convives et au moment de passer à table, l’appétit n’est plus là… Des chercheurs viennent de découvrir la raison. Le coupable serait l'odorat qui enverrait de mauvaises informations au cerveau.
Une nouvelle étude met en lumière l’importance de l’odorat dans la régulation de l’appétit et dans le développement de l’obésité. © Xavier Lorenzo, Adobe Stock
Des chercheurs de l'Institut Max-PlanckPlanck, spécialisé dans la recherche sur le métabolisme, ont identifié un réseau de cellules nerveuses responsables de la perte d'appétit après avoir cuisiné. Plus précisément, ils ont découvert que le fait d'inhaler des odeurs de nourriture a pour effet d'activer certaines cellules nerveuses dans le cerveau. Une fois activées, celles-ci déclenchent un signal de satiété.
Respirer des odeurs de nourriture pour manger moins ?
Cette étude, publiée dans Nature, a été réalisée sur des souris. Les chercheurs se sont basés sur des scanners cérébraux pour observer quelles régions du cerveau réagissaient quand les rongeursrongeurs étaient exposés à des odeurs de nourriture. Ils se sont aperçus que ce type d'odeur activait un nouveau groupe de cellules nerveuses situées dans le septum médian du cerveau. Ces cellules réagissent aux odeurs de nourriture de deux façons :
- Quand les souris reniflent une odeur de nourriture, elles s'activent et créent une sensation de satiété. Cela se produit en quelques secondes, car elles sont directement connectées au bulbe olfactif, premier relais du traitement des odeurs par le cerveau. Cette activation s'opère uniquement avec les odeurs de nourriture, mais pas avec d'autres types d'odeurs.
- Elles ont été inhibées quand les souris ont commencé à manger. Les chercheurs rapportent également que les souris ont moins mangé (donc pendant moins longtemps) quand ces cellules nerveuses ont été activées avant le repas.
« Nous pensons que ce mécanisme aide les souris à se protéger des prédateurs. En mangeant sur de courtes périodes, elles réduisent le risque de se faire attaquer », explique Janice Bulk, coauteure de l'étude.
L’obésité stoppe ce mécanisme
L'étude révèle que ce mécanisme n'a pas été observé chez les souris obèses. Chez elles, les cellules nerveuses n'ont pas été activées quand elles étaient exposées à des odeurs de nourriture. Conséquence, elles n'ont pas ressenti rapidement ce signal de satiété et ont donc mangé normalement. Les chercheurs rappellent que de précédentes études ont montré que l'obésité perturbait le système olfactif, y compris l'activité neuronale du bulbe olfactif. Ces cellules nerveuses nouvellement identifiées pourraient, elles aussi, être affectées en cas d'obésité.
Et chez les humains ?
Le cerveau humain renferme lui aussi ce type de cellules nerveuses, mais les chercheurs ne savent pas si elles répondent de la même façon que celles des souris quand elles sont exposées à des odeurs de nourriture. Toutefois, il se pourrait que le même mécanisme se produise aussi chez les humains puisque des études scientifiques ont déjà montré que le fait de respirer des odeurs spécifiques avant un repas pouvait réduire l'appétit. À l'inverse, d'autres études ont montré que les personnes en surpoids mangeaient davantage, même si elles avaient été exposées à des odeurs de nourriture avant le repas.
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« Ces résultats mettent en lumièrelumière l'importance de l'odoratodorat dans la régulation de l'appétit et dans le développement de l'obésité. Notre étude montre à quel point nos habitudes alimentaires sont influencées par les odeurs de nourriture. Nous venons de découvrir que ce mécanisme de réduction de l'appétit se produit chez les souris minces et non chez les souris obèses. Cela ouvre la voie à de nouvelles pistes pour aider à prévenir la suralimentation chez les personnes en surpoids », conclut Sophie Steculorum, auteure principale de l'étude et chef de groupe de recherche à l'Institut Max PlanckMax Planck.