Language

         

 Publicité par Adpathway

Vous êtes enceinte et buvez l’eau du robinet ? Alors vous devez connaître ce risque pour votre bébé

2 week_ago 24

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

La consommation d’eau du robinet ne serait pas sans risque pour les femmes enceintes, selon une étude publiée dans la revue Plos Water. Elle contient des nitrates qui, à des taux même faibles, exposent à deux risques majeurs pour le fœtus. 

Même de faibles niveaux de nitrates, un composé présent dans l'eau potable, sont associés à des risques accrus de naissance prématurée et de bébés de faible poids à la naissance, révèle une étude américaine publiée dans la revue Plos Water. La présence de nitrates dans l’eau pose question depuis des années car, bien qu'ils soient indispensables à la vie, un excès de nitrates dans l'organisme ne serait pas sans conséquence sur la santé. Cette présence excessive de nitrates dans l'eau potable est liée aux activités humaines, notamment l'élevage intensif. 

Présence de nitrates dans l’eau : quels risques pour la santé ?

Le nitrate n'est pas toxique. C'est la transformation des nitrates en nitrites par l'intestin qui peut, potentiellement, avoir un impact négatif sur la santé. En effet, la présence de nitrites dans le sang peut provoquer la formation de « méthémoglobine », une substance qui peut interférer avec la capacité du sang à transporter l'oxygène.

Depuis 1992, l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a fixé un niveau maximal de contamination de l'eau par les nitrates à 10 mg/L. En France, la limite de qualité pour les nitrates dans l'eau potable est fixée à 50 mg/L, soit cinq fois plus que la limite tolérée aux États-Unis. 

Un risque observé dès 0,1 mg/L de nitrates dans l'eau potable

Des chercheurs américains ont voulu évaluer les risques possibles d'une exposition aux nitrates chez les femmes enceintes. Pour cela, ils ont collecté les données relatives à 357 741 naissances survenues dans l'Iowa entre 1970 et 1988. Ils ont relié chaque naissance aux mesures de nitrates relevées au niveau du comté (lieu de résidence de la future maman) et prises dans les 30 jours suivant la conception. Durant ces 18 années, les taux de nitrates relevés ont augmenté en moyenne de 8 % par an, avec une exposition moyenne de 4,2 mg/L. 

Après avoir pris en compte les données de santé du père et de la mère, ainsi que les variations saisonnières, les chercheurs ont constaté qu'une exposition prénatale précoce à plus de 0,1 mg/L de nitrates (soit seulement 1 % du seuil limite fixé par l'EPA) était associée à une augmentation du risque d'accouchement prématuré. L'étude indique par ailleurs qu'une exposition prénatale précoce à plus de 5 mg/L de nitrates était associée à un risque accru de petit poids à la naissance. Les chercheurs précisent que leurs travaux n'ont pas révélé de risques supplémentaires en cas d'exposition prénatale à un taux supérieur à 10 mg/L de nitrates.

Des seuils fixés sans prendre en compte les risques liés à une exposition in utero

Même si ces travaux se limitent à un État américain, les auteurs de l'étude affirment que l'intégration de données provenant d'autres États et d'autres sources d'eau dans le pays, y compris l'eau de puits privés, ne feraient que renforcer ce lien de cause à effet. « Nos travaux montrent que la régulation actuelle du taux de nitrates dans l’eau potable ne suffit pas à éviter la transmission de ces substances de la mère au bébé, durant le premier trimestre de grossessegrossesse », explique Jason Semprini, auteur principal de l'étude. Le chercheur ajoute que le taux maximal autorisé, qui est le même depuis 1992, devrait être revu à la baisse, d'autant plus que les taux de nitrates dans l'eau ne cessent d'augmenter aux États-Unis. 

En France, la norme de 50 mg/L a été fixée en fonction des risques courus par les populations les plus vulnérables, à savoir les nourrissons et les femmes enceintes. Mais ce seuil maximal ne prend pas en compte les risques liés à une exposition prénatale précoce. 

Quand on voit que les risques importants pour le fœtusfœtus apparaissent dès 0,1 mg/L, on ne peut que se demander pourquoi les normes fixées par les pouvoirs publics sont aussi élevées. « Il n'existe pas de niveau sûr d'exposition prénatale aux nitrates. L'impact estimé de l'exposition prénatale aux nitrates reflète 15% des dommages causés par l'exposition prénatale au tabagisme. Je ne veux pas minimiser l'importance des efforts visant à prévenir le tabagisme pendant la grossesse... mais je m'interroge : accordons-nous aux nitrates 15% de l'attention que nous accordons au tabagisme ? », conclut Jason Semprini.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway