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Via une approche génomique, une étude lie troubles psychiatriques et COVID-19

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Une étude publiée dans Molecular Psychiatry révèle l’existence d’un lien entre les troubles psychiatriques, comme la dépression et  le syndrome post-traumatique, et la vulnérabilité au Covid-19. Les résultats des analyses suggèrent qu’il est basé sur des fondements génétiques communs. En effet, les chercheurs ont découvert des gènes associés en même temps à la maladie mentale et au déficit immunitaire.

Alors que la pandémie de COVID-19 a mis en lumière la vulnérabilité des personnes atteintes de troubles psychiatriques, une étude récemment publiée dans Molecular Psychiatry apporte un éclairage inédit : au-delà des facteurs sociaux et comportementaux, il existerait des racines génétiques communes entre certaines maladies mentales et la susceptibilité à la COVID-19. Une équipe internationale de chercheurs apporte une lecture biologique novatrice des liens entre santé mentale et maladies infectieuses.

Une approche génomique pour explorer les liens santé mentale – COVID-19

Les chercheurs ont mobilisé des données issues des plus vastes études d’association génétique à l’échelle du génome (GWAS), comparant les profils génétiques de personnes atteintes de troubles psychiatriques — dépression, TDAH, trouble de stress post-traumatique (TSPT), schizophrénie, trouble bipolaire, autisme, anxiété — à ceux de patients atteints de COVID-19 (infection et hospitalisation).

Une attention particulière a été portée à un facteur P génétique général, reflétant une vulnérabilité psychique globale. L’objectif : déterminer s’il existe des variantes génétiques partagées et potentiellement causales entre ces troubles et la COVID-19.

Les chercheurs ont comparé les données avec deux conséquences d’une exposition au virus du Covid-19, dont une infection confirmée et une hospitalisation. Notons qu’ils ne se sont pas contentés à chercher un lien entre les troubles psychiatriques et le Covid-19. Ils ont également vérifié s’il existait des facteurs génétiques communs.

Des corrélations génétiques significatives révélées

Les chercheurs ont découvert qu’il existe des corrélations génétiques significatives entre certains troubles psychiatriques, notamment la dépression, le TSPT et le TDAH ; et le risque de développer une forme grave du Covid-19. Pour identifier les gènes responsables, les experts ont utilisé une méthode nommée GWAS par paires. Elle permet surtout de trouver les régions génomiques spécifiques communes aux troubles psychiatriques et aux conséquences du Covid-19.

Les chercheurs ont alors identifié plusieurs régions génomiques liées aux fonctions immunitaires et neurologiques. Elles contiennent des gènes associés aux maladies mentales et à la réponse immunitaire. On cite en premier lieu le gène THRA impliqué dans la fonction thyroïdienne. Il est associé à la dépression, au trouble bipolaire et au déficit immunitaire. Ce gène peut donc favoriser le risque de développer des troubles psychiatriques et la vulnérabilité aux maladies infectieuses.  

Les chercheurs ont découvert un autre gène commun à la schizophrénie, aux troubles du spectre autistique et au risque d’hospitalisation suite à une infection au Covid-19. Baptisé CRHR1, il joue un rôle crucial dans la réponse au stress et dans la régulation immunitaire. L’anomalie de ce gène engendre donc une vulnérabilité aux troubles psychiatriques liés au stress et à une altération de la réponse immunitaire face aux infections virales.

Les chercheurs ont aussi identifié le gène BPTF, associé au fonctionnement des cellules immunitaires et au neurodéveloppement. S’il est altéré, la régulation immunitaire peut être perturbée. Or, cela augmente le risque de troubles psychiatriques et la probabilité de développer la forme sévère du Covid-19. En utilisant des méthodes d’inférence causale, l’équipe a réussi à réunir des preuves suggérant que la dépression, le TSPT et le TDAH pourraient favoriser le risque d’infection au Covid-19.

Notons que cette étude comporte plusieurs limites. Tout d’abord, les données génétiques utilisées proviennent de personnes d’origine européenne. Puis, certains troubles psychiatriques comme l’anxiété et le TDAH sont peu représentés. Les chercheurs n’ont pas aussi pris en compte les différences entre les sexes, le poids corporel, le statut vaccinal et d’autres variables importantes.

Toutefois, elle révèle que la vulnérabilité des personnes atteintes de troubles psychiatriques. Il y a des facteurs génétiques sous-jacents. Par ailleurs, les chercheurs ont étudié les interactions médicamenteuses potentielles avec les gènes identifiés. Cela permettrait de trouver des médicaments pouvant réduire le risque de Covid-19 sévère chez les personnes atteintes de troubles psychiatriques.  De plus, les effets secondaires des vaccins, parfois associés à des troubles neurologiques ou psychiatriques, pourraient compliquer le tableau. En ignorant cette variable, l’étude semble vouloir forcer un narratif génétique sans considérer le contexte médical actuel.

Par ailleurs, selon une étude de Santé publique France publiée fin 2024, nombreux sont les jeunes qui ont subi une dégradation de leur santé mentale durant la crise COVID.Les chercheurs ont constaté une « augmentation importante » des pensées suicidaires et des tentatives de suicide chez  les jeunes travailleurs âgés de 18 à 24 ans. En effet, avec la crise du COVID, les autorités sanitaires ont adopté des mesures drastiques pour soi-disant freiner la propagation du virus. Les confinements inutiles en faisaient partie.

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