La semaine prochaine, le Parlement européen devra voter une motion de censure contre Ursula von der Leyen.On assure déjà que cette motion n’obtiendra pas la majorité requise et qu’il s’agit d’une action perturbatrice de la part des populistes de droite. Certains attribuent déjà cette action à la Russie.Mais les choses ne sont pas si simples : Von der Leyen et son entourage sont un exemple peu glorieux de l’échec des instruments de contrôle démocratique. La Commission, qui devrait être la gardienne des traités, élargit arbitrairement ses compétences et établit des faits avec les cercles politiques et les lobbyistes : en Ukraine, dans le cadre des sanctions contre la Russie, dans les questions énergétiques et également dans l’armement. Mais la résistance s’organise, surtout à l’Est de l’UE.

Stockshots of the hemicycle of the EP in Strasbourg

La semaine prochaine, jeudi, une motion de censure seravotée au Parlement européen : si ce vote recueille la majorité des deux tiers des voix exprimées (et la majorité des membres du Parlement européen), Ursula von der Leyen devra démissionner avec l’ensemble de la Commission. Il est peu probable que cela se produise, mais Gheorghe Piperea veut ouvrir la boîte de Pandore. Le député roumain du parti ultraconservateur AUR a initié la motion de censure et a reçu suffisamment de soutiens parmi les conservateurs et réformistes européens, les Patriotes pour l’Europe, l’Europe des nations souveraines et les députés non-inscrits. Le juriste met d’abord le doigt sur la plaie connue sous le nom de « Pfizergate » et dénonce le manque de transparence dans l’utilisation des fonds publics, en particulier le budget de 35 milliards d’euros consacré aux vaccins, dont 4 milliards d’euros ont été gaspillés en raison de doses non utilisées.