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Ursula von der Leyen fait face à une motion de censure

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Par Thomas Fazi – Le 28 juin 2025 – Source Blog de l’auteur

La pression s’intensifie sur la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Mercredi, un groupe de députés européens de droite a annoncé avoir obtenu suffisamment de soutien pour déposer une motion de censure à l’encontre de Mme von der Leyen, en raison de préoccupations concernant son style de leadership, son manque de transparence et les accusations croissantes selon lesquelles elle contournerait les normes démocratiques au sein du cadre institutionnel de l’UE.

Cette initiative, lancée par le député européen roumain Gheorghe Piperea, fait suite au scandale « Pfizergate », qui s’est intensifié en mai lorsque le Tribunal de l’UE a rendu un arrêt historique contre la Commission pour ne pas avoir divulgué les SMS échangés entre Mme von der Leyen et le PDG de Pfizer, Albert Bourla, lors des négociations en 2021 pour l’achat de 1,8 milliard de doses du vaccin Pfizer-BioNTech à un coût astronomique de 35 milliards d’euros.

La motion a été soutenue par 74 députés européens issus de divers groupes politiques : 32 du groupe conservateur ECR, 23 du groupe souverainiste ESN (formé à l’initiative de l’AfD), 4 du groupe Patriots for Europe, 14 indépendants et même 1 du PPE, le groupe de Mme von der Leyen. Le vote devrait avoir lieu en juillet 2025, bien qu’aucune date précise n’ait été fixée.

Si la motion a peu de chances d’aboutir en raison du seuil élevé des deux tiers requis (le PPE dispose d’une majorité relative au Parlement), elle représente néanmoins un obstacle politique sérieux pour von der Leyen : pour la première fois, le Parlement européen sera contraint d’avoir une discussion publique et officielle sur un scandale qui, pendant des années, a été confiné aux articles de journaux et aux salles d’audience. « Cette initiative vise fondamentalement à garantir la transparence et à assurer un processus démocratique équitable et authentique », a déclaré M. Piperea. Il a reconnu que ses chances de succès étaient minces, mais a déclaré qu’elle offrait « une occasion cruciale de formuler des critiques constructives et fondées à l’égard de Mme von der Leyen ».

Il ne s’agit pas seulement du Pfizergate. Depuis sa réélection en 2024, Mme von der Leyen a été vivement critiquée par divers milieux pour son approche autoritaire et sa mise à l’écart systématique du Parlement. Le mois dernier, par exemple, la Commission a proposé de recourir à une clause d’urgence du traité de l’UE pour empêcher le Parlement d’approuver un programme de prêt de 150 milliards d’euros destiné à stimuler l’achat conjoint d’armes par les pays de l’UE, connu sous le nom de SAFE.

En réponse à la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, qui a menacé d’intenter une action en justice contre la Commission européenne, von der Leyen a défendu cette décision, arguant que la clause d’urgence est « pleinement justifiée » car SAFE est « une réponse exceptionnelle et temporaire à un défi urgent et existentiel ».

En ce sens, le Pfizergate symbolise un processus plus large de supranationalisation, de centralisation et de « commissionisation » de la politique du bloc, dans lequel la Commission a progressivement accru son influence sur des domaines de compétence qui étaient auparavant considérés comme l’apanage des gouvernements nationaux, allant des budgets financiers et de la politique de santé aux affaires étrangères et à la défense. La motion de Piperea mentionne également ce prétendu « abus de procédure ». Il « demande à la Commission européenne de démissionner en raison de ses manquements répétés à garantir la transparence, de son mépris persistant pour le contrôle démocratique et l’État de droit au sein de l’Union ».

Ainsi, bien que la motion soit largement portée par les factions de droite et conservatrices, elle révèle un mécontentement croissant au-delà des clivages idéologiques et partisans. Les socialistes, les libéraux et même certains Verts – qui ont soutenu la réélection de von der Leyen – critiquent de plus en plus ouvertement le style de leadership de cette dernière, en particulier en ce qui concerne les questions de transparence et son retrait d’une loi sur le greenwashing sans consultation parlementaire. Cependant, ces groupes ont explicitement déclaré qu’ils ne soutiendraient pas une motion menée par « l’extrême droite ».

En fin de compte, la motion de censure ne renversera pas von der Leyen, mais sa force symbolique est indéniable. Les préoccupations de longue date concernant la concentration du pouvoir au sein de la Commission ne peuvent plus être considérées comme marginales ou conspirationnistes. En imposant un débat public au Parlement européen, cette initiative pourrait commencer à fissurer la façade institutionnelle d’unité et de consensus, révélant un malaise croissant, même parmi les partis traditionnels, face à l’escalade du régime techno-autoritaire de l’UE. Que la motion soit adoptée ou non, elle signale que l’ère de l’autorité exécutive incontestée à Bruxelles pourrait toucher à sa fin et qu’un règlement de comptes sur l’avenir de la gouvernance de l’UE pourrait être imminent.

Thomas Fazi

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

Note du Saker Francophone

Pour ceux qui veulent comprendre plus en profondeur le cas Von der Leyen, un article du média Le Grand Continent intitulé « L’Europe et le vertige du pouvoir présidentiel : comprendre le paradoxe von der Leyen« 

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