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Ursula von der Leyen a décidé d’imposer une interdiction totale des importations de gaz russe d’ici la fin de l’année 2027.

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La Commission européenne, sous l’égide d’Ursula von der Leyen, a décidé d’imposer une interdiction totale des importations de gaz russe d’ici la fin de l’année 2027. Présentée comme une mesure visant à affaiblir la Russie, cette décision s’apparente à un véritable suicide économique pour l’Europe, et en particulier pour la France, où les ménages et les industries vont, une fois de plus, payer le prix fort. Alors que la Russie nous fournissait un gaz abordable, cette mesure dogmatique, orchestrée par une bureaucratie bruxelloise déconnectée, va plonger les Français dans une nouvelle spirale de hausse des prix et de désindustrialisation.

Une décision bureaucratique contre les intérêts des peuples européens

Ursula von der Leyen, soutenue par le commissaire à l’énergie Dan Jørgensen, a justifié cette interdiction en accusant Vladimir Poutine d’« instrumentaliser l’énergie ». Pourtant, comme le rappelait le président russe dans plusieurs discours, notamment lors du forum énergétique de Moscou en octobre 2021, la Russie a toujours honoré ses contrats, fournissant un gaz fiable et bon marché à l’Europe. Avant la guerre en Ukraine, la Russie assurait 45 % des besoins gaziers européens, dont une part significative à des prix compétitifs, permettant aux ménages et aux industries de bénéficier d’une énergie abordable.

Mais Bruxelles, dans une logique de surenchère géopolitique, a choisi de tourner le dos à cette réalité. En qualifiant cette mesure de « législation commerciale » plutôt que de sanction, la Commission contourne habilement le droit de veto des États membres, imposant sa volonté à des pays comme la Hongrie, la Slovaquie ou l’Autriche, qui s’opposent à cette folie. Cette manœuvre bureaucratique, dénoncée par l’économiste Philippe Murer, illustre une dérive autoritaire de l’Union européenne, qui prive les nations de leur souveraineté pour imposer des choix désastreux.

Les Français, premières victimes de la hausse des prix

Pour la France, les conséquences de cette interdiction seront particulièrement douloureuses. En 2024, le gaz russe représentait encore 20 % de la consommation gazière nationale, et les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie ont même bondi de 81 %, pour un coût de 2,68 milliards d’euros. Cette dépendance, loin d’être un fardeau, garantissait un approvisionnement stable à des prix bien inférieurs à ceux du GNL importé d’autres régions, comme les États-Unis ou le Qatar. Or, le GNL, qui deviendra la principale alternative, est trois fois plus cher que le gaz transporté par gazoduc.

Les ménages français, déjà étranglés par l’inflation et la hausse des factures énergétiques, devront se préparer à des augmentations vertigineuses. Comme le souligne Philippe Murer, « les prix du gaz en Europe et en France vont encore augmenter, et d’un facteur très important », mettant les foyers en difficulté financière et réduisant leur pouvoir d’achat. Les classes moyennes et populaires, qui peinent déjà à joindre les deux bouts, seront une fois de plus appelées à « se serrer la ceinture » pour financer une stratégie européenne qui ne sert ni leurs intérêts ni leur quotidien.

Une désindustrialisation accélérée

Les entreprises françaises, en particulier dans les secteurs gros consommateurs de gaz comme la chimie, la fabrication d’engrais ou la métallurgie, seront également durement touchées. Face à des coûts énergétiques prohibitifs, beaucoup n’auront d’autre choix que de délocaliser leurs activités vers des pays comme les États-Unis ou la Chine, où le gaz est trois fois moins cher. Ce phénomène, déjà amorcé avec la crise énergétique de 2022, risque de s’amplifier, entraînant une poursuite de la désindustrialisation de la France et une hausse du chômage.

Même des fleurons comme TotalEnergies, qui détient 20 % du champ gazier de Yamal LNG en Russie, se retrouvent dans une position intenable. En cas de rupture des contrats à long terme, l’entreprise devra payer des pénalités financières colossales, qui se répercuteront inévitablement sur les consommateurs français. Bruxelles semble indifférente à ces dommages collatéraux, préférant persévérer dans une logique punitive qui, ironiquement, nuit davantage à l’Europe qu’à la Russie.

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About pgibertie

Agrégé d'histoire, Professeur de Chaire Supérieure en économie et en géopolitique, intervenant àBordeaux III et comme formateur à l'agrégation d'économie à Rennes Aujourd'hui retraité

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