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Une expression lourde de sens: l’Occident a perdu tout crédit dans le reste du monde!

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Quand je dis: l’Occident a perdu tout crédit dans le reste du monde, je ne joue pas sur les mots. Je décris le mécanisme implacable actuellement à l’oeuvre. Les premiers mois du mandat de Donald Trump ont fini de convaincre « le sud global » que l’on ne pouvait plus avoir aucune confiance dans les détenteurs actuels du pouvoir en Amérique du Nord ou en Europe de l’Ouest. Evidemment, c’est annonciateur de grandes crises, et pas seulement dans le domaine du crédit financier pour un Occident surendetté. Prendre conscience de l’ampleur de la crise que nous traversons, c’est aussi retrouver le sens des « fondations ». Ce que réclament les peuples du monde, c’est d’avoir des dirigeants qui fassent ce qu’ils disent mais aussi qui disent ce qu’ils font. Pendant longtemps, l’Europe et les Etats-Unis ont pu se targuer d’être des références, la souce même de principes au rayonnement universel. A présent, tout est à reconstruire.

Dans mes deux articles précédents, j’ai parlé de la théâtralisation par Donald Trump des frappes sur l’Iran et d’un « match de catch », donc truqué. J’aurais l’occasion de revenir sur le comportement complexe du président américain, qui louvoie, faute d’arriver à détruire rapidement le camp globaliste. Mais ici, je voudrais m’interroger sur l’effet ressenti partout dans le monde, après que Donald Trump a rompu, apparemment, deux fois sa parole: en laissant Israël attaquer l’Iran alors que les négociations de Washington avec Téhéran n’étaient pas finies; puis, cette fin de semaine, en frappant l’Iran alors qu’il avait dit se laisser un délai de décision jusqu’à deux semaines.

La perte de crédit de l’Occident

Il y a une expression française toute simple: Un tel a perdu tout crédit! Le crédit, étymologiquement, c’est la confiance. Le sens économique du crédit ne vient que dans un second temps: c’est parce que l’on a confiance dans la capacité de remboursement, que l’on prête de l’argent. Bien entendu un créancier peut perdre confiance dans la capacité de remboursement de son débiteur et cesser de lui prêter.

Si nous faisons une anticipation simple, que voyons-nous? Nous apercevons des Etats-Unis et une Europe de l’Ouest qui ont perdu tout crédit dans les relations internationales. Je parlais de Donald Trump. Mais pensons à notre président, Emmanuel Macron, qui invite à dîner à l’Elysée Pavel Durov, fondateur et PDG de Telegram, mais le fait arrêter à la descente de l’avion pour une garde à vue de plusieurs jours. Pensons à l’un des prédécesseurs de Donald Trump, Bill Clinton, qui rompit la promesse faite à Mikhaïl Gorbatchev de ne pas étendre l’OTAN vers l’Est. Pensons aux prétextes fallacieux qui ont conduit au déclenchement de toutes les guerres américaines et OTANiennes depuis 1991.

Certains peuvent dire: mais la ruse fait partie de la politique; Machiavel nous l’a expliqué. Précisément, Machiavel est le début du problème. Alors que l’Europe médiévale s’était construite sur la philosophie politique de l’Antiquité et sa distinction entre bon et mauvais gouvernement, Machiavel a consciemment rompu le lien entre politique et éthique – quelques décennies après lui, Luther cassait le lien entre foi et raison. C’est ce qui explique, soulignons-le qu’un pays d’origine protestante, comme les Etats-Unis, soit aussi « machiavélique ». Luther a autonomisé la raison et rendu possible une « raison d’Etat », indépendante du respect des principes fondateurs de l’éthique universelle. Les Américains vivent selon une dichotomie où « dans le Royaume de Dieu » -chez eux – on respecte l’état de droit; mais ailleurs, dans le « Royaume de Satan », tous les coups sont permis.

Evidemment, l’histoire depuis quatre siècles est plus complexe que le seul « moment Machiavel », comme matrice de ce qui a suivi. Il y a eu de puissantes contre-influences. Pensons par exemple à l’extraordinaire travail de l’Ecole universitaire de Salamanque, formulation, en milieu catholique, de toutes les libertés modernes. Ainsi Francisco Suarez a-t-il repris et développé le vieil adage du droit romain « pacta sunt servanda »: les accords passés doivent être respectés.

De même, regardons l’extraordinaire période, des années 1960 aux années 1980, où l’Europe servit de modérateur aux Etats-Unis dans la Guerre froide et créa une confiance avec l’URSS qui fut très utile pour aider à sortir de la Guerre froide.

Nous sommes tout à fait capables de retrouver ces principes fondateurs. J’ai par exemple l’impression que l’indignation, aux Etats-Unis, dans une partie du mouvement MAGA, après les frappes contre l’Iran, vient du sentiment que désormais on n’a plus le droit de jouer un double jeu. Les peuples occidentaux veulent des dirigeants qui disent ce qu’ils font et qui fassent ce qu’ils disent.

Ce dont nous parlons est tout à fait essentiel. La bonne foi, par le passé, a résolu bien des conflits. En 1782-83, le gouvernement anglais négocia et signa la fin de la Guerre d’Amérique parce que tout le monde en Europe, avait confiance dans la parole du roi de France, Louis XVI! On lui faisait crédit! C’est parce qu’il respectait sa parole dans les relations internationales que le Général de Gaulle put accueillir les premières négociations, à Paris, entre Américains et Vietnamiens, en 1968.

Ce dont nous parlons est fondamental: non seulement parce que celui qui « perd tout crédit » se condamne à ne plus pouvoir financer sa dette; mais aussi parce qu’il n’y a pas d’autre chemin, pour reconstruire nos démocraties, que le retour aux principes fondamentaux du droit romain. En l’occurrence, répétons-le: PACTA SUNT SERVANDA!

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