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Une étude révèle que 5 minutes de pub chez les enfants pour des aliments gras et sucrés, c’est 130 kcal de plus !

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L’obésité et le surpoids flambent chez les enfants et nous regardons ailleurs… En tout cas pas assez les écrans sur lesquels ils ont le regard vissé une grande partie de leur temps libre ! Une étude vient de montrer que l'exposition à des publicités pour des aliments gras, sucrés, salés entraîne une augmentation significative de leur consommation calorique quotidienne, quel que soit le type de média utilisé.

Dix-sept pourcents des enfants de 6 à 17 ans sont en surpoids en France, dont 4 % en situation d'obésité. Et selon Santé publique France, les produits affichant un Nutri-Score D et E (les pires en matièrematière de santé) représentent plus de la moitié des publicités alimentaires auxquels ceux-ci sont exposés.

Ces deux faits sont-ils liés ? C'est très probable, à en croire une nouvelle étude britannique présentée au 32eEuropean Congress on Obesity (ECO) de Malaga, en Espagne.

Celle-ci a révélé que les enfants âgés de 7 à 15 ans exposés à seulement cinq minutes de publicité pour des aliments riches en graisses saturées, en sucre ou en sel consommaient en moyenne 130 kcal supplémentaires par jour, soit l'équivalent des calories contenues dans deux tranches de pain.

L'effet de la pub est le même qu'elle soit pour un aliment ou une marque

Menée sur 240 volontaires issus d'écoles de la région de Merseyside, au Royaume-Uni, cette étude a comparé les effets sur la consommation alimentaire des pubs pour des aliments gras/sucrés/salés, à ceux des pubs uniquement pour des marques d'aliments et à ceux des pubs pour des produits non alimentaires. 

Les résultats indiquent qu'après avoir été exposés à des publicités pour des aliments, les enfants consommaient plus de collations et de déjeuner (pour un total de +130,90 kcal par jour) qu'après avoir été exposés à des publicités non alimentaires. Les publicités portant uniquement sur la marque ont été aussi efficaces que les publicités sur les produits pour augmenter la consommation.

Un fléau pour la santé des enfants

Ni le type de média (audiovisuel, visuel, radio ou image statique) ni le statut socio-économique n'ont modéré la consommation des enfants.

« Nos résultats montrent que la commercialisation d'aliments malsains entraîne une augmentation durable de l'apport calorique chez les jeunes, à un niveau suffisant pour entraîner une prise de poids au fil du temps, explique le Pr Emma Boyland de l'université de Liverpool, au Royaume-Uni, l'auteure principale de ces travaux. Cette étude est la première à démontrer que les publicités alimentaires portant uniquement sur la marque, pour lesquelles il n'existe actuellement aucune politique restrictive au niveau mondial, augmentent la consommation alimentaire des enfants. »

Encore du chemin à parcourir avant une interdiction

Une preuve de plus qu'il est urgent de bannir la pub visant les enfants. Ça tombe bien, le sujet est actuellement en discussion dans plusieurs pays européens, notamment en Grande-Bretagne. Mais pas encore en France, où le Gouvernement renonce toujours à la réguler, en raison notamment du manque à gagner pour les médias et les industries de l'agro-alimentaire.

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