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Alors qu’il vient de quitter son poste de « conseiller spécial du gouvernement » au sein du département de l’efficacité budgétaire (DOGE) de la Maison Blanche, Elon Musk s’en est pris violemment au mégaprojet de loi budgétaire,le One Big, Beautiful Bill Act, défendu par Donald Trump. Le milliardaire dénonce une « abomination pour l’Amérique » qui va creuser massivement la dette publique. Elon Musk n’est pas un opposant ordinaire, artisan des réductions budgétaires au sein du département DOGE, et généreux donateur de 275 millions de dollars pour la campagne 2024, le patron de Tesla et X incarnait jusqu’ici un soutien stratégique. Son revirement brutal, exprimé sans détour sur son propre réseau social, marque un tournant inattendu. En dénonçant la nouvelle loi budgétaire de Trump, Musk rompt avec la rhétorique triomphante du président. Son départ du DOGE, limité par une clause légale à 130 jours de mission, précède de quelques jours seulement cette attaque virulente.
I’m sorry, but I just can’t stand it anymore.
This massive, outrageous, pork-filled Congressional spending bill is a disgusting abomination.
Shame on those who voted for it: you know you did wrong. You know it.
Le fossé entre Elon Musk et Donald Trump se creuse davantage. Le président a demandé au Congrès d’adopter le projet de loi de dépenses du gouvernement fédéral. Le milliardaire le considère comme une « abomination répugnante ». Présenté comme l’une des promesses phares de la campagne électorale de Donald Trump, le « Département de l’efficacité gouvernementale » (DOGE) a officiellement vu le jour le 20 janvier dernier. Sous la supervision d’Elon Musk, cette entité avait pour objectif de réduire drastiquement les dépenses publiques et de rationaliser le fonctionnement des agences gouvernementales.L’objectif était de : réduire le budget fédéral d’environ 4 milliards de dollars par jour pour atteindre « zéro inflation » d’ici 2026.
Vers une rupture entre Musk et Trump?
Donald Trump a demandé au Congrès d’adopter le projet de dépenses massives du gouvernement baptisé One Big, Beautiful Bill Act de 2025. Il a déjà obtenu l’approbation de la Chambre contrôlée par les Républicains le mois dernier.
Ce texte de loi rendrait permanentes les réductions d’impôts que Trump a proposées en 2017 et qui avantageraient les riches Américains. Il permettrait aussi la hausse du financement pour l’application de l’armée et de l’immigration des Etats-Unis. En revanche, le budget pour les programmes de santé, de nutrition, d’éducation et d’énergie propre sera en baisse.
Elon Musk a déjà critiqué ce projet de loi lors d’une interview avec le « dimanche matin » de CBS. Mardi, le milliardaire a écrit sur X que le One Big, Beautiful Bill Act est « scandaleux, rempli de porc ». Il a ajouté qu’il s’agit d’une « abomination répugnante pour l’Amérique », « honte à ceux qui ont voté en sa faveur ».
Visiblement, la relation entre le magnat de la technologie et Trump se détériore. Notons que le président connait bien l’opinion de Musk concernant le projet de loi. Mais cela ne l’a pas freiné à faire voter le projet de loi.
3 100 milliards de dettes supplémentaires
Le One Big, Beautiful Bill Act ambitionne de prolonger les réductions fiscales massives adoptées lors du premier mandat Trump, au bénéfice notamment des plus riches. Mais selon le Comité pour un budget fédéral responsable, cette mesure ajouterait 3.100 milliards de dollars à la dette sur la prochaine décennie, intérêts compris alors que la dette américaine frôle les 37 000 milliards de dollars. Un chiffre que Musk juge insoutenable dans un contexte de déficit structurel aggravé.
Le texte prévoit aussi une augmentation des financements militaires et pour le contrôle migratoire, au détriment de l’éducation, de la santé ou de l’énergie verte. Pour Musk, cette orientation traduit une priorité idéologique aveugle qui sacrifie la rigueur budgétaire au profit d’un clientélisme électoral court-termiste. Il accuse même le Congrès de « faire faillite à l’Amérique ».
Le sénateur Rand Paul, connu pour son libertarisme fiscal, soutient également Musk :
« Nous avons tous deux vu les gaspillages massifs et savons que 5 000 milliards supplémentaires sont une erreur. »
Sur Truth Social, Donald Trump a balayé les critiques de Paul, soulignant « l’énorme croissance à venir », et d’ajouter le sénateur de Kentucky « aime voter NON surtout ».
La bataille autour du One Big, Beautiful Bill Act est loin d’être seulement budgétaire : elle est aussi idéologique, stratégique, et potentiellement décisive à l’approche de 2026.
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