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Qui aurait pensé qu’un virus infectant une famille de singes d’Amérique du Sud pourrait devenir un allié contre le cancer ? Et pourtant, c’est ce que suggèrent de récents travaux scientifiques.
Et si une nouvelle arme contre le cancer venait directement du règne animal ? C'est l'hypothèse que pose une équipe de chercheurs américains, en étudiant un virus de l’herpès qui infecte naturellement une espèceespèce de singe. Leur objectif : utiliser une protéine de ce virus pour renforcer les défenses naturelles du corps contre les cellules cancéreuses. Cette étude a été publiée dans la revue Science Immunology le 23 mai 2025.
Une protéine virale pour stimuler les défenses immunitaires
Le virus étudié est l'herpèsvirus saimiri. Il infecte naturellement des petits singes d'Amérique du Sud, appelés singes-écureuilssinges-écureuils. Les chercheurs ne sont pas intéressés par l'utilisation du virus en lui-même, mais par une de ses protéines, appelée TIP (Tyrosine Kinase Interacting Protein). Cette protéine a la capacité d'agir sur le système immunitaire, et notamment sur les lymphocyteslymphocytes TT, qui sont les « petits soldats » chargés de repérer et de détruire les cellules anormales, comme celles du cancer.
En modifiant la protéine TIP, les scientifiques du département de pharmacologie de l'Université du Michigan, ont réussi à améliorer la production de protéines Stat, connues pour prolonger la duréedurée de vie des lymphocytes T. Concrètement, cela signifie que ces cellules restent actives plus longtemps et deviennent plus efficaces dans leur mission de destruction des tumeurstumeurs.
Des résultats prometteurs sur les souris atteintes de cancer
Pour vérifier cette découverte, le professeur Adam Courtney et les coauteurs de l'étude, ont mené des tests sur des souris atteintes de mélanome (cancer de la peaucancer de la peau) et de lymphomelymphome (cancer du système lymphatiquesystème lymphatique). Résultat : les souris ayant reçu des lymphocytes T modifiés grâce à la protéine TIP ont mieux résisté au cancer. Les tumeurs progressaient plus lentement et les souris vivaient plus longtemps.
Même si ces tests sont encore au stade expérimental, les résultats sont encourageants. Il faudra encore plusieurs années de recherche avant d'imaginer une utilisation chez l'humain, mais cette piste semble prometteuse. À l'avenir, cette approche pourrait peut-être être combinée à d'autres traitements comme l'immunothérapieimmunothérapie, déjà utilisée dans certains cancers.
Contrairement à la chimiothérapiechimiothérapie qui agit directement sur les cellules malades, l'immunothérapie « réveille » les défenses du corps pour qu'elles se battent elles-mêmes contre la maladie. En renforçant les cellules immunitaires avec des protéines comme TIP, les chercheurs espèrent les rendre encore plus efficaces et prolonger leur action contre les tumeurs.
En exploitant les armes naturelles que certains organismes utilisent depuis des millions d'années, les chercheurs espèrent mieux armer nos propres défenses. Une idée inattendue, mais qui pourrait un jour faire la différence dans les traitements de demain.