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Quatre ans après le début de la mobilisation citoyenne, Samuel Guay peut enfin tester le nouveau skatepark de Sept-Îles: « Le sentiment de rouler sur du béton est incomparable de rouler sur l’asphalte », dit-il avec satisfaction.
L’ancien planchiste de haut niveau s’est impliqué dès 2021 dans le comité Pour un skatepark en béton à Sept-Îles, dont les membres étaient fièrement présents lors de l’inauguration le 5 juillet.
Le logo du skatepark dessiné par Mahina Lauzier a aussi été dévoilé pendant cette journée festive. Une quinzaine d’enfants et d’adolescents roulaient dans un trafic organisé sur le béton neuf.
« Avec l’achalandage qu’on peut voir chaque soir, on peut dire que c’est une réussite », affirme Samuel Guay, fièrement.
Le comité de citoyens, composé de jeunes, de parents et d’athlètes locaux, a collaboré avec la Ville pour concevoir un skatepark à leur image.
« Il y a vraiment des modules pour tous les niveaux de difficulté », explique Samuel Guay.
Le maire de Sept-Îles, Denis Miousse, présente le nouveau logo avec Mahina Lauzier. Photo Alice Young
Amélie Laliberté-Lévesque fait partie des parents qui ont fait avancer le projet pour que leurs jeunes puissent profiter d’un skatepark plus sécuritaire et moderne.
« Je voulais montrer à mon garçon que lorsqu’on s’implique dans la communauté, c’est possible de changer les choses et de monter des projets », raconte-t-elle.
Son fils, Nicolas Arsenault, avait 14 ans au début de la mobilisation. À 19 ans, il peut enfin constater le fruit de leurs efforts.
« Je suis fière de ma mère. Elle a toujours gardé la motivation », dit Nicolas Arsenault, planche à la main. Bien qu’il ait trouvé qui les démarches très longues, il se réjouit que les plus jeunes puissent aussi profiter du nouveau skatepark.
Nicolas Arsenault testait les nouvelles rampes pour la deuxième fois le 5 juillet. Photo Alice Young
En 2021, 767 personnes avaient signé une pétition pour la construction de nouvelles installations sportives au goût du jour qui seraient aussi adaptées au BMX et à la trottinette.
« C’est des installations durables, sécuritaires et rassembleuses », ajoute Amélie Laliberté-Lévesque, qui s’est énormément informée sur les bienfaits de ce sport pour sensibiliser la ville et la communauté au projet.
Elle est surtout satisfaite de la grandeur du parc et de ses modules inclusifs. La Septilienne espère que d’autres événements festifs et communautaires seront organisés dans ce lieu de rencontre. Elle invite aussi les écoles du coin à en profiter lors d’activités pédagogiques.
« Ce parc est bien plus qu’un simple aménagement sportif. C’est un espace rassembleur qui incarne l’énergie et la liberté de notre belle jeunesse », a déclaré le maire de Sept-Îles, Denis Miousse.
L’ancien skatepark situé derrière le Centre socio-récréatif n’était plus jugé très sécuritaire.
Le coût du skatepark s’est élevé à 1,5 million de dollars. La Ville a reçu une aide de 450 000$ du Fonds d’initiatives nordiques de la Société du Plan Nord.
Des prestations musicales des groupes locaux Turbots marinés et Killing Daisies sont prévues en soirée de la journée d’inauguration.