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Si on sait qu’avoir régulièrement des orgasmes contribue à la satisfaction sexuelle des femmes, en avoir à chaque relation n’est pas indispensable pour qu’elles se sentent pleinement épanouies. C’est ce que vient de démontrer une équipe internationale qui a interrogé des femmes néo-zélandaises sur leurs habitudes sexuelles.
Arrêtez de vous mettre la pressionpression ! Selon une nouvelle étude publiée dans l'International Journal of Sexual Health, si un rapport sexuel ne donne pas lieu à un orgasme, c'est tout sauf problématique pour la satisfaction des femmes. Une preuve que l'« impératif orgasmique » - cette injonction selon laquelle il faudrait atteindre l'orgasme à chaque rapport pour considérer que la relation sexuelle est réussie - est une croyance infondée.
500 femmes interrogées
Pour parvenir à ce constat, l'équipe internationale de chercheurs qui a publié cette étude a interrogé 483 femmes néo-zélandaises qui s'étaient inscrites volontairement à l'étude. Les questions concernaient la place du sexe dans leur vie, leur activité sexuelle individuelle et la fréquence de leurs orgasmes pendant la masturbation et les rapports sexuels avec un partenaire. Objectif : documenter quels facteurs les femmes considèrent comme vraiment importants pour leur épanouissement sexuel.
L'analyse des réponses indique qu'il existe, c'est vrai, une corrélation entre le fait d'éprouver régulièrement un orgasme et la satisfaction sexuelle. En revanche, les femmes qui disaient obtenir un orgasme à chaque (ou presque chaque) relation n'étaient pas plus satisfaites que celles qui n'en éprouvaient pas systématiquement.
L’orgasme, pas le seul facteur de satisfaction sexuelle
L'étude montre par ailleurs que les facteurs « non orgasmiques » jouent un rôle fondamental dans la satisfaction sexuelle. C'est le cas notamment de l'affection, de la sensualité et du degré d'intimité. Il apparaît aussi que la satisfaction est influencée par l'âge et par l'importance que le sexe a dans la vie des femmes.
Selon Alexandra K. Janssen, l'auteure principale, cette étude « souligne que l'importance culturelle largement répandue accordée à l'orgasme comme apogéeapogée du sexe, qui peut créer une pression et une détresse inutiles lorsque l'orgasme ne se produit pas, est réductrice. Nos conclusions délivrent un message fort : il est normal et acceptable de ne pas avoir d'orgasme à chaque rapport sexuel, et cela peut même être une bonne chose. »
Pour la chercheuse, si une fréquence sexuelle plus élevée est associée à une plus grande satisfaction dans la relation, cela pourrait s'expliquer par le fait que les personnes ayant une relation plus satisfaisante ont tendance à avoir des rapports sexuels plus fréquents, et non parce qu'avoir des orgasmes plus fréquents augmente le bonheur.
Mieux accompagner les couples
Ces résultats sont en accord avec ceux obtenus par des recherches menées dans d'autres pays occidentaux, ils sont donc généralisables au-delà de la Nouvelle-Zélande et devraient aider les sexothérapeutes à faire évoluer leurs pratiques.
« Les interventions thérapeutiques doivent donc se concentrer sur l'exploration des dynamiques sous-jacentes et des obstacles à l'intimité, plutôt que de simplement encourager les gens à augmenter la fréquence », poursuit la chercheuse. Pour elle, en supprimant la pression et l'esprit de compétition autour de l'orgasme, on pourrait améliorer à la fois le plaisir sexuel et la satisfaction globale.