NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
COMMUNAUTÉ. Propreté et salubrité, sensibilisation et information, animation des espaces publics ainsi que soutien aux initiatives des partenaires : tels sont les axes d’intervention qui composent le Plan de cohésion sociale, lancé mercredi par la Ville de Drummondville.
Élaboré en étroite collaboration avec des partenaires institutionnels et communautaires, dont La Piaule du Centre-du-Québec, la Sûreté du Québec et le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), ce plan vise à renforcer les actions municipales afin d’assurer un équilibre entre la qualité de vie des citoyens, le respect des personnes en situation d’itinérance et l’efficacité des interventions sur le terrain.

«À Drummondville comme ailleurs au Québec, on le voit, on le ressent, les réalités de l’itinérance, de la cohabitation dans nos espaces publics et du sentiment de sécurité sont bien présentes. Ce sont des enjeux complexes, humains qui ne laissent personne indifférent et qui exigent qu’on réponde avec cœur, écoute, mais surtout avec action. C’est pourquoi je suis fière de vous présenter aujourd’hui notre Plan de cohésion sociale pour l’été 2025», a dit la mairesse Stéphanie Lacoste, lors d’une conférence de presse tenue mercredi.
Selon le directeur général de La Piaule, Francis Lacharité, «ce qu’on vit actuellement au niveau de l’itinérance est sans précédent à Drummondville». Depuis les cinq dernières années, de plus en plus de personnes sont touchées par l’itinérance et ça ne cesse d’augmenter.
«Ces gens-là occupent l’espace public. C’est toute la pertinence de travailler sur une politique de cohabitation. Ce sont des gens qui ne vont pas disparaître. Ils font partie de notre communauté. On veut qu’ils aient leur place. On veut travailler avec eux et avec l’ensemble des citoyens pour que cette cohabitation soit la plus harmonieuse possible.»
Le Plan de cohésion sociale s’articule autour de quatre axes, comprenant des actions et des objectifs avec les différents partenaires.
Concernant la propreté et la salubrité, la Ville souhaite maintenir un environnement propre et sécuritaire notamment dans les secteurs prioritaires du centre-ville. Entre autres, cet axe comprend l’implantation du projet pilote TAPAJ, soit le travail alternatif payé à la journée, annoncé précédemment au souper de la mairesse.

Au niveau de la sensibilisation et de l’information, la Ville compte former les équipes municipales de première ligne, comme le service des travaux publics et le personnel de la bibliothèque publique, sur les enjeux d’itinérance et les services disponibles.
Le plan prévoit également un protocole d’intervention intersectoriel pour la gestion des campements urbains, en plus de renforcer la présence sur le terrain et de réduire les interventions policières par une meilleure diffusion de l’information sur la réglementation municipale auprès des personnes en situation d’itinérance.
Le capitaine du centre de services de Drummondville de la Sûreté du Québec, Stéphane Hélie, confirme qu’il y a actuellement quelques campements sur le territoire. «C’est une situation qu’on ne peut pas éviter. Ces gens-là se retrouvent sans logement. Ils se trouvent évidemment des endroits pour camper. Ce sont des zones de tolérance. Tout est sous contrôle et ça va bien.»
De plus, l’animation des espaces publics aura pour but d’encourager l’occupation positive des lieux publics du centre-ville par la tenue d’activités rassembleuses et accessibles, qui contribuent à créer un climat propice à la cohabitation harmonieuse.
Le soutien aux initiatives des partenaires représente le dernier axe. «Nos organismes communautaires effectuent un travail exceptionnel. C’est sûr qu’on va être là pour les appuyer dans leur travail. On va demander l’aide des autres paliers, autant provincial que fédéral pour qu’ils puissent mener à bien leur mission», soutient la première magistrate.
«Avec la table des partenaires en itinérance, nous allons faire la cartographie des services disponibles pour mieux repérer les besoins non comblés et agir là où c’est nécessaire», ajoute-t-elle.
Stéphanie Lacoste a conclu en disant que l’itinérance est un enjeu qui concerne tout le monde. «Ce n’est pas un problème de quelques-uns. C’est un enjeu collectif. Les données le confirment. Selon le dernier Indicateur municipal mené par la firme Léger, c’est une priorité pour la population de Drummondville. C’est une priorité pour nous aussi, soyez-en assuré.»
À lire également:
Le programme TAPAJ voit le jour à Drummondville