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Par Jeanne Durieux
Le 26 septembre 2025 à 20h16
Selon l’organisme Santé publique France, les cas de suspicion de Covid ont augmenté de 37% chez les adultes la semaine du 15 au 21 septembre 2025.
Passer la publicité Passer la publicitéRetour de l’automne, de la pluie... Et du Covid ? Santé Publique France fait état d’une hausse de 37% des cas déclarés chez les adultes lors de la semaine du 15 au 21 septembre (soit 375 passages et hospitalisations en plus aux urgences), après une hausse de 29% la semaine précédente.
En cause, un nouveau variant : le XFG, qui «échappe au système immunitaire», précise SPF. Il est également surnommé «Frankenstein» pour son hybridation, puisqu’il est le résultat du croisement de plusieurs souches de virus. Il est suivi de près par l’OMS - même s’il n’est pas, à ce stade, considéré comme présentant un risque élevé pour la santé publique, selon les organismes scientifiques.
Circulation dans plusieurs continents
Concrètement, XFG est le produit d’une recombinaison entre sous-lignées antérieures d’Omicron, découverte à partir d’échantillons analysés depuis janvier 2025. Des laboratoires de surveillance génomique, dont l’Oswaldo Cruz Institute (Fiocruz) au Brésil, ont confirmé la circulation du variant dans plusieurs régions et documenté une proportion importante d’échantillons XFG dans leurs séries locales. Aux États-Unis, le variant XFG représentait 14% des échantillons prélevés, selon la dernière mise à jour des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), qui porte sur les données recueillies jusqu’au 21 juin. Les symptômes restent semblables à ceux du Covid : gorge sèche et irritée, toux, fièvre...
En France, les systèmes de surveillance signalent une reprise modérée de l’activité Covid à la rentrée : le réseau Sentinelles a noté une augmentation du taux d’incidence des consultations pour infection respiratoire aiguë liée au Covid-19 cette dernière semaine. Mais cette hausse s’inscrit dans le contexte d’une circulation saisonnière des virus respiratoires.
Il n’est donc pas nécessaire de tirer la sonnette d’alarme : les taux de Covid restent à des niveaux bien inférieurs à ceux de la pandémie. Le Centre hospitalier Universitaire de Lille indique par exemple auprès de France 3 «[qu’]aucune perturbation n’est à signaler dans l’organisation de nos services actuellement». Le CHU assure aussi «appliquer les protocoles de risque infectieux et les gestes barrières, si nécessaire, pour tous les patients qui présentent une maladie contagieuse, quelle qu’elle soit».
Les recommandations des organismes restent en conséquence inchangées : maintenir la surveillance, encourager la vaccination et les rappels pour les personnes à risque, et promouvoir les mesures de prévention classiques (isolement des personnes symptomatiques, hygiène, aération) pour limiter la transmission et protéger les populations vulnérables. L’OMS considère que les vaccins approuvés devraient rester efficaces contre les formes sévères. Mais l’organisme, comme d’autres centres nationaux, rappelle que l’évolution des variants peut rapidement faire évoluer la situation, d’où l’importance d’un suivi étroit des données de séquençage et des indicateurs cliniques.
En France, une campagne de vaccination contre la grippe et le Covid-19 doit se dérouler entre le 14 octobre et le 31 janvier 2026. Les premières commandes de vaccins Covid-19 sont ouvertes depuis ce lundi 22 septembre sur le portail de Santé publique France. Les personnes âgées, immunodéprimées ou enceintes sont invitées à recevoir un rappel.