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Par Guillaume Poingt
Le 16 décembre 2025 à 16h57
Le suspect a été mis en examen et écroué. Une enquête a été confiée à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Une ingérence étrangère est suspectée.
La section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris a ouvert une enquête pour «atteinte à un système de traitement automatisé de données en bande organisée», confiée à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), concernant un ferry qui a fait escale à Sète (Hérault), indique le ministère public au Figaro, confirmant une information du Parisien .
Un suspect letton a été mis en examen et placé en détention provisoire dans le cadre d’une information judiciaire ouverte dimanche pour «atteinte à un système de traitement automatisé de données en bande organisée dans le but de servir les intérêts d’une puissance étrangère, participation à une association de malfaiteurs, détention sans motif d’équipement ou programme conçu pour une atteinte à un système de traitement automatisé de données en bande organisée dans le but de servir les intérêts d’une puissance étrangère», nous précise le parquet de Paris.
Prendre le contrôle d’un navire
L’affaire est partie d’un renseignement communiqué par les autorités italiennes indiquant que le système informatique d’un ferry faisant escale à Sète, dans l’Hérault, était susceptible d’avoir été infecté par un dispositif malveillant permettant d’en prendre le contrôle. Deux suspects identifiés par les autorités italiennes ont été interpellés et placés en garde à vue vendredi 12 décembre. Il s’agit de deux membres de l’équipage, le Letton mis en examen et écroué, et un Bulgare qui a finalement été remis en liberté sans qu’aucune charge ne soit retenue à son encontre.
«Le navire a dans un premier temps été placé sous scellé pour faire procéder à toutes les vérifications utiles quant à la compromission du système informatique et éviter que ne soit mise en danger la sécurité des personnes à bord», détaille le parquet de Paris. Avant de poursuivre : «Le scellé a pu être levé dans la journée de samedi une fois les constatations techniques réalisées. Le bateau a repris la mer à la suite des décisions des autorités administratives maritimes compétentes en la matière».
L’enquête se poursuit. Des perquisitions ont eu lieu en Lettonie avec le soutien d’Eurojust, l’agence de l’Union européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale, et des autorités lettones. «Les investigations diligentées en urgence par la DGSI ont permis de saisir un certain nombre d’éléments, qui devront être exploités, et se poursuivent sous la direction du juge d’instruction, en étroite coopération avec les autorités italiennes», indique également le ministère public.


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