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Pierre Tétrault, résident de Pointe-Lebel, psychologue et auteur. Photo Pierre Tétrault
Psychologue bien connu dans la région, surtout auprès d’une clientèle jeunesse, Pierre Tétrault ajoute une nouvelle corde à son arc en publiant La vengeance, son premier roman né d’un long désir d’écriture qui sort aujourd’hui, sur commande, dans toutes les librairies du Québec et de l’Europe.
Résident de Pointe-Lebel et Nord-Côtier d’adoption depuis 45 ans, l’auteur confie que ce projet littéraire mijotait depuis longtemps dans sa tête, nourri par ses expériences professionnelles et personnelles.
« J’ai toujours écrit un peu, surtout de la prose, de courts récits, de la poésie… Mais à force de me faire dire pourquoi tu n’écris pas un roman, je me suis lancé », raconte celui qui a longtemps œuvré en protection de la jeunesse, autant dans le réseau public qu’en pratique privée et auprès des communautés innues.
M. Tétrault ajoute une nouvelle dimension à son parcours en publiant La vengeance, un premier roman porté par une écriture sensible et profonde d’un individu dont son passage vers l’adolescence se multiplie par les drames.
Le déclic s’est fait lors de vacances prolongées en Thaïlande. « Je suis parti deux mois avec mon ordinateur et ma petite imprimante. Tous les matins, je m’entraînais, puis je m’installais au bord de la piscine pour écrire trois ou quatre heures. J’avais une discipline assez rigoureuse. »
L’auteur s’est laissé surprendre par une façon plus ancienne pour l’écriture puisqu’il a écrit La vengeance à la main.
La vengeance
Le roman nous transporte dans les années 1970, au cœur du petit village fictif de Cap Espérance, au Québec. Philippe Tremblay, enfant rêveur et hypersensible, voit son univers chavirer alors qu’il tombe éperdument amoureux de Rose. Cet amour impossible et les drames qui l’entourent le précipiteront dans une spirale tragique.
« Le personnage principal est inventé, mais évidemment, on s’inspire toujours un peu de ce qu’on a vu, entendu, vécu. C’est un mélange d’expériences personnelles et professionnelles », dévoile l’écrivain.
Le roman trace, en filigrane, une critique des institutions, notamment du milieu hospitalier et de la réadaptation et aborde de front la question du pardon. « On pose tous des gestes dans la vie dont on n’est pas toujours fier. La vraie question, c’est : est-ce qu’on est capable de se pardonner, à soi-même ? » laisse tomber M. Tétrault.
De plus, son style est influencé par ses écrits poétiques passés, et empreint de métaphores et d’images fortes.
Une reconnaissance inattendue
Sans attente précise, il a envoyé son manuscrit à quelques maisons d’édition. « J’ai eu plusieurs réponses positives et si ça avait été des refus, j’aurais compris, mais là, je me suis dit il y a peut-être quelque chose », dit-il en souriant. Il a finalement choisi les Éditions du Panthéon, en Europe, notamment pour la portée de leur distribution à travers la francophonie.
En plus des librairies, le roman est disponible en version numérique sur des plateformes comme Amazon et Apple. Un lancement intime est prévu à l’automne à la bibliothèque Alice-Lane de Baie-Comeau.
D’ailleurs, Pierre Tétrault a déjà terminé l’écriture d’un second roman, cette fois centré sur les réalités autochtones en protection de la jeunesse. Il pourrait paraître dès la fin de l’année 2025. « Quand on découvre qu’on peut écrire un roman et que ça devient fluide, on a envie de recommencer », conclut-il.