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Alexis Perron ne s’attendait pas à tel succès, lorsqu’il a lancé son entreprise Mood. Photo courtoisie
Un Forestvillois de 16 ans évolue dans le monde des affaires depuis un an et il connaît un succès auquel il ne s’attendait pas. Pour lui, son avenir ne fait aucun doute : il veut devenir entrepreneur.
C’est dans le domaine de la mode et des vêtements en ligne qu’Alexis Perron tire son épingle du jeu. « J’ai créé ma propre marque de vêtements qui s’appelle Mood », raconte-t-il, en entrevue. Depuis mai 2024, il vend notamment des t-shirts, cotons ouatés, joggings, casquettes et tuques qui sont tous unisexes et déclinés en plusieurs couleurs.
« Tous mes produits sont en superbe qualité. J’ai vraiment misé sur la qualité et non sur le prix. Certains peuvent trouver ça cher, mais ceux qui achètent des produits sont vraiment contents. Je le vois, parce qu’ils se créent un compte sur mon site, et ils commandent plusieurs fois », assure Alexis Perron.
D’ailleurs, ses vêtements se vendent comme des petits pains chauds, depuis ses débuts.
« J’ai lancé une première collection sur TikTok le 27 août. J’ai fait 20 000 vues, ça a bien marché. Ensuite, à la fin octobre, j’ai annoncé du nouveau stock et j’ai tout vendu en une journée et demie, deux jours », raconte le jeune entrepreneur.
La situation s’est répétée un mois plus tard, alors que tout son nouvel inventaire a trouvé preneur, en quelques jours seulement. Victime de son succès, Alexis Perron s’est tourné vers un nouveau modèle de production, qui lui permet de mieux concilier travail, études et sport.
« Au début, c’est moi qui faisais tout moi-même, manuellement. J’avais acheté l’équipement pour imprimer sur les chandails. Avec l’école et le hockey, je manquais de temps et ce n’était pas la qualité que je recherchais. J’ai pris tout l’été pour chercher de bons fournisseurs, pour faire de la broderie et de l’imprimerie », explique-t-il.
Les vacances de Noël lui ont permis de peaufiner son offre de services et d’y ajouter la personnalisation d’items promotionnels pour les autres entreprises.
Trouver sa marque
Comme tous les adolescents de son âge, Alexis Perron portait des vêtements de marque comme Nike ou Adidas.
« Je me suis dit qu’on encourage tout le temps les États-Unis. J’ai décidé que ça pourrait être ma marque, à la place », dévoile celui qui a toujours vu son père Dave, tenir son commerce à Forestville.
C’est de cette manière qu’il a réfléchi à son entreprise. Alexis Perron a trouvé lui-même le nom de sa marque et le logo qui vient avec.
« Mood, ça veut dire humeur en français. Il n’y avait aucune marque de ce nom-là et ça m’est venu comme ça. Mon logo, c’est comme deux visages séparés, un heureux et un moins heureux », résume-t-il.
Aujourd’hui, ce ne sont pas les profits qui le rendent joyeux, mais « voir le monde porter ma marque ». « C’est vraiment ça ma fierté », se réjouit le jeune homme, qui a investi toutes ses économies dans son projet entrepreneurial. « J’ai pris la chance que ça marche. »
Soutien local
Le Forestvillois a bien ressenti l’appui de sa communauté, lorsqu’il a fait ses premiers pas dans le monde de l’entrepreneuriat. Ses premiers acheteurs provenaient principalement de sa ville natale, mais au fil des mois, des clients de partout sur la Côte-Nord et même d’autres régions du Québec ont découvert sa marque de vêtements.
« Plus en plus que j’en vends, plus que je prends de l’ampleur. Je le vois d’où viennent mes commandes et ce n’est plus seulement de Forestville », confirme le passionné, qui a fait affaire avec des influenceurs pour promouvoir ses produits sur les réseaux sociaux. « Ils m’ont dit que c’était sur la coche et qu’ils en voulaient d’autres », se réjouit-il.
Alexis Perron a également pu compter sur le soutien d’un mentor, qui l’a dirigé vers les bonnes personnes. « C’est Patrick Charrette qui m’a mis en contact avec Kevin Drolet et son frère Jonathan, qui est aujourd’hui mon fournisseur », dit-il, reconnaissant pour cette opportunité qui l’a grandement aidé dans son cheminement.
D’autres rêves
Étudiant en cinquième secondaire à la polyvalente des Rivières de Forestville, Alexis Perron ira étudier la gestion de commerce au Cégep Garneau de Québec, dès la session d’automne. Il n’a pas l’intention de mettre son entreprise sur pause. Il veut poursuivre son rêve et surtout, continuer de se développer.
Parmi ses objectifs, le Forestvillois aimerait voir ses vêtements trouver leur place en boutique. Pour l’instant, ils ne se vendent que sur Internet.
« Je me suis créé un réseau de contacts et on est en train de regarder pour vendre ma marque dans les boutiques à Québec », affirme-t-il, en rappelant que pour l’instant, il est seul à investir du temps et de l’argent dans la compagnie.
Le jeune homme d’affaires à l’ambition débordante ne compte pas se limiter à son entreprise de vêtements, dans l’avenir.
« Tant mieux si ma compagnie fonctionne et que je suis capable d’en vivre un jour. Si ça ne marche pas, j’ai plein d’autres idées », conclut Alexis Perron, qui ne se voit toutefois pas dans le domaine de l’automobile comme son père.