ÉCHECS. À l’école secondaire du Bosquet, les échecs ont récemment transcendé le simple échiquier pour devenir un vecteur de dialogue entre générations.

Pendant deux midis intenses, les 28 et 29 mai derniers, une douzaine d’élèves ont eu l’honneur d’affronter un joueur d’exception lors d’une simultanée mémorable : René Bergeron, enseignant retraité de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et passionné d’échecs.

L’animatrice à la vie étudiante et au dynamisme reconnu, Danika St-Pierre, et le psychologue à l’origine du club d’échecs de l’école, Patrick Monet, sont à la base de l’initiative. L’établissement d’enseignement s’est d’ailleurs associé à l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) Centre-du-Québec, un acteur majeur des projets intergénérationnels.

Passionné du jeu d’échecs depuis longtemps, René Bergeron a accepté le défi. Pilier du célèbre Café Pi, haut lieu du jeu d’échecs canadien, il a incarné toute l’élégance de ce sport mental lors de ses deux journées.

Une douzaine d’élèves de l’école secondaire ont affronté l’enseignant retraité de l’UQAM et passionné d’échecs de longue date, René Bergeron. (Photo : gracieuseté Jean-François Savoie)

Ses confrontations contre les jeunes ont donné lieu à des échanges aussi respectueux que stratégiques. Quelques élèves, brillants et déterminés, ont même réussi à surprendre leur prestigieux adversaire : félicitations à Éloi Déry-Amesse, Rafaël Bond-Monette et Simon Tremblay pour leurs belles performances!

Le président de l’AQDR Centre-du-Québec, Denis Lambert, était fier de cette initiative. «Plus qu’un simple jeu, les échecs enseignent la patience, la rigueur et l’écoute. Cet événement illustre combien le dialogue entre générations est porteur d’avenir», affirme-t-il par voie de communiqué.

À travers cette activité, l’école du Bosquet confirme sa volonté d’offrir à ses élèves bien plus qu’une éducation académique : un véritable apprentissage des valeurs humaines. L’AQDR Centre-du-Québec, fidèle à sa mission, démontre une fois de plus que le dialogue entre générations est une richesse inestimable.

Dans un monde en quête de repères, les échecs, plus que jamais, rassemblent et inspirent, selon M. Lambert. (WH)