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Ce mardi 16 décembre 2025 se déroule le deuxième jour du procès d’un ancien animateur périscolaire de 60 ans, jugé pour des agressions sexuelles sur des enfants, à Rezé.
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Par Thomas Bernard Publié le 16 déc. 2025 à 17h00
Ce 16 décembre 2025, les débats ont repris dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Nantes, au deuxième jour du procès de l’ancien animateur périscolaire de Rezé, jugé pour des faits d’agressions sexuelles sur treize enfants âgés de 3 à 6 ans, entre septembre 2017 et mars 2019. Ce mardi matin, la présidente du tribunal a procédé à la lecture des témoignages de ses anciens collègues.
« Il était trop proche des enfants »
Les révélations des faits d’agressions sexuelles dans les écoles Ouche-Dinier et Chêne-Creux de Rezé ont fait l’effet d’une bombe au sein de la communauté éducative, dont certains membres confient être « tombés des nues ».
Pour rappel, 22 signalements ont été adressés au procureur de la République de Nantes en 2019. Baisers, attouchements sexuels, caresses et « secrets » sont cités lors de l’instruction.
Dans leurs témoignages, des anciens collègues le décrivent comme une personne « gentille et attentionnée avec les enfants ». « On trouvait qu’il était trop proche des enfants mais on n’a rien remarqué de particulier », explique une ancienne supérieure hiérarchique. Des remarques déplacées ou le comportement tactile de l’homme sont signalés lors des auditions, comme des câlins ou de faire asseoir les petites filles sur ses genoux.
Tous les collègues notent une très grande proximité entre le prévenu et les enfants. Certains collègues s’étaient plaints du père de famille car ce dernier préférait « passer du temps avec les enfants plutôt que de ranger ».
Lors de la lecture des témoignages, la présidente du tribunal rapporte à l’accusé son attitude « collante » avec des enfants, en particulier des petites filles.
« Les enfants étaient très proches de moi. Je ne collais pas les enfants, ce sont les enfants qui étaient proches de moi », répond l’homme, bientôt âgé de 61 ans.
« Maladresse »
À l’instar de la veille, l’homme réfute les accusations. Après une reconversion professionnelle, le sexagénaire a obtenu son Bafa dans la petite enfance. Lors de cette formation, le prévenu indique qu’on ne lui a « jamais expliqué le danger d’être un homme dans la petite enfance ».
Pour la première fois depuis le début, le sexagénaire a reconnu « des maladresses » dans son comportement professionnel. « Je remets en question ma posture et mes gestes pour ma profession », a-t-il déclaré.
Anne Bouillon, avocate de la Ville de Rezé, a interrogé l’accusé sur sa posture professionnelle avec les enfants. « J’ai jamais pensé que j’étais un danger pour les enfants », a répondu l’homme.
Particulièrement bavard depuis le début des débats, l’ancien animateur périscolaire a été moins prolixe lorsque le procureur lui a demandé s’il s’était questionné sur « son attirance pour les enfants ».
Par ses questions à son client, l’avocat de la Défense a mis en exergue l’enfance du sexagénaire qui explique « une recherche constante d’affection ».
Ce mardi, le procès se poursuit avec le témoignage des parents à la barre.
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