Dans un article explosif publié sur Alt-Market.us, l’analyste Brandon Smith s’interroge : où sont passés les globalistes ? Ceux qui, depuis des années, défendaient à visage découvert le Great Reset, les passes sanitaires, les CBDC et les politiques climatiques radicales semblent soudainement… silencieux.

Un recul stratégique ?

De 2019 à 2022, les grandes institutions mondialistes agissaient à visage découvert : propagande woke omniprésente, attaques contre les conservateurs, surveillance numérique, et revendications publiques d’une réinitialisation du système économique mondial. Les plateformes comme le WEF, BlackRock ou même certains gouvernements n’avaient plus peur d’afficher leur agenda. Aujourd’hui, plus rien. Moins d’interviews, plus de white papers révélateurs, et même des figures comme Larry Fink (PDG de BlackRock) osent désormais déclarer que “la mondialisation est terminée”.

Brandon Smith y voit moins un abandon qu’une mutation. Si l’agenda globaliste ne fonctionne plus à découvert, il pourrait bien être en train de se redéployer dans l’ombre.

L’échec du “coup progressiste” et la montée du chaos

Selon Smith, les élites ont échoué à instaurer leur modèle par la voie douce :

• Les confinements et les obligations vaccinales ont été rejetés.
• Le soutien au nationalisme et au contrôle des frontières a progressé.
• Les programmes DEI (diversité, équité, inclusion) sont en retrait.
• Les idéologies transgenres et les initiatives climatiques perdent du terrain.

Mais un pouvoir qui perd la bataille culturelle ne disparaît pas, il change de tactique. Pour Smith, le scénario de remplacement est celui que l’Histoire connaît trop bien : la guerre.

Ukraine : provocation calculée ou glissade vers la catastrophe ?

L’auteur alerte sur un enchaînement inquiétant : attaques ukrainiennes contre des infrastructures nucléaires russes, frappes sur des radars de détection de missiles longue portée, et plus récemment, un assaut coordonné contre une base contenant des bombardiers stratégiques russes.

Ces bombardiers n’étaient pas utilisés dans les frappes conventionnelles sur l’Ukraine. Leur neutralisation n’a donc qu’un seul sens stratégique : affaiblir la capacité nucléaire de Moscou.

Pour Smith, ces attaques ne peuvent être réalisées sans le soutien technique et opérationnel de l’OTAN. Le but ? Pousser la Russie à une réponse massive, ou justifier l’entrée en guerre de l’Europe sous prétexte de protection.

Deux scénarios émergent :

1. La Russie réagit avec une vague de bombardements massifs sur les villes ukrainiennes.
2. Elle considère qu’un affrontement nucléaire est préparé par l’OTAN… et anticipe.

Dans les deux cas : un conflit ouvert entre l’Occident et la Russie devient inévitable.

Le rôle utile de la guerre pour les globalistes

Pourquoi un tel risque ? Parce que, selon Smith, la guerre offre ce que la crise sanitaire et l’ingénierie sociale n’ont pas réussi à imposer :

• Un chaos suffisant pour centraliser encore plus le pouvoir.
• Une excuse parfaite pour effondrer l’économie sans en assumer la responsabilité.
• Un climat propice à restreindre les libertés au nom de la sécurité.
• Un terrain pour faire avancer une monnaie numérique mondiale en réponse à la chute du dollar.

“Sans guerre, les élites n’ont plus rien”, écrit Smith.

L’alerte finale : l’escalade est déjà en marche

L’auteur conclut que les prochaines semaines seront décisives. La diplomatie s’effondre, les provocations s’intensifient, et l’UE semble déterminée à maintenir l’affrontement.

Même si Donald Trump, revenu au pouvoir, coupait le soutien américain à l’Ukraine, l’Europe pourrait poursuivre seule, ouvrant la voie à un embrasement continental.

Ce ne serait pas un “scorched earth” total, mais un chaos calibré, assez violent pour détourner les opinions, assez profond pour faire passer des réformes centralisatrices radicales.