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Le président américain est actuellement engagé sur quatre fronts: la Guerre d’Ukraine; le conflit du Proche-Orient; la guerre commerciale; et le conflit avec les émeutiers aux Etats-Unis, plus généralement le réveil des adversaires du « Make America Great Again ». Le président américain ne pourra pas continuer sur ces quatre fronts sans épuiser la coalition de forces qui l’ont élu et risquer le fiasco. C’est dans ce contexte que se pose la question de l’intervention directe des Etats-Unis dans la Guerre d’Iran.

Donald Trump mène une guerre sur quatre fronts:
+ il n’a pas réussi à arrêter la guerre en Ukraine dès les premiers mois de sa présidence, contrairement à ce qu’il attendait.
+ il est enlisé dans le conflit du Proche-Orient: non seulement il n’a pas pu faire respecter le cessez-le-feu de Gaza par Benjamin Netanyahou; mais il pourrait être entraîné, d’ici quelques heures ou quelques jours, dans une intervention militaire directe en Iran.
+ or, n’oublions pas que le président américain a lancé une guerre commerciale avec un certain nombre de pays, en particulier contre la Chine.
+ et il est confronté depuis deux semaines à un conflit intérieur, avec les manifestations ayant partiellement dégénéré en émeutes, concernant sa politique d’expulsion d’étrangers en situation irrégulière. En réalité, c’est le risque d’une « guerre civile » ou d’une nouvelle « guerre de sécession » qui donne des cauchemars aux Américains qui réfléchissent, en particulier dans l’entourage de Trump.
Le risque de perdre les quatre guerres
Le candidat Trump, lors de son premier mandat et de ses campagnes électorales, a insisté sur son désir de ne pas engager les Etats-Unis dans de nouveaux conflits. Lors du premier mandat, il a planifié le retrait des troupes américaines d’Afghanistan. Il n’a effectué qu’une frappe, symbolique, sur la Russie. Il a certes laisser la CIA et l’OTAN équiper l’armée ukrainienne; mais rien à voir avec la guerre de Biden.
Paradoxalement, le second mandat apparaît plus chaotique. Trump n’a pu convaincre ni Zelensky ni l’UE de négocier avec Poutine. Il pourrait être entraîné dans une guerre majeure au Proche-Orient, avec un risque de guerre mondiale. Trump a été mieux élu en 2024 qu’en 2016 mais, du coup, ses adversaires, ne pouvant pas le combattre de l’intérieur des institutions politiques ont installé des positions de repli, par exemple au sein de l’OTAN, pour coaliser les intérêts favorables à la guerre d’Ukraine.
Par conséquent, Donald Trump ne peut pas consacrer l’énergie qu’il devrait au front de la politique intérieure ni à la guerre économique et commerciale qu’il a entamée. Or, si l’on prend au sérieux sa campagne, ce sont ces deux derniers fronts qui devaient avoir sa priorité.
Y a-t-il une ruse trumpienne?
Ces jours-ci, on entend beaucoup de critiques de la part des fervents de Donald Trump en Europe. Il a trahi MAGA, disent-ils. De fait, une entrée directe dans la Guerre d’Iran, très vraisemblable à l’heure où j’écris, signifierait une retombée dans les errements des néo-conservateurs et du fils Bush – si l’on se place du point de vue du parti républicain.
Et j’entends les arguments de ceux qui, aux Etats-Unis, sont déçus de la rupture avec Elon Musk – abandon du programme libéral, donc? Ou bien, à l’opposé, de ceux qui voient la difficulté du président américain à tenir une ligne constante sur le protectionnisme, largement du fait de l’absence de main d’oeuvre suffisamment qualifiée pour rendre plausible une réindustrialisation rapide des USA.
Je voudrais néanmoins faire part d’un élément qui me surprend. Je suis étonné de la manière dont Donald Trump laisse Israël prendre des coups, de la part de l’Iran, depuis trois jours. De même, l’éclatement de la Guerre d’Israël contre l’Iran a pour conséquence de laisser Zelensky encore plus seul face à l’armée russe. Tout se passe comme si, au moins provisoirement, Trump n’était pas mécontent que Poutine mette à la raison Zelensky qui lui résiste; et que l’Iran porte des coups à Netanyahou. On pourrait imaginer que, cyniquement, Trump voie la durée des conflits comme son meilleur allié pour le débarrasser de globalistes qui lui résistent.
Hegel appelait cela « ruse de la raison historique ».
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